Firewind

Avoir en interview un musicien comme Gus G est toujours un moment intéressant. Parce qu’il a été un des plus jeunes guitaristes à avoir possédé une guitare signature (chez ESP avant d’avoir rejoint Jackson), parce que son projet Firewind revient avec un nouveau changement de line up pour son 9e album, parce qu’il a été ces dernières années le guitariste d'Ozzy Osbourne et qu’il est passionné de tellement de choses qu’un entretien se termine par une discussion où on parle de musique et de cinéma librement. 

Un excellent moment de plus d’une demi-heure restitué ici pour vous. Suivez le guide. 

[Par Eternalis]

 

Salut Gus ! Comment vas-tu ? Où es-tu actuellement ? Je suppose que tu es confiné également quelque part ?

Je vais vraiment bien et toi ? Je suis avec ma femme à Thessalonique [ndlr : Saloniki en anglais] mais la quarantaine est terminée ici donc ça va mieux.

 

Juste avant de parler de Firewind, revenons un peu sur « Fearless ». Penses-tu que cet album a changé des choses pour toi ? On pouvait presque penser à un groupe avec Dennis Ward et Felix Bonhke pour la tournée, ce qui changeait de tes précédents albums solos ?

C’est intéressant que tu mentionnes cette idée de groupe parce qu’avant que « Fearless » ne sorte, il était question à un moment de le sortir avec un nom de groupe et non sous celui de Gus G. Au final, c’est resté comme ça car mon nom en solo était déjà établi et qu’une tournée était prévue mais tu as complètement raison dans le fait qu’on pouvait voir la chose comme un groupe. C’était vraiment fun d’être un power trio, je n’avais jamais fait ça avant et je garde une super expérience de la tournée qu’on a fait ensemble.

Après, je ne sais pas si ça a vraiment changé quelque chose, je fais souvent les choses par moi-même.

Est-ce que tu as imaginé à un moment continuer comme ça et arrêter Firewind ?

Oui, j’y ai pensé, surtout lorsque le changement de line-up est intervenu. Quand il a été question d’enregistrer de nouvelles chansons, je me suis posé la question mais il est vrai que le nom de Firewind est tout de même assez établi et nous avons des fans qui nous attendaient. Nous avons un son particulier et je crois que je n’étais pas prêt à tout arrêter après toutes ces années.

 

Donc Firewind est finalement de retour, mais sans Bob Katsionis. Honnêtement, quand je pense au groupe, je pense aux duels entre les guitares et les claviers et je le vois comme un membre important du groupe...est-ce que ça a été difficile de faire cet album sans lui ?

Pas vraiment parce que, honnêtement, même si Bob était partie intégrante du groupe comme tu dis, c’était surtout en live et dans l’interaction que nous avions ensemble. En studio, il n’était pas si impliqué que ça dans l’écriture. Bien sûr, il a contribué à notre son avec son jeu incroyable mais généralement, il était plutôt du genre à être le dernier gars à arriver en studio pour enregistrer ses parties de claviers si tu vois ce que je veux dire.

Il apportait parfois des idées de temps en temps mais de moins en moins donc ça n’a pas été si difficile d’écrire ou d’enregistrer cet album sans lui car rien n’a vraiment changé. Je joue un peu de claviers et je voulais revenir à une forme plus rude de ma musique, plus heavy, comme nos deux premiers albums sans claviers où nous étions juste quatre.

Je veux continuer à garder des claviers dans Firewind car j’aime ça mais je souhaitais les utiliser différemment cette fois-ci, plus comme des nappes atmosphériques pour accompagner mes parties de guitares. C’était une bonne opportunité de faire ça puisque Bob voulait se focaliser sur son boulot d’ingénieur du son et c’est pour ça que je n’ai pas chercher à le remplacer. Le reste ne change pas, j’écris toujours la musique, je l’envoie à chacun et ils me donnent leurs avis et on ajuste ensemble. Dans ce sens-là, rien n’a vraiment changé et ce n’était pas plus difficile de créer cet album.

