Hacride

Acteur bien particulier de la scène métal française actuelle, ralliant autant la frange progressive du public que la plus extrême et expérimentale, les poitevins d’Hacride ont, avec « Lazarus », proposé leur album de loin le plus déroutant. Probablement moins violent et syncopé et plus créatif, ce troisième album leur a même ouvert les portes du ProgPower en Hollande, témoignant de la nouvelle orientation du groupe.
A l’heure du bilan d’une longue tournée s’étant étalée sur plus de deux années, Sam (chant) et Mike (batterie) ont bien voulu nous donner leur impression, tout en évoquant à demi-mot un quatrième opus et la situation actuelle du marché avec un œil moins défaitiste qu’à l’ordinaire. C’est donc dans les sympathiques loges du Confort Moderne de Poitiers, devant leur public, que nous nous sommes entretenu avec des musiciens talentueux, sympathiques et souriants. Place à la relève…

[Par Eternalis et Gloryholl]

interview Hacride1 – Salut ! Pour ceux qui ne connaitrait Hacride encore qu’imparfaitement…peux-tu me faire une brève description de l’histoire du groupe ?
Sam : Et bien Hacride joue, comment dire, du métal progressif. Du moins c’est dans celui-ci que nous sommes catalogués aujourd’hui. Nous avons trois albums à notre actif, avec un quatrième en préparation et nous avons sorti l’ensemble de nos albums sur Listenable Records. Voilà pour faire court (sourires).

2 – « Lazarus » est sorti il y a maintenant deux ans. Qu’en penses-tu avec le recul ? Y a-t-il des éléments que tu changerais si tu en avais la possibilité ?
De but en blanc, je dirais non. Chaque album a vraiment été différent pour Hacride, de « Deviant Current Signal », « Amoeba » et « Lazarus », on a toujours voulu créer et proposer des choses nouvelles pour le groupe. Je pense qu’il y a des choses perceptibles sur l’album mais j’aime beaucoup l’idée d’inconnu qui y habite. Lorsqu’on l’a composé, nous ne savions pas du tout où nous allions, c’était complètement nouveau pour nous et j’espère que le prochain, qui est en pleine préparation, se projètera dans le même contexte.

On se met en danger, on aime ça. Nous n’aimons pas refaire les mêmes choses, que ce soit moi ou Adrien par exemple, on se retrouve vraiment dans cette idée de projeter une nouvelle identité à chaque album. On remet le couvert comme on dit (rires).



3 – « Lazarus » montrait un visage plus ouvert et créatif, progressif même. Moins dans la mouvance de groupe tels que Meshuggah ou Strapping Yound Lad. Est-ce que vous sentiez que vous alliez vous enfermer si vous ne changiez pas ?
Complètement. Il y a aussi eu une période en France où il y a beaucoup de groupes qui sont sorti avec ce genre de musique. Nous nous sommes dis que si nous continuons à ressortir toujours la même formule « 2010/2011 », ça n’aurait aucun intérêt et que, comme tu dis, nous allions nous enfermer. C’est aussi ce que nous aimons chez les artistes, qu’ils se renouvellent, que chaque album soit un voyage et sur « Lazarus », nous avions vraiment envie de quitter cette orientation. « Amoeba » proposait déjà un côté flamenco, des passages instrumentaux et après, nous avons littéralement plongé dans cette expérimentation.



Nous voulions nous démarquer de tous ces groupes où il y avait toujours cette syncope à la Meshuggah, ces moments un peu facile si tu vois ce que je veux dire, bien que jouer du Meshuggah ne soit pas facile du tout (rires). C’était vraiment le genre de stéréotypes que nous voulions éviter. Il y avait une tendance et il fallait en sortir.



4 – « Awakening » est un morceau plus atmosphérique, mais avec un passage incroyablement technique sur le break…comment placez-vous ce genre de passage ? Cette polyrythmie ?
C’est surtout Adrien qui compose donc il nous amène pour commencer un morceau quasi complet, avec les arrangements, la batterie. Il n’y manque que le chant…et cette fois, il y avait une plage comme ça. La question était plutôt de savoir si ce morceau avait sa place dans l’identité « Lazarus » et la réponse fut oui car chacun a pu s’exprimer dessus.

