Sacrarium

interview SacrariumC’est toujours bandant de recevoir une auto-production qui arrache le slip. Dans le cas de Sacrarium, ce groupe nous vient de l’est de la France (Sarreguemines plus précisément) et s’impose d’office avec un black-metal brutal, guerrier et parfaitement maitrisé. Quand j’ai appris qu’un seul être était géniteur d’un tel tourbillon destructeur, ma curiosité s’est très vite réveillée. Voici donc un bref entretien en mars 2005 avec le talentueux Valafar pour une présentation de son projet Sacrarium.

>Les premières années de Sacrarium ont été assez tumultueuses. Peux-tu nous présenter ton projet par un historique récapitulatif ?
Sacrarium s’est formé en 2001 avec Nekroforos (chants, textes, programmation), Valafar (guitares) et Frennekros (basse), cette formation n’a durée que 2 ans environs. On recherchait un batteur mais cela n’a rien donné, en 2003 on avait décidé de tout arrêter et peu de temps plus tard j’ai repris tout en main et seul bien sûr.

>Le fait de mener la barque seul justement, est-ce une solution provisoire en attendant de trouver d’autres musiciens ou un choix délibéré propice à te laisser une entière liberté créatrice ?
J’ai mené seul Sacrarium fin 2003. Trouver des musiciens, même provisoires, ne ma même pas traversé l’esprit. J’avais déjà perdu pal mal de temps pour trouver un batteur et une nouvelle salle, donc continuer seul était la meilleure solution.

>La 1ère démo de Sacrarium s’appelle "Land Of Forgotten Souls". Tu peux nous la présenter ? De quand datent les compos ? Où l’as-tu enregistrée ?
"Land of Forgotten Souls" est divis&ea

interview Sacrariumcute;e en 2 chapitres non distingués. "Reign of Terror", "Satan’s Rise" et "The Pantheon of Divinities" sont des titres plutôt extrêmes et rapides. "Land of Forgotten Souls", "Christianicide" et "The Horde of Great Ancestors" sont moins axées sur la rapidité, j’y ai intégré pas mal de passage mi-tempos et lents. Les compos datent de 2004, après la rupture avec les anciens membres. Sinon je l’ai enregistrée au Do Frès Mountainstreet studio, un petit studio qui est à deux pas de chez moi.

>Au niveau des textes, il semblerait que tu fasses appel à des personnalités extérieures. Quels sont les thèmes choisis ?
Oui j’avais fait appel à Nekroforos et Amarok. Ceux de Nekroforos traitent sur un concept plutôt blasphématoire… Ceux d’Amarok sont très différents et traitent sur la mort, les esprits, les anciens dieux païens et la croyance. Par la suite je ne travaillerai qu’avec Amarok.

>Est-ce pour te démarquer du folklore satanique que tu choisis cette nouvelle voie ?
Oui tout à fait, je ne voulais pas faire de Sacrarium un projet black-metal avec des textes blasphématoires qui tournent en boucles mais plutôt essayer de parler d’autres choses. Et je pense que Amarok s’en sort largement, ses textes sont parfaits et collent tout à fait à ma musique.

>Y a-t-il une réelle interaction entre la musique et les paroles ? Choisis-tu un texte en fonction de l’atmosphère que dégage la musique ?
Oui on peut dire ça, surtout pour les trois derniers titres. Je savais exactement quels textes devaient aller avec quels titres, Amarok a fait un travail remarquable pour Sacrarium et pour le moment tout va pour le mieux.

>Ton black-metal s

interview Sacrariumonne bien brutal et très rapide. Quelles sont d’après toi les influences de Sacrarium ?
Ce n’était pas vraiment mon but de composer de la musique rapide et brutale, c’est venu tout naturellement. Ce qui me passait dans la tête, je l’ai transcrit musicalement. Les prochains titres seront largement moins rapides, j’ai changé la programmation de ma boite à rythmes, cela sonne plus naturel et plus logique. Un vrai batteur pourrait largement reproduire ce que j’ai programmé. Sinon mes influences se n’est pas vraiment une chose précise de mon coté, mais j’avoue que j’ai un penchant pour les scènes suédoise et norvégienne.

>Etant seul compositeur de Sacrarium, comment t’y prends-tu pour construire un nouveau titre ? Est-ce toujours le même instrument qui construit l’ossature d’une nouvelle chanson ?
Pour le moment avec ma guitare voire ma boite à rythme. Par la suite pourquoi pas avec un synthé, puisque j’ai l’intention d’intégrer un peu plus de sons électroniques, sans faire de mon projet du black-symphonique. Cela me donnera peut être quelques idées en plus…

>Quels sont les projets de Sacrarium actuellement ?
Tout d’abord je suis en plein travail pour la seconde démo. Niveau textes ce sera Amarok qui s’y colle, y aura le site web de Sacrarium et une association montée avec des amis pour organiser des concerts. Voilà un peu les quelques points qui seront mis en place cette année.

>Je te laisse le mot de la fin si tu désires aborder un autre sujet. Merci à toi.
Je te remercie tout simplement pour ton attention, bonne continuation à ton émission et ton zine.

Steve Renard
24 rue claire oster
57200 Sarreguemines
[email protected]

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interview réalisée par Dj In Extremis

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