 

« Je pense que quand tu as créé ton propre style, un son personnel et que les gens arrivent à t’identifier, c’est comme peindre un tableau d’ensemble qui petit à petit prend de l’ampleur mais cela reste la même peinture. »

 

Il y a donc beaucoup moins de claviers sur l’album et c’est bien plus puissant ! Je pense à « Devour » qui est l’un des morceaux les plus puissants que tu es jamais écris !

Oh, merci beaucoup mec ! J’aime beaucoup ce genre de chanson et de tempo élevé, comme « Burning Earth » par exemple. Je pense aussi que « Devour » est une des plus intenses que j’ai composé et je l’adore !

 

Quelles sont les différences entre travailler avec Herbie et tes précédents chanteurs ?

La chose importante était que je voulais un chanteur qui puisse s’impliquer dans le groupe pour l’écriture des textes et des mélodies. J’en ai discuté avec Dennis Ward parce que j’avais écrit des textes pour « Fearless » mais je lui disais que je n’étais pas un grand parolier et qu’il était vraiment important que le chanteur puisse travailler avec moi en ce sens, comme je le faisais avec Apollo par exemple qui s’impliquait beaucoup dans les lignes vocales.

Donc quand j’ai commencé à parler avec Herbie, par l’intermédiaire de AFM, je lui ai demandé s’il pouvait écrire des choses sur ma musique. C’est marrant que tu parles de « Devour » parce que c’est la première chanson sur laquelle il a travaillé avec moi. Je lui ai envoyé les riffs et je lui ai demandé s’il pouvait écrire une mélodie dessus. Le lendemain, il avait carrément un texte et tous les vocaux d’imaginer ! Il ne s’appelait pas « Devour » au début mais la mélodie était là et j’ai été soufflé par le résultat parce que ça sonnait parfaitement !

 

Herbie a une voix vraiment puissante et l’album renvoi en ce sens aux trois premiers albums, parce que Stephen Fredrick et Chity Somapala avaient ce type de voix. Est-ce que tu es d’accord avec ça ?

Oui je suis complètement d’accord. Une des raisons pour laquelle j’ai voulu que Herbie soit avec nous est qu’il me rappelait la voix de Stephen Fredrick plus particulièrement.

Tu sais, pour moi, Stephen est l’un de mes chanteurs préférés et j’adore cette époque de Firewind. Je voulais revenir vers cette vibe et c’est pourquoi Herbie était le chanteur idéal. Mais c’est un chanteur très versatile. Quand tu écoutes une ballade comme « Longing to Know You » qui est très mélodique ou « Orbitual Sunrise » et son ambiance plus cinématographique et dramatique, il insuffle une puissance à tout ce qu’il chante. Quand je l’ai entendu la première fois avec Sinbreed, je me suis dis « Whaoo, c’est le chanteur avec lequel j’ai toujours voulu écouter Firewind ». Je suis très heureux de l’avoir dans le groupe.

 

Est-ce qu’il n’est pas trop difficile pour Herbie de chanter les morceaux d’Apollo car ils ont une voix très différente ?

Pas du tout en fait. Lorsque j’ai fait l’audition d’Herbie, je lui ai demandé de chanter le morceau “Head Up High” [ndlr : de l’album « The Premonition »] et ça sonnait super. C’était une sorte de test et je me disais “Si tu peux chanter “Head Up High”, c’est un bon signe” (rires). 

 

La plupart du temps, lorsqu’un groupe sort un album éponyme et que ce n’est pas le premier, c’est qu’il s’agit d’un disque important comme Metallica, Stratovarius ou Dream Theater. Vois-tu cet album comme une sorte de renaissance ?

Absolument. C’était l’idée générale d’avoir uniquement le nom du groupe. Je pense que ce groupe a eu plusieurs renaissances puisque nous avons eu beaucoup de changements de line up mais cette fois, c’était vraiment important. Bob partait, je voulais du changement avec moins de claviers et réinventer le groupe en me disant ce que je ferais si je créais le groupe en 2020. 