Moi-même, j’ai hésité car il y avait beaucoup de chant clair et je n’étais pas très à l’aise avec ça au début, et j’en ai été très content car j’ai réussi à m’approprier la composition. La cohérence de l’album n’était pas corrompue, car je pense que ça fait du bien, sur un album long, d’avoir un morceau plus calme, plus posé. Adrien avait cette vision, et il s’est avéré que c’était le bon choix.





5 – Comme tu l’évoquais tout à l’heure, vous avez un nouvel album en prévision ? Peux-tu déjà me dire des choses dessus ou est-ce encore trop prématuré ?
On travaille dessus. Adrien a déjà beaucoup travaillé, il doit déjà avoir plus d’une heure de musique. On continu sur cette démarche progressive, en pensant aller encore plus loin que « Lazarus ». Ca ne s’oriente pas sur une musique forcément typé violente, pop ou mélodique…ça semble être encore bien différent de ce que nous avons déjà proposé par le passé. « Wait & See » comme on dit…

6 – Vous avez beaucoup tourné pour promouvoir « Lazarus ». Qu’est-ce que vous ressortiriez de ces longs mois passés sur la route ?
C’est difficile à dire comme ça. Etre sur scène est toujours très enrichissant, car il permet de voir l’impact de ta musique en direct. Mais c’est aussi beaucoup d’énergie, d’investissement, de temps. Paradoxalement, c’est aussi très dur financièrement de tourner continuellement, car même si certains ne s’en rendent pas compte, c’est vraiment difficile d’aller loin pour jouer, même si ce sont beaucoup d’opportunités. Car outre le fait de jouer, c’est très enrichissant, ce sont des rencontres et des expériences.

La scène a permis également de roder notre style, de nous affirmer, de savoir exactement ce que nous voulions faire à l’avenir. Beaucoup le disent mais il est indéniable qu’entre la première et la soixantième date, la différence est réellement énorme.



7 – Vous êtes affiliés à toute la nouvelle scène française : Gojira, Dagoba, Klone, Mistaken Element, Eryn Non Däe…que te fais l’idée de penser que vous êtes un moteur pour le métal français ? Une locomotive ?
C’est dur comme question (rires).



Mike : On ne s’en rend pas compte en fait. Par exemple pour moi, avant d’être dans Hacride, il faisait partie des leaders c’est clair.



Sam : Pour moi par exemple, Dagoba est plus un moteur car ils jouent beaucoup, ils sont surement plus pro que nous car ils sont là depuis plus longtemps mais il y a aussi la notion de moteur au niveau du style, sur l’aspect artistique. Pour ceux qui pensent que nous le sommes, tant mieux mais si on prend l’exemple de Dagoba, je pense qu’ils sont présents. Ils ont fait des premières parties de Metallica par exemple et nous n’en sommes pas encore là.

Ensuite, être présent, je pense que c’est aussi car nous avons été très présent, et je pense que nous avons peut-être focalisé l’attention sur cette différence artistique justement.



Mike : C’est difficile de l’intérieur en effet. Au contraire, c’est à toi que nous devions poser la question.



8 - C’est justement parce que je l
interview Hacridee pense que je demandais votre avis (rires)
Sam : Oui…et bien merci (rires). Non c’est vraiment dur de répondre…

9 – La scène française a aujourd’hui réussi à s’extirper et se veut de plus en plus originale. Elle ose, ce qui a permi à Scarve (R.I.P) ou Gojira d’exploser en dehors de nos frontières. Que penses-tu de notre scène et des infrastructures en France ?
Il y a tout de même des salles officielles qui accueillent beaucoup de monde. Nous avons fais le MetalRide par exemple à Nancy, qui avait presque 1500 places. Il y aussi le Bikini à Toulouse qui est une très belle salle même si parfois, le lendemain, nous allons nous retrouver dans un vieux squat !

Après, il ne faut pas croire non plus qu’il n’y a que de belles salles en Europe, ce serait complètement faux. En revanche, en France, la différence est surtout que nous ne sommes pas aidés et que les subventions pour le métal sont quasi nulles. Le rapport au métal est différent.

Tu as plus de facilités si tu fais de la pop, de la chanson française ou de l’électronique.



