Pourriez vous nous informer sur le concept de l’album ?
Eh bien nous avons fini cet album et nous sommes heureux d’être ici pour vous le présenter. Nous avons travailler avec les mêmes personnes que pour le précèdent album. A notre entré en studio nous avons décidé de faire un concept album sur la manière dont nous percevons le monde. C’est un peu la suite de « Wind Of Change ». Nous voulions que Scorpions sonne plus mature. Nous ne voulons plus simplement entendre que ca rock, nous voulons faire passer un message assez fort. Nous avons des fans a travers le monde et l’on nous respect car nous sommes de anciens et aussi grâce a des titres comme « Wind Of Change ». C’était très important pour nous de faire passer un message a travers les paroles et de paraître plus mature. Nous avions plus besoin de faire des tires dans la veine de « Rock You Like An Hurrican », nous cherchions vraiment le moyen pour faire passer un message fort. Chaque jour on pourrait se poser ces même questions : Qu’est ce qui ne va pas dans ce monde ? Qu’est ce qui ne va pas chez les gens ? Comment sera le monde dans cent ans ? Voilà les questions que l’on peut se poser. Quelle vie vie vont avoir nos enfants ? Il y a des titres qui montrent le bon coté des choses comme par exemple « Love Is War ». Pas d’amour pas de futur. Mais il y a en a des plus sombres comme « The Cross » qui parle d’une personne incapable de se regarder dans un miroir. Et il y a évidemment « Humanity » qui se termine sur une voix d’enfant qui dit « It’s time ». Je pense que c’est une très belle chanson et que c’est un album magnifique. Tout est dit si le monde ne change pas, il n’y aura pas de futur. On a piqué le concept au 60’s « Faites l’amour pas la guerre ». C’est un message fort et nous voulons que tout le monde l’entende. Et quand on voit ce qui vient de ce passer en Virginie, on peut se demander ce qui ne va pas. On a mis toute notre énergie dans cet album et ça serait bien si l’on pouvait tous se respecter. Il ne faut pas abandonner et il faut arrêter de croire que l’on ne peut pas avoir un monde meilleur. Quand on voit tous ces enfants qui restent planter devant leur ordinateur afin de s’évader une seconde de leur vie « sans avenir »…. Il y a véritablement un besoin d’espoir que nous avons essayé de donner a travers cet album.

C’est votre 21ème album, vous jouez depuis près 35 ans, avez-vous essayé de vous adapter à l’évolution des goûts et de la musique ?
Rudolf : Nous sommes des musiciens et nous avons eu la possibilité de vivre de notre passion. Nous voulons faire de la musiq

ue tous ensemble et nous continuons a le faire. Nous voulons donner de l’énergie positive a notre public. Nous pouvons continuer a faire notre musique et les gens en redemande, c’est une excellente situation.

Après avoir écouté votre album, je reste assez étonné par la musique de fin qui est très étrange, comme une musique de manège, qu’est ce que cela signifie ?
Klaus : L’orchestre qui joue à la fin s’est inspiré de la musique des années 20. C’est comme sur le Titanic, a la fin l’orchestre continue de jouer alors que le bateau coule….. Rudolf : C’est très sarcastique car la musique complète ce que disent les paroles. On ne peut pas tout dire alors il faut faire sa propre interprétation.

