UN PETIT DÉTOUR PAR LE PASSÉ Débutons cet entretien par un petit voyage de quelques années en arrière… Racontez-nous comment vous avez découvert la musique métal, qu'est-ce-qui vous a attiré dans ce style, les premiers groupes que vous avez découvert, vos tous premiers CD …
Akasha: Bon alors moi, j’ai découvert le métal comme pas mal de gens à l’époque, c'est-à-dire en passant par la case Rock n’ Roll et Punk avec des groupes comme Dire Straits, The Offspring, Metallica ou encore Iron Maiden. J’écoute du jazz et de la musique classique depuis tout petit. J’ai naturellement évolué vers la musique métal, abandonnant le punk, avec des groupes comme Dream Theater, Rush, Dimmu Borgir, Children Of Bodom … Au fil des années je me suis mis a écouter de plus en plus de musiques extrêmes jusqu'à aujourd’hui ou je n’écoute pratiquement que du Black Métal et du Progressif.

Ghazkhull : Pour ma part, j'ai découvert le métal très jeune en achetant des cd de The Offspring, Metallica ... J'ai été aussi beaucoup influencé par ma famille, notamment par mon père qui est fan de Dire Straits, Scorpions ou encore Judas Priest. J'ai donc grandi dans cet univers et j’ai découvert ensuite la musique qui me correspondait le plus : Le Black Métal.
Tout comme Akasha, aujourd'hui j'écoute pratiquement que du Black Métal et certains groupes de heavy.


Qu'est-ce-qui vous a ensuite poussé à devenir musicien ?
Akasha: J’ai commencé à jouer du piano quand j’étais jeune, ce qui m’a permis d’apprendre le solfège, puis avec toutes mes influences, je me suis naturellement mis a la guitare, classique au début, puis électrique. Dès que j’ai eu mon premier groupe de musique, j’ai essayé les différents instruments, ce qui fait que je joue aujourd’hui de la batterie et de la basse dans d’autres groupes.

Ghazkhull : Tout comme Akasha, j'ai commencé à jouer du piano très jeune. Mais ce sont des groupes comme Metallica et Iron Maiden qui m'ont poussé à apprendre à jouer de la guitare, je vibrais sur leur solos en imitant leurs gestes, j'ai ainsi commencé à jouer de la guitare dans l'optique de pouvoir rejouer leurs plus grand morceaux. J'ai ensuite pris des cours de chant et fait parti d'une chorale pendant un an pour me tourner vers ce que je produis maintenant.


Décrivez-nous vos tout premiers projets musicaux, avant la naissance d'Inepsy …
Akasha: Mon premier groupe s’appelait Voïd, j’y jouais la guitare et je composais pas mal pour le groupe. J’habitais à Dubaï à l’époque et le groupe marchait plutôt bien et nous avons reçus pas mal de prix grâce à notre technicité. C’était du Trash Progressif Néo-classique et le groupe était exclusivement instrumental. Après cela, notre groupe a du splitter vu que je retournais en France où j’ai rencontré Lord Ghazkhull pour former Inepsy.

Ghazkhull : Pour ma part, je faisais partie d'un groupe de rock quand j'habitais en Ecosse, c'était surtout un groupe de reprise avec très peu de compos, c'est aussi dans ce groupe que j'ai commencé à chanter. Le groupe a splitté car je partais faire mes études en France où j'ai rencontré Lord Akasha et vous connaissez la suite.



Avec le recul, quel regard portez-vous sur l'ensemble de votre parcours musical pré-Inepsy ?
Akasha: Mon parcours avant de créer Inepsy était très formatif, c’est avec mon ancien groupe que j’ai appris la composition notamment la composition progressive, les mesures torturées, etc … J’ai aussi appris à produire et me servir de la musique assistée par ordinateur, ce qui m’a permis plus tard d’enregistrer 'Kingdom Of Insanity'.

Ghazkhull : Mon parcours pré-Inepsy a été laborieux et sans vraiment grand intérêt, étant donné que je n'étais pas toujours d'accord avec le style de musique que les autres membres voulaient aborder. C'est donc sans regrets que j'ai quitté ce groupe et formé Inepsy avec Akasha.



