Merci à eux
Bonjour Heliantha, Bonjour Audrey, vous vous présentez ma chère ?Bonjour, je suis la chanteuse du groupe de métal progressif symphonique lillois Héliantha.
Je suis ici dans le cadre du Helle's On Stage V
Pour ce qui est du métal symphonique, il y a beaucoup de demandes et beaucoup de groupes, n'est -ce pas trop difficile de choisir cette voix en ce moment ?
Nous avons tendance à ne pas faire un métal symphonique pur, nous avons vraiment des influences très variées, nous piochons aussi bien dans le métal symphonique, la musique classique, le jazz.. nous essayons d'être très éclectique dans nos choix, de faire notre propre style plutôt que de reprendre des clichés déjà joués par la plupart des groupes de métal sympho. Nous cherchons à être original en reflétant un état d'esprit bien particulier.
Ce n'est pas facile car des gens ont des apriori« vous êtes une chanteuse, vous chantez du métal »...donc tout de suite, c'est Nightwish, Epica ..et vous êtes tout de suite comparée à ce style de musique, ce que je ne trouve pas forcément bien , ni pertinent puisque les gens passent à coté de certaines choses. Nous avons joué déjà avec de nombreux groupes à chant féminin , et vraiment il y a de la musique très variée et qui à sa place sur la scène musicale métal.
Il y a de très bonnes productions dans le métal français, de part votre situation géographique à Lille et donc à proximité de la Belgique (Où on trouve également de très bon groupes), cela vous ouvre-t-il plus facilement des porte vers divers festivals ? On est-ce plutôt un inconvénient ?
Pour nous, c'est un avantage, on essaie de multiplier les da
tes en Belgique parce que le public y est assez réceptif à notre style de musique. Un public d'ailleurs assez exigeant ce qui nous permet de placer la barre plus haut. Nous avons déjà joué avec Azylya et nous rejouerons avec eux au mois de novembre. Le Helle's on Stage, pour vous, est-ce plus un challenge ou plutôt un partage ?
Un peu des deux, d'une part parce que nous jouons surtout dans des petites salles assez proche de chez nous et nous avons rarement l'occasion de jouer dans des salles de cette ampleur; Mais c'est aussi l'occasion de découvrir un nouveau public, de nouveaux groupes, de faire découvrir notre musique aux gens qui n'habitent pas dans le nord.
Vous pouvez nous décrire votre EP ?
Oui, c'est une démo entièrement auto-produite que nous avons enregistré il y a un ans...c'était avec un autre line-up, nous avons un autre claviériste maintenant et nos compositions ont pas mal évolué depuis...
Notre EP « Manea » est composé de trois titres, comment dire...assez « filaire » les titres et la musique sont lié pour garder l'atmosphère mélodique. Bon, c'est du fait maison, et nous ne sommes pas des ingénieurs du son. Mais ça nous permet d'avoir un support de diffusion, de nous faire connaître.
En ce moment, nous sommes en train de composer un album qu'on espère voir sortir...assez rapidement (rire)
Donc voilà une bonne nouvelle! Plus besoin de vous demander si vous avez d'autres projets dans l'immédiat ! (rire)...Alors ...que pensez vous de la situation du métal dans notre beau pays, et notamment de son « fort soutien médiatique » ?
C'est vraiment très dur, cette musique n'est absolume
nt pas médiatisée. Et donc pour se faire connaître, c'est mort. C'est aussi pour cette raison que nous nous tournons vers la Belgique parce que là-bas, ça bouge un peu plus, c'est déjà un peu plus dans leur culture. Il n'y a pas cet espèce de boycott comme on a en France sur certains festivals plutôt important de métal !...(Bonjour à Christine Boutin !! Note du rédacteur) Pensez vous parvenir au Métal female Voice , justement en Belgique, dans les années qui suivent?
C'est vrai que ce serait vraiment un de nos désirs, pouvoir participer à un festival de cette ampleur, surtout avec les groupes qui y passent ! Ce serait vraiment un double bonheur, partager notre musique avec des groupes qu'on adore ! ...On verra bien …
Où trouvez-vous vos inspirations ?
Là, c'est vraiment très varié, il y a une grande ouverture d'esprit dans le groupe; par exemple, Lucas pourra je pense mieux répondre à cette question..
Lucas: OK, je la trouve parfois avec la musique que nous écoutons, mais c'est surtout de la recherche, pour ne pas reproduire le style de tel ou telle personne. En fait, je dirais que je la recherche d'avantage en moi plutôt que de la rechercher quelque part .
Les textes, qui s'en occupe ?
Audrey: J'écris la plupart des textes, Mais je vais m'inspirer avant tout de la musique , c'est l'ambiance qu'elle dégagera qui va me conduire à écrire les paroles, sachant que je vais plonger dans de nombreuses référence, qu'elles soient littéraires, poétiques, ou même des textes assez engagés suivant ce qu'on a à dire...c'est selon l'émotion du moment.
Xavier: Merci beaucoup
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interview réalisée par xavier74




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