Nervous Decay

Intervew réalisée et publiée avec l'aimable autorisation de France, Black, Death, Grind (Facebook ICI ou LA).

Remerciements à Cyrille et Yann-Pascal

 

Le groupe que nous souhaitons donc vous faire découvrir par le biais de notre article se nomme, Nervous Decay. Les  quatres membres qui le composent nous délivrent un Death Old School incisif et efficace.
En vue de la sortie de leur premier album du même nom sur le label Great Dane Records, nous sommes allés les  interroger.
C’est ainsi que Nathan, Grégoire, Guillaume et Guilhem ont répondu à nos questions et vous allez vite vous rendre compte, que la bonne entente est de mise dans cette formation. Une chose est sûre, on rentendra parler de ce groupe à l’avenir,  c’est certain.

                                                                                                                                                                Yann-P

 

 

1. Salut, les gars pour ceux qui ne connaissent pas le groupe, qui êtes-vous ? Et d'où venez-vous ? (YPM)

Salut Yann et Cyrille, merci de nous accorder cette interview. On est Nervous Decay, on vient de Nantes et on joue du  Death Metal. Dans le groupe il y a Nathan et Grégoire aux guitares Guilhem à la batterie et Guillaume à la basse et au  chant.


2. Votre premier album est sorti le 02/04/2021. Avez-vous la pression ? (YPM)

Greg: Forcément un peu, cet album c'est l'aboutissement de 3 années de travail pour façonner le groupe, pour composer et pour répéter. On n'a pas envie de rater le lancement de l'album, surtout actuellement où tout semble incertain. Bien qu'on  soit convaincus de la qualité de notre musique, on espère que l'album sera bien reçu, et qu'il sera entendu et apprécié par  un grand nombre de passionnés.
Nathan: Pour ma part, la pression était davantage présente durant l'enregistrement, où il faut être le plus efficace possible. En concert c'est encore pire, mais ça procure une sensation grisante ! La partie promotion requiert du travail mais n'est pas plus stressant que ça (ça dépend des gens pour le coup).

 

 

3. L'album nous est présenté avec un artwork très réussi. On veut tout savoir, que représente-t-il et qui l'a réalisé ? (YPM)

Content que ça te plaise ! On a eu la chance de pouvoir faire réaliser notre visuel par un pote super talentueux, Keshalan. Il nous a fait un boulot monstrueux sur cet artwork ! C'est une peinture sur toile, l'élément principal étant cette tête et son cerveau qui explose sous la pression colossale des absurdités, de la désinformation et du stress, auxquels tout humain moderne est tôt ou tard confronté lorsqu'il s'intéresse à ce qui l'entoure. Tu as une multitude de détails, que seul un  observateur aguerri remarquera, qui soulignent ces incohérences. On voit notamment un homme regardant la télévision alors que son immeuble est en train de brûler ou encore des personnes qui s'enfuient avec des sacs remplis de billets alors que l'émeute bat son plein en dessous.

 

4. Quel est le thème de cet album ? (CB)

De manière générale, les paroles traitent de la difficulté qu'ont les humains à réfléchir par eux-même. La science et la connaissance n'ont jamais été aussi développées qu'aujourd'hui, cependant la tendance est à la paresse intellectuelle et l'uniformisation de la pensée. Selon les morceaux on traite différents aspects de ce problème: La fin du monde, par la guerre ou le dérèglement climatique sur "Doomsday Clock", l'esclavage moderne et l'asservissement des classes les plus pauvres sur "Daily Poison" ou encore le sadisme le plus primaire sur "Lobotomy".

 

 

5. Tous les titres de l'album sont très bons, dont Doomsday Clock (une tuerie). Les titres sont-ils tous récents ou s'agit-il d'un mélange de morceaux datant de vos débuts à l'album ? (YPM)

Merci du compliment, nous en sommes très satisfaits nous aussi ! Le groupe a démarré il y a environ 3 ans, c'est assez récent. Tous les morceaux composés depuis, se retrouvent sur cet album. On les a peaufinés, jusqu'à ce qu'ils nous conviennent pleinement ! Cette sortie, c'est un bel aboutissement pour nous !


6. Pourquoi cette stratégie ? N'avez-vous pas eu le temps de nous proposer d'autres titres entretemps ? Une suite est-elle déjà prévue à cet album récent ? (CB)

Le but n'est pas de stagner, on avait assez de titres cohérents pour faire un album, on est donc allé au studio sans attendre pour aller de l'avant ! On a déjà commencé à composer des nouveaux morceaux, et les premières démos sont déjà  prometteuses !