A LA DÉCOUVERTE DE L'ENTITÉ INEPSY La naissance d'Inepsy est toute récente car remontant à l'année 2004. Pouvez-vous nous faire un petit historique de votre (pour l'instant) jeune carrière, depuis votre formation jusqu'à la sortie de 'Kingdom of Insanity' ?
Akasha: Au tout début, Lord Ghazkhull et moi étions dans un groupe de Rock mais l’ambiance et la musique ne nous plaisaient pas et nous pensions créer notre propre groupe. Nous avons donc demandé l’aide de Lord Komrok pour jouer a la basse vu que je le connaissais depuis pas mal de temps et que j’avais déjà eu un projet musical avec lui donc je connaissais son niveau. Pour la batterie, nous avons fait appel à un batteur de Pau que nous avons rencontré à un concert.

Ghazkhull : Comme Akasha et moi étions motivés et partagions les mêmes idées musicales, le tout dans une très bonne complicité, nous décidions de monter Inepsy. Komrok est ensuite venu s'ajouter à la basse. A l'époque nous recherchions un batteur et nous avions fait appel à un batteur de Pau. Suite à certaines embrouilles avec lui et étant donné que son jeu de batterie été très limité par rapport à ce que nous voulions faire, nous demandions à Lord Uthar qui faisait partie d'un groupe annexe de nous rejoindre dans l'aventure Inepsy.
C'est par la suite que Kingdom of Insanity est sorti.


Avez-vous des side-projects ?
Akasha: Oui, beaucoup! La plupart de mes side-projects sont avec Lord Ghazkhull d’ailleurs. Je joue dans 6 groupes au total dont Inepsy:
- Empyrean (Black Metal Progressif) - Batterie/composition
- Sheogorath (True Black Metal) - Batterie/Chant/Guitares/Composition
- 2005 A.D. (Duo Piano/Guitare Progressif Expérimental) - Guitares/Composition
- Lunatik (Black n’ Roll) - Batterie
- Morbidum (True Black Metal) - Basse

Ghazkhull : Oui j'ai pas mal de side projects avec Akasha et Komrok :
- Empyrean (Black metal progressif) – Chanteur et parolier
- Morbidum (True Black metal) – Chanteur et parolier
- Fetal Putrefaction (Brutal Death) – Guitariste
- Lunatik (Black n Roll) – Chanteur et parolier


Quelle est la signification derrière ce nom : Inepsy ?
Akasha: Eh bien cela nous représente bien je trouve, il fait à la fois 'true', si on peut appeler ca comme ça et à la fois débile, ce qui qualifie à la fois les deux esprits du groupe.

Ghazkhull : C'est vrai que ce nom nous caractérise bien, car il sonne bien black métal et en même temps Inepsy signifie : absurdité, sottise, impertinence. Ce qui reflète bien l'esprit du groupe.


Inepsy est issu de la scène métal extrême française, qui est en pleine effervescence depuis quelques années. Quel regard

portez-vous sur cette scène ?
Akasha: Je suis fier de faire partie de la scène française, où une bonne partie des groupes true d’aujourd’hui sortent comme Peste Noire par exemple qui commence à s’exporter. D’autres groupes comme Gojira montrent que la scène française est vivante et en pleine expansion. Il faut miser là-dessus pour se faire connaître, chose qui est par contre bien plus difficile. On a besoin de tisser des relations entre les groupes pour s’entraider, organiser des concerts un peu partout pour permettre aux nouveaux groupes de se faire entendre.

Ghazkhull : Je trouve que de très très bons groupes sont issus de la scène Black Metal française comme Peste Noire, Seigneur Voland, Crystalium, Hayras .... Tout comme de la scène Death métal française comme Gojira, Destinity, Benighted, Kronos ... Cette scène en pleine effervescence a besoin d'entraide pour continuer d'exister même s'il est vrai qu'il est très difficile de trouver des salles de concert laissant se produire des petits groupes de métal ...


