Intervew réalisée et publiée avec l'aimable autorisation de France, Black, Death, Grind (Facebook ICI ou LA).
Remerciements à Cyrille et Yann-Pascal.

Pour sa nouvelle interview, France, Black, Death, Grind a décidé de s’attaquer à un monument du metal extrême Français, MERCYLESS.
En effet, les circonstances actuelles font que les formations plus ou moins importantes, sont dans l'attente que les affaires reprennent afin de pouvoir défendre leurs nouvelles offrandes sur scène.
De ce fait, France, Black, Death, Grind a souhaité, après l'écoute de leur dernier excellent album “Mother Of All Plagues”, datant de quelques mois, savoir comment se sentaient les troupes et quel avait été l’accueil de leur dernier album.
C’est ainsi que Max Otero, leader incontesté de cette formation a répondu à nos questions.
Yann-P

1. Salut, les gars, comment se passe cette période si particulière ? Ecrivez-vous pendant ces temps de confinement ? (YPM)
Max : Hello, yes ça va on fait au mieux pendant cette periode de merde et comme tout le monde on attend de retrouver un semblant de vie plus motivant. On en profite pour écrire de nouveaux morceaux et on peut dire que l'on a déjà bien avancé.
2. Revenons sur votre dernier album "The Mother Of All Plagues". Quel accueil a-t-il eu par la presse et les fans ? (YPM)
On est très fier de ce nouvel album et on peut dire que les retours sont très bons de la part de la presse et des fans en général ....et même si il y a des trucs que l'on aurait pu améliorer et changer bien évidemment, cet album représente bien notre état d'esprit au moment de la construction de cet album.
3. De plus, ce dernier album présente un somptueux Artwork ? Qui l'a réalisé et qu'évoque t-il ? (YPM)
C'est le dessinateur Mexicain Nestor Avalos qui a réalisé cette pochette en rapport avec les textes et nos inspirations. On voulait quelque chose de sombre et très irréligieux. C'est une espèce de représentation d'un destructeur de dogmes religieux.

4. Dans la foulée est sorti "Sovereign Evil", un EP de reprises. Les 4 titres proposés sont sublimes et de registres différents. Pourquoi ce choix ? Le plaisir de rendre un hommage particulier à ces groupes légendaires ? Ressortirez-vous du matériel identique à l'avenir ? (YPM et CB)
Cela faisait pas mal de temps que l'on voulait sortir un album avec des reprises qui représentent nos influences et nos aspirations. On a choisi ces groupes car ils sont l'essence de notre son et de notre style depuis les débuts du groupe. On voulait leur rendre hommage car ces groupes représentent beaucoup de choses pour nous aussi bien au niveau des textes que des morceaux, on a appris beaucoup en écoutant ces groupes depuis nos jeunes années. C'était un vrai plaisir d'interpréter ces titres et de les faires revivre avec notre son. On a encore quelques reprises que l'on refera sans doute dans de prochaines réalisations suivant les envies.

5. Le Mercyless des débuts et celui d'aujourd'hui est-il différent ? Gardez-vous au fond de vous encore quelque chose de ces jeunes qui débutaient ou l'expérience à effacer tout cela pour un autre Mercyless ? (CB)
Bien évidemment, c'est plus le même groupe et surtout plus du tout la même époque. On était jeune avec une volonté et une innocence qui nous rendait sauvage et sans limites. Avec l'âge on a appris beaucoup de choses et surtout on a gagné en maturité et professionnalisme ce qui nous permet de rester dans le coup après toutes ces années car on est avant tout des passionnés. Je crois que la chose dont je suis le plus fier c'est d'avoir garder cette colère et cette volonté d'aller toujours plus loin. On a gardé cette capacité à garder le cap et cette folie qui nous animait étant jeunes.
6. Votre nouvel album est sorti sur le label XenoKorp. Le premier, sur ce label ? Que pouvez-vous nous dire sur cette collaboration ? Le label a-t-il eu un impact sur l'image du groupe lors de la sortie de "The Mother Of All Plagues" ? (YPM)
Le deuxième en fait car l'album précédent était sorti sur Kaotoxin qui est devenu Xenokorp par la suite. Nico le label manager est un passionné comme nous et en plus un grand fan de Mercyless.On a toujours eu des relations très claires et la chance de pouvoir réaliser des beaux objets qui correspondent à nos aspirations. C'est une très bonne collaboration car c'est un label qui met tous les moyens à notre disposition aussi bien au niveau produits que pour la promo qui s'améliore au fil des années.

7. Vous êtes originaire de Mulhouse et nous de Colmar et Montbéliard, nous sommes fiers d'avoir une scène Metal assez riche et reconnue. Suivez-vous tout comme nous ce qui se passe autour de vous ? Avez-vous des groupes à nous citer ? (CB)
Bien évidemment, on suit de prêt la scène locale surtout depuis quelques temps car on a retrouvé dans le coin quelques groupes qui redonnent espoir dans la musique extrême. ...il y a toujours les anciens Inhumate, Aliester, Crusher, Postmortem, etc... qui sont là et ensuite de très bon groupes qui redonnent un véritable coup de pied au cul à cette scène qui s'était un peu endormie depuis quelques années comme Sacrifizer, Dawhol, Annatomy Of Insanity, Dislocated, Abyssal Ascendant (un peu plus loin) .....et plein d'autres bien évidemment.
8. La scène ne vous manque-t-elle pas trop ? D'ailleurs, avez-vous des dates de prévues, dès que la situation reviendra à la normale ? (YPM)
Ah ben si carrément ....je dirais même qu'on se fait chier comme des rats morts !! Putain vivement que les concerts reprennent car cette musique a besoin de la scène pour nous redonner des frissons....on a un premier concert au Mennecy Fest le 11 septembre et d'autres qui se confirmeront en fonction de la situation car c'est pas evident pour les tourneurs et promoteurs de confirmer des dates sure à 100 %.
9. Le groupe s'est formé en 1987, à cette époque, quels groupes vous ont inspiré pour vous lancer dans le Death Metal ? (CB)
Le thrash à la Slayer, Dark Angel, Possessed, Celtic Frost, Bathory.... et les débuts du Death avec Morbid Angel.
10. Après plus de 30 ans de carrière, comment aborde-t-on un nouvel album ? Y a-t-il une pression particulière ? Une volonté de plaire à son public ou simplement se faire plaisir avant tout ? (CB)
On continue à garder la flamme, avec cet univers sombre et cette colère en nous sans se mettre la pression, tels sont les ingrédients nécessaires pour aborder un nouvel album. C'est presque une nouvelle remise en question pour aller toujours plus loin. Mais bien évidemment la passion pour cette musique reste notre motivation première.

Cyrille et Yann-P : France, Black, Death, Grind.






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