J’ai voulu intégrer des éléments du passé avec des trucs plus modernes que je n’avais encore jamais faits. C’était le moment parfait pour un album éponyme. 

 

« Oui, j’y ai pensé [à tout arrêter]. Je crois que je n’étais pas prêt après toutes ces années »

 

Il y a beaucoup de solo sur cet album, parfois deux, trois ou quatre parties sur certains morceaux. Je suppose que tu as cherché à te faire plaisir !

Tu sais, j’en ai parlé aux autres et ils m’ont dit que j’étais plutôt du genre “Plus, c’est mieux” (rires). Donc je me suis lâché. C’est une autre chose sur laquelle j’ai discuté avec Dennis pendant que nous enregistrions et il m’a dit qu’il fallait que je fasse ce que je pensais être le mieux. Il m’a dit que j’avais le niveau pour, que je ne devais pas avoir peur d’en faire plus, d’ajouter des couches de guitares ou de multiplier les solos donc j’ai exploré ça. Tu as raison sur ce point et j’en suis très satisfait. C’est une marque de fabrique de Firewind.

 

Tu ouvres même l’album sur un solo, où on entend presque uniquement toi sur “Welcome to the Empire” ?

En fait c’est une vieille idée dans laquelle j’ai puisé. Je pensais initialement en faire un morceau instrumental pour mon album solo mais, quelque fois, j’ai l’impression qu’un titre n’est pas fini quand il est instrumental et je me disais qu’un titre comme « Welcome to the Empire » avait besoin de vocaux et qu’il pouvait être un titre épique de Firewind. C’était une bonne décision car il y a beaucoup de guitares et de dynamique sur ce morceau et l’ajout de lignes vocales permet de l’aérer et de le rendre encore plus puissant.

 

A côté d’un titre comme ça, il y a un « Space Cowboy » qui m’a fait penser à « Mercenary Man », plus simple et rock n’roll. C’est important de conserver ce genre de titres sur chaque album ?

J’ai toujours aimé ce genre de titres plus simples et rock. Tu en trouves aussi dans mes albums solos et aussi sur les Firewind plus anciens comme tu dis. « Mercenary Man » ou « Falling to Pieces » sont des titres simples et accrocheurs et c’est intéressant à côté de morceaux de power metal beaucoup plus agressifs. Il y a un côté peut-être plus commercial, plus 80s mais je trouve que c’est une grande qualité de notre nouvel album. Passer d’un « Welcome to the Empire » à « Space Cowboy » pour revenir sur un « Devour » ... c’est très varié et frais.

 

Tu as dit par le passé que tes albums solos te permettaient d’expérimenter de nouveaux éléments. Penses-tu que les fans de Firewind n’acceptent pas l’expérimentation ?

Hum...je ne sais pas trop. Nous avons essayé d’expérimenter sur l’album « Few Against Many » mais ça n’a pas si bien marcher que ça (rires). Je pense que quand tu as créé ton propre style, un son personnel et que les gens arrivent à t’identifier, c’est comme peindre un tableau d’ensemble qui petit à petit prend de l’ampleur mais cela reste la même peinture. Il est alors possible d’expérimenter mais dans une moindre mesure. Tu peux introduire de nouveaux éléments de façon légère plutôt que de trop choquer à vouloir tout changer.

Je pense par exemple que cet album contient tous les éléments que les fans aiment d’un album de Firewind mais contient assez de nouveautés pour ne pas choquer tout en ne sonnant pas répétitif. Il devrait faire plaisir aux fans existant et pourrait même nous en faire gagner d’autres.

 

Les fans de power metal sont compliqués car ils se plaignent quand les groupes font toujours la même chose mais aussi quand ils cherchent à innover. Les groupes ne savent pas quoi faire !

(rires) Tu as raison c’est vraiment compliqué. C’est la même chose pour tous les groupes, qu’ils soient petits ou gros dès qu’ils ont des albums derrière eux et qu’ils commencent à créer une attente. Certains voudraient toujours entendre un best of et d’autres toujours de la nouveauté et tu dois faire attention avec tout ça. Je ne sais pas, il ne faut pas trop se poser de questions même s’il faut garder en tête ce que les gens attendent un minimum de toi.