BIENVENUE DANS LE ROYAUME DE LA DÉMENCE A première vue, votre musique pourrait être classée dans la catégorie black (logo, pochette, maquillages,…). Cependant, à l'écoute de 'Kingdom of Insanity', on s'aperçoit que les choses ne sont pas aussi simples, votre musique étant plutôt hybride. Comment la présenteriez-vous ?
Akasha: Notre musique n’est pas Black malgré les apparences. Il n’y a que la chanson 'Kingdom Of Insanity' que je peux considérer comme du Black Metal. Les autres sont un mélange de tous les styles allant du black métal au death en passant par du progressif. Inepsy n’est pas ancré dans un style et le prochain album sera sans aucun doute complètement différent de 'Kingdom Of Insanity'. Pour prendre un exemple, il suffit de comparer 'Bloodshed' et 'Purgessence' composées en 2004 avec 'Kingdom Of Insanity' composée quelques mois avant la sortie de l’album. On voit bien que le style a radicalement changé ou évolué et c’est ca je pense qui fait le charme de la musique d’Inepsy.

Ghazkhull : Notre musique est un mélange de Black métal et de Death métal avec un soupçon de Progressif. Certaines chansons comme 'Kill the rappers One by One' sont un mélange de death et de black, alors que d'autres comme 'Kingdom of Insanity' sont plus orienté black métal. Ma voix sur l'album est plutôt black métal, même si parfois je la recoupe avec une voix death pour donner plus de puissance aux compos. C'est ce mélange qui fait qu’Inepsy est apprécié par plusieurs catégories de personnes.


On trouve dans la musique d'Inepsy des éléments très inhabituels voire 'osés', tels que les reprises des thèmes de Tetris et des Power Rangers, ainsi que des samples complètement hallucinants (que je vous laisserai décrire…). D'où vous vient 'l'inspiration' pour balancer des trucs pareils ?
Akasha: Inspiration? Pas besoin d’inspiration pour balancer des trucs aussi débiles, il suffit d’être un peu cons et le tout va de soit. Par exemple l’idée de reprendre Tetris s’est faite au nouvel an 2004 où Lord Komrok, alors qu’il avait bu un peu trop (voir beaucoup trop), s’est mis à danser en chantant Tetris et en imitant les briques tomber. Comme on est tous complètement débiles dans le groupe, on a eu tous l’idée de reprendre Tetris World. De même pour Power Rangers qui vient d’une histoire de sonnerie de portable qui remonte à très loin, toujours avec le taux d’alcoolémie qui va bien avec.

Ghazkhull : Pour ce qui est des reprises de Tetris et Power Rangers (chanson bonus de l'album), nous avons décidé de reprendre ces chansons un jour de grosse cuite, nous sommes très fêtards et très débiles aussi. Ce fut un peu une sorte de pari entre nous qui fut plus que bien réussi car ces deux chansons sont acclamées par notre public. Tout ca pour dire que je pense que 'l'inspiration' pour ces reprises là nous vient surtout grâce à l'absinthe que l'on ingurgite lors de soirées très très alcoolisées ...
Sinon pour ce qui est des samples notamment au début de 'Kill the Rappers One by One' et 'Coït Interrompu' : pour 'Kill the Rappers One by One', ce sample est ce contre quoi on lutte et qui nous dégoute dans notre société ; pour 'Coït Interrompu', ce sample provient du célèbre film 'Les 120 jours de Sodome' inspiré du roman du Marquis de Sade.


Cet aspect 'fun' a toutes les chances de ne pas plaire à une certaine frange de black-métalleux très conservateurs, qui risquent d'être assez vindicatifs à votre sujet. Que leur répondriez-vous ?
Akasha: Je trouve que le Black Metal a déjà fait le tour de son style, même s’il reste grandiose. D’un autre coté, je ne considère pas Inepsy comme du true black métal, ce qui j’en suis sûr énerverait plus d’un. C’est pour cela que les extrémistes ne pourront rien dire, tant que nous ne jouons pas à proprement parler du True Black Metal.

Ghazkhull : Inepsy n'est pas un groupe 100% Black metal, mais pour ma part je suis aussi un black métalleux très conservateur. Mais je leur répondrais de regarder des groupes de True black comme Immortal qui ont eux aussi beaucoup d'aspect 'fun'.