7. Comment vous-êtes vous retrouvés sur le label Great Dane Records ? Comment se passe cette collaboration ? (YPM)

Après l'enregistrement de l'album, nous avons très vite commencé à démarcher des labels de metal extrême. On a  découvert Great Dane Records via les groupes avec lesquels nous avions tourné, on a tout de suite apprécié la qualité et la cohérence du roaster de ce label. Great Dane Records a directement été intéressé pour publier notre album ! Et nous y voilà !

 

 

8. Comment se passe le travail d'écriture au sein de votre formation ? (YPM)

On commence par composer les guitares. On part d'un riff qu'on trouve bon et on construit une composition autour, avec  d'autres idées cohérentes. On fait toujours attention à la dynamique des morceaux, en créant des éléments de surprise et en alternant les ambiances. Ensuite on se retrouve en répète et on se met d'accord sur les parties de basse et de batterie.
On fait le chant en dernier. En ce qui concerne les paroles, on trouve un thème qui nous tient à cœur et qui colle avec la musique. On fait ressortir au maximum l'absurdité du sujet choisi en dégageant des images fortes et frappantes de ce thème. Ensuite chacun contribue plus ou moins sur l'écriture des textes selon le morceau et l'inspiration du moment.


9. On sent diverses influences dans votre musique. Quelles sont-elles ? De plus, jouez-vous dans d'autres formations ?  (YPM)

Notre principale influence est le death metal oldschool, plus généralement la scène death floridienne des années 90  (Death, Morbid Angel, Autopsy...). On est également amateurs d'autres genres comme le Black metal (Dissection, Immortal...) ou le Heavy (Judas Priest, Iron Maiden...), ce qui peut expliquer certaines ambiances et passages plus  mélodiques. On apprécie également d'autres styles en dehors du Metal, c'est ce qui fait sans doute la texture du groupe. Nathan à deux autres groupes, il pousse la chansonnette pour Mental Vortex (Thrash Death), et officie à la guitare dans  Nokturn Gorgon (Black/Death).
Grégoire est également dans Mental Vortex à la guitare, ainsi que dans Stonecast (Heavy) à la guitare solo.

 

 

10. Yann-P vous a demandé les groupes qui vous ont influencés en créant Nervous Decay. Moi, j'ai pensé direct à Pantera en commençant à vous écouter avec le morceau Mirror of Pain. Je ne sais pas si vous l'aviez cité mais ai-je vu juste ? Etiez- vous fans ? Etes-vous de cette génération ? (CB)

Guillaume: Pantera est la définition même d'un groupe légendaire. Pour ma part j'en écoute depuis très longtemps et chaque album a été un coup de poing dans la figure à l'image de "Vulgar Display of Power", alors il n'est pas impossible que cela puisse se ressentir dans la musique. On n'est pas de cette génération donc nous l'avons écouté de manière posthume, le membre le plus âgé ayant 26 ans.
Nathan: Quand on s'est rencontré avec Grégoire, on s'est bien entendu musicalement et on s'est mis dans l'idée de faire du Death Metal à l'ancienne, dans ta gueule et sans concession. On adore Pantera mais ce n'est pas le premier groupe  auquel on aurait pensé en termes d'influences.


11. Il y a 3 mois, vous avez sorti un clip-vidéo bien sympathique avec les lyrics. Aurons-nous l'occasion d'en voir d'autres?  (CB)

On aurait bien aimé tourner un clip live, ça se fera peut être dans les prochains mois, selon comment la situation évolue. On a adoré le boulot de Médéric qui nous a fait la vidéo pour le single éponyme. Son style 3D est vraiment cool et on en  refera surement par la suite !

 

12. Questions pour ceux qui voudraient imiter le genre musical que vous pratiquez : Comment fait-on pour sortir un son Death Old School ? Y a- t-il des accords de guitare spécifiques ? Un tempo de batterie marqué année 90 ? Expliquez-nous ! (CB)

Guilhem: Je crois que ce qui me plaît le plus dans cette musique c'est l'énergie qui s'en dégage. Les groupes de death "old school" y vont à fond, la frappe est forte, rapide et vivante. C'est cette énergie débordante qui nous relie. Je ne cherche pas à sonner comme eux. Je joue ce que je veux, à ma manière et si je ne suis pas épuisé à la fin du premier morceau, c'est que j'ai échoué !
Nathan: Des bons riffs bien mordants, et une dose de "pouka pouka" c'est obligatoire ! Ensuite il faut réussir à bien  structurer les morceaux pour garder l'auditeur captivé tout au long de l'écoute. Un son de guitare avec beaucoup de gain et un gros scoop dans les mid convient parfaitement ! La voix de Guillaume fait le reste !

 

                                                         Cyrille et Yann-P : France, Black, Death, Grind.

interview réalisée par France Black Death Grind

0 Commentaire

1 J'aime

Partager
    Vous devez être membre pour pouvoir ajouter un commentaire

En voir plus