Mike : Tout dépend aussi de la région. Je sais qu’à Lille, nous sommes beaucoup plus aidés que dans le sud par exemple. Il y a énormément d’aides et c’est en venant par ici que l’on se rend compte de toutes les aides que nous pouvons avoir. Le fait que nous ne soyons pas médiatisés n’est pas simple non plus…ça reste très marginal, mais c’est aussi nous qui le voulons.



Sam : Si on prend le Hellfest, avec plus de 30 000 personnes par jour, on peut aussi voir que le métal n’est pas complètement anodin ni oublié. On ne peut pas dire que ça ne touche personne quand plus de 60 000 personnes se déplacent sur 3 jours pour un festival…



10 – Tu évoquais tout à l’heure Listenable Records. En effet, tous vos albums sont sortis chez eux…le nouveau aussi j’imagine. Comment expliques-tu cette stabilité à l’heure où les groupes changent de label comme de chemise ?
Sam : C’est simple…ce sont eux qui nous on donné en premier l’opportunité. Ils nous ont signé dès le premier album, ce qui est aujourd’hui très rare. Du coup, on a continué avec eux parce que tout se passait très bien, sans problème. Ils croient en nous, on croit en eux…tout est aussi simple que cela.

Nous avions un contrat sur trois albums et je suis convaincu, sincèrement, que si une grosse major était venu nous voir, nous n’aurions rien fait car c’est un peu comme une famille. Nous avions déjà une image comme ça du label avant et ça c’est confirmé avec le temps. Après, justement, rien n’est encore fait pour la suite donc tu vas peut-être un peu vite en besogne (sourires).



11 – Olivier Laffond a quitté le groupe début 2010 parce qu’il est devenu papa. Comment t’es tu retrouvé batteur de Hacride ?
Mike : Et bien Oliver n’a pas été disponible en 2007 pour une tournée en Espagne avec Dying Fetus et nous avions un ami en commun. Je ne connaissais que « Perturbed » à l’époque du groupe, j’étais en vacances donc j’ai dis « Allez, ça roule ». Je suis rentré chez moi et là, j’ai compris le problème (rires).

Ensuite, lorsqu’il s’est retrouvé indisponible à la fin de l’année, il a naturellement fait appel à moi, nous avons répété, tout s’est très bien passé. Et naturellement, Olivier a avoué qu’il ne pourrait pas revenir et comme tout s’est vraiment très très bien passé, nous avons décidé de continuer comme ça, de rester à long terme dans le groupe.

De plus musicalement, c’était vraiment ce que je voulais faire.



12 – Vous avez fait énormément de concerts…quels sont les moments marquants de la tournée ? Des anecdotes ?
Sam : Le MetalRide de Nancy avec Amon Amarth était énorme. La salle était blindée, les gens nous attendait, c’était vraiment énorme même si nous avons eu pas mal de merdes au niveau des balances.

Le progPower en Hollande aussi, en première partie d’Evergrey, était très enrichissant. Nous n’étions pas du tout attendu, surement parce que plus « méchant » que les autres groupes de l’affiche…les gens ne nous connaissait pas forcément et ça a fait « bam » une fois sur scène, c’était excellent ! C’était génial, on le ressentait sur scène, on sentait une alchimie sur scène…il y avait une osmose avec le public sublime. Plein de gens sont venu nous voir pour nous dire que c’était super !



Mike : On s’est aussi dit que finalement, on touchait plus le public progressif qu’on le pensait. Les gens n’ont pas peur des structures alambiqués, des morceaux de vingt minutes, des passages techniques…c’était donc très naturel.



Sam : En Norvège aussi, la première avec Mike, où on ouvrait pour Enslaved.



Mike : Ah oui c’était épique…la batterie de deux mètres trente de black métalleux. Ils nous invitent mais j’étais paumé sur sa batterie (rires).





13 – « To Walk Among Them » est un peu devenu LE morceau d’Hacride, très épique et progressif. N’avez-vous pas eu peur de débuter l’album avec ce pavé de quinze minutes ? Pourquoi ce choix ?
Sam : Si si évidemment. On hésité jusqu’au dernier moment. Comme je te disais, on était tellement dans l’inconnu que lorsque nous rentrions de nos cessions d’enregistrement, nous nous disions « putain mais c’est de la merde ce que nous faisons ».