Revenons à présent à l'album. Comment s'est déroulé le processus de composition, dans quelles conditions a-t-il été enregistré et, avec le recul, y aurait-il des éléments que vous aimeriez changer ?
Akasha: Je suis le compositeur et producteur du groupe. Pour la composition, je compose chez moi tranquillement sur une guitare classique avec un logiciel de tablature. Quand la chanson est finie, j’envoie le tout aux autres membres du groupe et ils apportent leur modifications si besoin. Pour l’enregistrement, j’ai tout fait à partir de mon ordinateur, les guitares et la basse ont été faites grâce à un enregistreur numérique et la batterie est une boîte à rythme avec des samples que j’ai enregistré moi-même sur ma batterie. Pour le chant, j’ai envoyé la chanson instrumentale à Lord Ghazkhull qui enregistrait ses parties de chant en suivant, avant de me les renvoyer pour mixer le tout.
Avec un peu de recul, je pense que je ne voudrais rien changer à l’album, ses petites fautes font son charme, ce n’est, après tout, que notre premier album et le son est plutôt convenable pour le peu de matériel que l’on a eu.

Ghazkhull : Akasha s'est occupé de composer les chansons pour cet album, tandis que moi je m'occupais de composer les paroles. J'enregistre donc mon chant chez moi devant mon pc avec ma carte son et je mixe ensuite mon chant avec la partie instrumentale de Akasha. J'enregistre mon chant du premier jet pour que les chansons restent le plus près possible de la réalité. Aucune modification de chant n'a donc été apportée et il n'y a aucun effet sur ma voix.
Pour ma part, il n'y a aucun élément de mon chant que j'aimerais changer, c

elui de l'album est le plus proche possible de la réalité.


Décrivez-nous les thèmes abordés par les paroles de l'album…
Ghazkhull : Les thèmes abordés par Inepsy sont ce contre quoi nous luttons sans cesse.
Tout d'abord nous luttons fermement contre le rap, cette 'musique' de décérébré. Nous haïssons ces groupes de sous-culture musicale, qui nous montrent une fausse vision de notre société actuelle. La vie, ce n'est pas les grosses bagnoles et les putes dans une piscine. Les émeutes dans les banlieues rythmées par de la musique prônant les violences urbaines (cf. sample de 'Kill the Rappers One by One') me dégoutent.
Ensuite nous luttons aussi contre toutes les religions rythmant le monde dans lequel nous vivons. Je pense que la religion a été faite pour les personnes limitées, complexées et faibles. Comment peut-on croire à ces conneries purement imaginaires qui constituent une aide psychologique pour les personnes défaillantes. Elles n'ont plus leurs places dans le monde actuel qui évolue de jour en jour par de nombreuses découvertes scientifiques démontrant encore une fois le disfonctionnement et l'absurdité de ces religions.


Quelles ont été les réactions du public à la sortie de 'Kingdom of Insanity', ainsi que lors de vos prestations live ?
Akasha: Chez les métalleux, les réactions ont été très bonnes pour le moment, d’ailleurs on ne serait pas en train de répondre à cette interview si elles ne l’étaient pas. Chez les rappeurs ou les punks par contre, les réactions sont, on se le doute bien, moins bonnes.

Ghazkhull : Nous avons reçu beaucoup de retours de métalleux très contents de nos prestations et de notre album. D’ailleurs, j'en profite pour les remercier de leur soutien.
Ensuite, j'ai reçu des mails et des menaces par de nombreux rappeurs de notre région, je leur répondrais juste que ce n'est pas pour ça que l'on arrêtera et que l'écriture de 'Kill the rappers One by One (part 2) : The Massacre Continues' est fin prête. Et comme je dis toujours, si ces personnes veulent de la musique tolérante, ils n'ont qu’à écouter du Céline Dion.


PARLONS UN PEU D'AVENIR… Parlez-nous un peu de vos projets et de vos objectifs pour les prochains mois. Vous êtes notamment à la recherche d'un label…
Akasha: Oui, on a besoin d’un label et si possible un distributeur car pour le moment tout le pressage et l’enregistrement ont été faits à nos frais. On vend nos disques à la Fnac ou à Leclerc mais rien de plus, c’est pour cela qu’on a besoin d’un intermédiaire pour sortir un peu de notre bled parce que Internet n’est pas forcement le meilleur moyen de communication dans la scène extrême française.