Si je prends l’exemple de notre précédent album, « Immortals », il était vraiment différent mais les gens l’ont vraiment accepté.

 

« J’adore la science-fiction ! [...] Quel putain de film, Interstellar ! »

 

C’était un concept album, ce qui donne une couleur différente.

Oui c’est vrai et c’était nouveau pour nous. A ce point de notre carrière, c’était intéressant d’en écrire un sur nos origines, sur la Grèce et ses guerres. Avant, nous avions tenté avec « Few Against Many » de sonner différemment, plus moderne et il y avait, maintenant que j’y pense, un côté plus américain et les fans n’ont pas vraiment adhérés.

Je pense qu’il ne faut pas trop analyser tout ce que tu fais et surtout donner le meilleur de toi-même. Malheureusement, je pense beaucoup à ma musique (rires). Quand le nouvel album s’est écrit, je me suis demandé si on devait proposer un nouveau concept ou s’il ne fallait pas car les gens diraient que nous l’avions déjà fait. Des fans nous ont dit qu’il fallait que nous en fassions un sur la mythologie grecque. J’ai réalisé qu’il ne fallait pas car ça n’aurait pas été vrai ni sincère parce que la musique qui venait en moi ne collait pas à cette atmosphère.

 

En parlant de concept. Tu expliques dans le dossier de presse que trois chansons sont connectées : « Orbitual Sunrire », « Longing to Know You » et « Space Cowboy » évoquent « la surexploitation de la planète vue à travers les yeux d’un astronaute solitaire, en orbite autour de la Terre dans sa capsule spatiale ». En lisant ça, j’ai immédiatement pensé à Interstellar de Christopher Nolan ... as-tu été inspiré par ce film ?

Oh mec, je n’ai jamais vu ce film...c’est celui avec Brad Pitt [ndlr : Non, ça c’est Ad Astra. Il s’agit de Matthew Mcconaughey]. Ah oui, je vois le film mais je confondais...tu peux juste me rappeler ... [ndlr : Je lui explique le scénario, la conquête d’un nouveau système à travers le trou de verre et il s’exclame] Mais oui, totalement, quel putain de film ! Interstellar ! Bien sûr, avec la planète de vagues ! J’adore la science-fiction mais je regarde tellement de films que j’oublis les noms (rires). J’adore L’Odyssée de l’Espace, Blade Runner ou Dune. J’ai encore regardé Dune il y a trois jours d’ailleurs !

 

Tu sais qu’il y a nouveau l’année prochaine par Denis Villeneuve, qui a réalisé le nouveau Blade Runner ?

Oui j’ai vu ça et je l’attends. Je suis très excité par ce remake car c’est un film très difficile à faire.

Pour revenir sur ces trois chansons, je voulais quelque chose en lien avec la science-fiction et j’en ai parlé avec Herbie. Je me suis dis qu’il allait écrire un texte mais il m’en a proposé trois (rires). On s’est dit que nous n’allions pas écrire un concept mais établir un lien entre trois chansons, comme un petit concept dans l’album. Ça parle d’un astronaute, de ses émotions à propos de la Terre, de l’humanité, de sa famille qui lui manque. Ce sont des émotions que chaque être humain peut ressentir mais cette fois-ci, c’est à travers les yeux de quelqu’un qui n’est pas sur Terre, qui nous regarde d’en haut.

C’est important pour toi de parler de l’état de la Terre ? Pas forcément de l’écologie mais plutôt de ce que nous faisons de notre planète ?

Je suis de plus en plus intrigué par ce que nous faisons, jour après jour. « Burning Earth » évoquait déjà le même sujet et c’était il y a plus de quinze ans. Je ne suis pas un écologiste, je ne suis pas militant et je ne me prends pas pour Greenpeace (rires). Mais j’y pense beaucoup, tous les jours et Herbie pense la même chose que moi. Je trouve que c’est un sujet fort et que cela renforce les chansons. Je préfère ça que de parler de fête ou de baiser des nanas.