Et finalement, c’est vraiment après, quelques semaines plus tard que je l’ai réécouté et que je me suis dis, après avoir eu des frissons partout, « on a touché quelque chose de spécial ».

Après, oui, il y avait un risque. Il y avait le risque que les auditeurs n’écoutent pas le reste de l’album, se fasse chier ou simplement se disent qu’Hacride avait trop changé. Dans ce cas, ils pourront toujours retourner sur « Amoeba », plus rentre-dedans, plus calibré et voilà, nous n’avons aucun problème avec ça. Certains nous préfèrent aujourd’hui, d’autres non…c’est ainsi.





14 – Jouer à Poitiers doit toujours être spécial pour vous ? Que ressens-tu quand tu parcours les villes du monde pour revenir ici ?
Sam : Officiellement je suis Niort, Mike est de Lille…les deux poitevins sont parti comme tu le vois (rires). Ils vont revenir évidemment pour le concert (rires).

Mais oui, c’est toujours plus stressant de revenir ici. Les gens ont une autre vision sur nous, ils nous on vu nait
interview Hacridere. Alors que forcément, tu vas à Berlin ou en Inde, comme nous l’avons fait, ce qui était énorme d’ailleurs, un souvenir immense et aussi un périple pas possible, les gens ne te connaissent pas. Tu viens, tu joues…ils te jugent uniquement sur ta musique, et c’est un autre confort.



15 – Quels sont les artistes que vous écouter en ce moment et qui t’inspires ?
Sam : on a tous des influences un peu différentes donc chacun va écouter ses propres choses.



Mike : Moi ma plus grosse claque de l’année dernière, et encore en ce moment, c’est Karnivool, à tout point de vue. Les classiques évidemment, les Meshuggah et compagnies mais à côté, je vais écouter assez peu de métal. Plutôt du Radiohead, Sigur Ròs, la Folk…on est tellement dans le métal finalement que quand on rentre chez nous, on a envie de se poser et de s’aérer la tête.

Après, du point de vue de mon jeu et de la composition, je dirais Tool et Karnivool sans hésitation.



Sam : Moi j’ai adoré le dernier Deftones également. J’avais lâché le groupe et le dernier me parle énormément. On va ouvrir aussi pour la reformation de Coroner, qui est un groupe que j’adore. C’est de la bombe atomique ce qu’ils ont réalisé, même s’ils ne sont pas énormément connu…ils ont un parcours un peu similaire à Cynic je trouve, chaotique mais exceptionnel. Ce sont des groupes que je réécoute toujours avec plaisir.



16 – J’ai discuté récemment avec Antony de Kalisia et il m’a dit de te passer le bonjour si je te croisais. Que veux-tu lui répondre ? Un petit mot au sujet de Kalisia ?
Sam : L’enfoiré (éclat de rires).

Et bien…c’est quelqu’un que je connais depuis très longtemps, on a répété dans un local quand il avait encore 15 ans à Niort et je suis vraiment très content de ce qu’il fait aujourd’hui, qu’il soit dans un groupe comme Kalisia. J’ai vu leur live au Hellfest, qui était exceptionnel, et si je peux dire une chose à Anto, c’est simplement de continuer et tout déchirer, car c’est un gars super avec un talent impressionnant.

Pour l’anecdote, sur l’album de l’année de « VS », on s’était revu et on s’était chambré parce qu’il nous dépassait avec leur album. Du coup, j’avais crier au scandale en disant « Mais c’est quoi ce bordel, tu nous dépasses, c’est pas normal » (rires).

Voilà pour la petite histoire…mais j’aime beaucoup Kalisia. Il y a des choses très intéressantes dedans. Ils ont également fait des concerts pour s’arrêter plus tard…et se reformer. Mais j’ai toujours dis que ce batteur ferait quelque chose, donc c’est vraiment super. Il a tout mon soutien.



17 – Comment vois-tu l’avenir d’Hacride ?
Sam : Déjà le prochain album, qui est la priorité pour nous tous. Et ensuite la tournée.

L’expérience que nous avons eu en Inde nous prouve que nous avons des choses à faire là bas, nous avons pris des contacts…il y a un énorme potentiel dans ce genre de pays qui voient finalement peu de groupes. C’est une grosse opportunité.