Ghazkhull : En effet, nous recherchons activement un label qui nous permettra de nous faire connaître dans la France entière. Nos albums sont pour l'instant en vente à Pau (64) chez les gros disquaires et sur notre site internet. C’est pour cela que l'on a besoin d'un label pour nous épauler dans notre démarche. Sinon, dès novembre prochain, nous jouerons avec Nightmare, Hydrogyn, Freedom Call et Kragens lord du passage du Hellfest Tour à Pau.


Les claviers n'interviennent que de manière très sporadique dans votre musique. Un usage plus intensif de cet instrument pourrait-il constituer une piste d'évolution pour le futur ?
Akasha: Etant donné que c’est moi qui ait enregistré les claviers, je ne pense pas qu’ils vont revenir beaucoup ou du moins pas en instrument principal. Quelques parties de synthé apparaissent déjà dans les nouvelles compositions mais elles ne seront pas majoritaires et pas jouées en live.


Les plupart des paroles de 'Kingdom of Insanity' sont écrites en anglais. Pourra-t-on imaginer un album d'Inepsy entièrement écrit en français ?
Ghazkhull : C'est une question que je me suis posé il y a pas longtemps. Pour l'instant, la majorité des chansons sont écrites en Anglais, mais pour le prochain album je garantis qu'il y en aura en Français. D’ailleurs je viens de finir d'écrire 'Kill The Rappers (part 2): The Massacre Continues' qui, figure-toi, est écrite en Français. Par contre, je ne pense pas faire un album entièrement écrit en Français pour l'instant, j'aime beaucoup trop la langue de Shakespeare.


Et comment voyez-vous Inepsy dans 10 ans ?
Akasha: Sûrement alcooliques, cancéreux ou je ne sais quoi. Ou peut-être pour la promo du 10ème album aux Etats-Unis … Ou les deux …

Ghazkhull : Très difficile à dire. Les membres d'Inepsy seront toujours fidèles à eux même je pense. C'est à dire sympas, débiles et fêtards. Et puis si ca se trouve, on fera la première partie de Lorie au Zénith de Paris !!!


L'ESPRIT DU MÉTAL SELON INEPSY Notre webzine s'appelle Spirit of Metal. Alors, question incontournable, que représente pour vous l'Esprit du Métal ?
Akasha: L’Esprit du Metal est très fort, plus que dans n’importe quel style musical. Le fanatisme métalleux montre que le métal est un style très prenant, couvrant tous les âges, tous les sexes, dans tous les pays. Je trouve aussi que cela caractérise bien le Black Metal, où règne un esprit, une ambiance à la fois malsaine, torturée mais aussi grandiose. Ecouter un morceau d’Immortal peut vous plonger directement dans une montagne blanche avec des sapins, des vallées, des lacs gelés … Alors que écouter du rap ne nous fait pas forcement imaginer les banlieues du 93 (déjà faut-il en avoir envie!!)

Ghazkhull : Je pense que l'esprit du métal célèbre ce que nous rejetons tout en nourrissant nos craintes. C'est un univers ouvrant de nouvelles perspectives qui vont au delà de notre quotidien de façon excitante. Pour moi c'est une libération qui me permet d'oublier mon stress quotidien. C'est une chose qu'il faut ressentir, un sentiment de puissance avec des frissons sur tout le corps. C'est ce que je ressens en écoutant de magnifiques solos de Scorpions ou de Dream Theater ou encore en lisant les paroles de Famine dans Peste Noire par exemple, ce sont toutes ces choses qui me transcendent et qui selon moi forment L'Esprit du Métal.


LE MOT DE LA FIN… Cet entretien touche à sa fin. Merci pour le temps que vous y avez consacré. Je vous laisse libre de conclure comme vous le souhaitez…
Akasha: Bon eh bien, je dirais pas mal de choses illogiques ici: tu payes du cul? Ca suce du steak,ça m’en bouche une couille et cette interview fut très slites …

Ghazkhull : Moi je dirai tout simplement : GO GO Power Rangers !!!

*Une petite pensée pour Lord Komrok et Lord Uthar qui n'ont pas pu être présents lors de la rédaction de cette interview

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interview réalisée par Vinterdrom

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Morda - 16 Octobre 2007: F*cking Posers !!!

Ghazkhull - 16 Octobre 2007: lol

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