Une question à propos du travail avec DesmonChild qui avait bossé avec Aerosmith ou Bon Jovi, comment avez-vous eu l’idée de travailler avec lui ?
Klaus : Lorsque nous l’avons rencontré en Californie l’année dernière. C’est un producteur légendaire et nous n’avions jamais travaillé ensemble. On s’est dit que ça pourrait être sympa de travailler avec quelqu’un d’aussi renommer que lui, il a travaillé avec Bon Jovi, Alice Cooper, Kiss, Ricky Martins ou enore Cher. Il est très talentueux. Bous recherchions quelque chose de vraiment spécial et nous l’avons trouvé. Nous étions allé a une soirée ou il nous a présenté les personnes qui travaillent avec lui. Nous y avons même rencontré Georges Michael. Je me souviendrais toujours de cette soirée. Il m’y a même présenté un homme qui serait mon coach vocal. Je n’en avais jamais eu (il rit) alors je trouvais que ça n’avait pas de sens. Lorsque que nous avons enregistré à Los Angeles, il fallu que je bosse avec lui. J’ai essayé de ne pas me fermer car c’était quelqu’un qui a coaché beaucoup de stars. J’ao finalement apprécié de travailler lui. Il m’a fait travaillé mon anglais alors que je lui disait que ce n’était pas grave parce que je suis allemand (il rit). C’est comme pour l’artwork, nous étions curieux de voir ce que ça allait donner. Au final lorsque nous l’avons vu nous étions tous très heureux car ça collait au concept. Desmond Child nous a bien montré ce qu’il voulait et il a fait du super bon boulot.

J’ai une question à propos du chant de Klaus, il y a deux ans vous aviez des problèmes de voix, maintenant vous semblez ne plus avoir de problème du tout, alors comment faite vous pour conserver votre voix après tant d’années ?
Klaus : Lorsque j’ai dit que je n’avais jamais eu de coach vocal ce n’est pas complètement vr

ai. Un américain est venu en Allemagne et il nous a enregistré des cassettes. Je travaille avec ces cassettes et avant chaque concert je fais des exercices. A Los angeles j’ai appris plein de trucs comme de rester sur mes deux pieds lorsque je pars dans les aigues ou encore sur la façon de bouger quand je chante. Nous allons bientôt venir a Paris et avant de venir je vais arrêter de chanter tous les jours. C’est comme un sport il faut s’entraîner mais il faut aussi savoir se reposer. Parfois j’ai peur et je me demande ou est passé ma voix. Si vous écouter bien le nouvel album il y a des titres plus dur a chanter d’autres et j’ai du être en forme et faire attention à ma voix. En tournée je dois faire également très attention à ma voix.

Vos concerts durent en moyenne 3 heures, comment allez vous faire, sur cette tournée, pour sélectionner les classiques et les chansons du dernier album ?
Rudolf : Ces concerts étaient vraiment particuliers. Nous ne pourrons pas refaire ce type de concert cette année car les conditions ne seront pas les mêmes. Nous allons faire plus court tout en mélangeant des classiques et des nouveaux titres.

Etes vous d’accord quand vous entendez qu’il y a une sorte de renaissance de Scorpions ?
Klaus : Oui tout a fait. Je pense que nous avons eu des hauts et des bas et que nous tentons de nous lancer un challenge. Nous avons joué avec Judas Priest en Angleterre ou nous sommes considérés comme des Vétérans. Nous avons également joué au Wacken et ca a été fantastique. Le challenge a été pleinement rempli. Nous avons toujours ce feeling avec nos fans. Nous sommes très excité à l’idée de revenir en France en mai. Il y a deux ans nous avons joué a l’Olympia et ça a été un véritable bonheur que de jouer dans un endroit aussi mythique ou ont chanté Johnny Halliday ou Les Rollings Stones. Rudolf : Je suis surpris de voir tous ces enfants et tous ces adolescents qui viennent a nos concert. Maintenant on est inspiré par scorpions ou AC/DC.

Humanity est il un album qui rend hommage à toute votre carrière ?
Klaus : Je ne pense pas. Après 30 ans de carrière et 20 albums on ne sait pas ce qui se passera après. On veut donc que chaque album soit meilleur que le précédent et faire quelque chose qui ressemble à un hommage serait comme marquer notre fin. C’est un super album et nous vous promettons que nous allons revenir sur scène. On sait que l’on peut de le faire et on va le faire. J’espère que la France aimera cet album et que tous nos fans nous suivront sur scène !!!!!