Mike : On va aussi essayer de faire une vraie tournée, moins de dates isolées parce que c’est quelque chose de très fatiguant. S’organiser autrement pour tenter de faire une grosse tournée globale, marquer un gros coup. Je pense que ça peut-être mieux pour le groupe, qu’il y ait moins de coupure.



Sam : On a aussi besoin de se retrouver en tant que groupe, à jouer dans notre local, se retrouver entre musiciens, transpirer dans une salle comme à 15/16 ans et voir qu’il se passe quelque chose entre nous.

On sera de toute façon à fond sur l’album cet été. On en fera le maximum et on verra ce qu’il en ressort.



18 – Comment vois-tu le marché actuel de la musique et ta situation en tant qu’artiste ?
Sam : C’est un marché qui a évolué. On dit que le cd se casse la gueule, que le téléchargement va tous nous bouffer…mais l’expérience en Inde était hallucinante.

Personne n’avait le cd là bas. La galette miroir, ils ne connaissent pas…ça n’existe pas, ou alors c’est tellement cher qu’ils ne peuvent pas se les payer. Donc qu’est-ce que tu veux faire d’ici cinq ans ? Ce n’est pas un marché pour eux, alors qu’ils sont un milliard. Donc eux devait trouver un autre système que le cd.

C’est dur pour tout le monde mais il y a des solutions.



Mike : Sans internet, nous n’aurions jamais été en Inde. On arrive là bas, on dit qu’on est dans Hacride et les gens hallucinent. On était connu là bas, les gens nous attendaient et connaissaient les albums, c’était impressionnant. Sans Internet, jamais ça n’aurait été le cas et du coup je ne vais pas les en blâmer.

Ils ont une autre culture, pour eux, le cd est une contrainte. Ils te diront qu’ils peuvent avoir 50 albums dans leur téléphone donc ce n’est pas pour se trainer 50 cds dans leur sac. Ils ne comprendront simplement pas l’intérêt du truc.



Sam : Après c’est clair et net, il y a du négatif. Mais il y a une grande volonté des gens pour écouter du son, se déplacer aux concerts, nous soutenir…c’est une grande histoire de fric. Pourquoi demander à un jeune de dépenser 25€ dans un cd ?



Mike : En plus, il préfèrera toujours mettre 10€ dans son scooter ou son téléphone que dans un cd parce que lui, il aura le moyen de l’avoir gratuitement. C’est l’évidence même. Néanmoins, je pense vraiment que l’objet ne mourra jamais, il reste des collectionneurs, des personnes que ça intéresse. On voit même que le marché du vinyle repart donc… Je suis peut-être utopiste mais je pense que celui qui aime la musique, en parlera, fera passer l’info et si un gars n’achète pas le cd à sa sortie, il attendra trois mois qu’il soit à 10€.

Après c’est clair que le chanteur de variété qui passe sur toutes les télés va voir ça d’une manière négative mais nous, qui ne touchons pas ces médias, sans Internet, nous sommes beaucoup moins connus. Donc il ne faut pas trop y voir que du mal…c’est un outil extrêmement porteur.



19 – Nous arrivons à la fin…si vous avez quelque chose en particulier à ajouter ou un mot à laisser pour vos fans français, je te laisse la fin de cette interview.


Sam : Et bien merci pour l’interview. Ca fait plaisir et j’espère que vous aimerez le concert et surtout, on va vous pondre un putain de nouvel album donc restez bien au courant !

interview réalisée par Eternalis

5 Commentaires

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Eternalis - 20 Mars 2011: Oui, il était un peu timide au début :)
Gloryholl - 20 Mars 2011: J'ai cru que jamais il n'oserait parler :D
Contente d'avoir pu assister à ma premier interview, surtout avec des mecs aussi sympa et modeste ;)
horus62 - 24 Mars 2011: Hacride va sans nul doute devenir un mastodonte de la scène française et je suis fier qu'un groupe de leur envergure nous représente. Bon interview.
Et si ça intéresse, ils seront au Métallurgicales en Juin à Denain près de Valenciennes (59)avec Dagoba et Stratovarius. Ils enchainent les bonnes premières parties c'est que du benef' !
skillet50 - 26 Mars 2011: Bonne interview!
Hacride est un très bon groupe , que je ne connais pas depuis très longtemps mais j'espère , et je pense qu'ils deviendront un des piliers du Metal Français !
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