 

Complètement différent : tu as quitté Century Media pour AFM. Est-ce que ça change quelque chose pour toi ?

Hum ... et bien ... [ndlr : il hésite] ... nous avons un allemand dans le groupe donc c’est plus facile (rires). Ils sont ... ils ne sont pas aussi gros que Century Media qui fait partie de Sony et qui est devenu un truc énorme. Je pense qu’AFM est plus solide pour un groupe comme Firewind car ils sont spécialisés dans le power et le hard rock. Les gars sont passionnés, ils avaient vraiment envie de travailler avec nous et ils étaient très motivés. Nous sommes un « top band » pour eux et c’est important pour moi de savoir qu’ils considèrent le groupe. Pour Century, nous n’étions qu’un groupe de plus. Je préfère un label un peu plus petit mais qui aura les moyens de nous faire voir, qui misera sur nous et qui nous permettra, évidemment, de passer à un niveau encore supérieur.

 

Et AFM aime beaucoup les éditions limitées ! Cet album sort en digipack et il y aura une édition orange ou rouge/argent du vinyle. Je suppose que tu aimes ces objets pour ta musique ?

Je trouve ça super cool. Les fans sont toujours contents avec ces éditions limitées et c’est quelque chose qui permet d’avoir un objet différent et collector. Quand j’ai vu les visuels, j’étais super excité de savoir qu’il y aurait autant de choses. J’aimerais avoir un boxset parce que AFM en fait souvent. Nous verrons pour le prochain album !

 

Comment écoutes-tu ta musique ? Streaming ? Cds ? Vinyles ?

Majoritairement Spotify car je voyage beaucoup. La musique digitale en haute qualité a un meilleur rendu que la musique analogique même si j’adore les vinyles. J’en écoutais beaucoup quand j’étais un gosse mais aujourd’hui, je préfère tout mettre dans mon téléphone car c’est plus pratique quand je suis dans les transports (rires). C’est plus facile de découvrir des groupes aussi.

 

Tu découvres encore de nouveaux groupes ? Qu’est-ce que tu écoutes la plupart du temps ?

Et bien ... les mêmes albums qui me rendent heureux. Des vieux trucs (rires). J’écoute mes Black Sabbath préférés, du Satriani, du Vai, du Gary Moore ... Je check aussi les nouveautés mais je reviens souvent aux mêmes albums.

 

« J’ai appris tellement de choses [avec Ozzy]. J’ai appris à être un meilleur musicien, à un être un meilleur professionnel »

 

Comment se porte le metal en Grèce ? Y a-t-il de jeunes groupes là-bas ?

Dans les grandes villes oui. La scène stoner rock est très grosse ici et beaucoup de groupes de metal.

 

Dernière question avant de te laisser tranquille ! Qu’as-tu appris durant ta collaboration avec Ozzy ? Est-ce que tu as appliqué ça à Firewind ?

J’ai appris tellement de choses. J’ai appris à être un meilleur musicien, à un être un meilleur professionnel, à bien se présenter également et à être à l’heure. J’ai aussi appris à faire beaucoup de répétitions car le groupe d’Ozzy en fait beaucoup alors que ce n’est pas vraiment le cas avec Firewind (rires). J’ai beaucoup apprécié ces moments et je souhaite en faire plus à l’avenir car c’est important pour la cohésion d’un groupe et être prêt sur scène. Tu seras toujours meilleur dans ces conditions là et c’est évident que ces enseignements me seront utiles à l’avenir.

 

Tu as écouté son nouvel album ?

Evidemment, il est très bien !

 

J’espère qu’on vous verra bientôt sur scène ! Je ne t’ai pas posé la question mais je suppose que tu n’as aucune idée de quand vous pourrez jouer ?

Absolument aucune. On ne sait pas du tout ce qui va se passer cette année. Nous allons reprogrammer toute notre tournée américaine pour l’année prochaine et nous espérons pouvoir jouer en Europe très bientôt. Nous ne pouvons que prendre notre mal en patience. Prends soin de toi !

interview réalisée par Eternalis

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