Eths

interview EthsEntretient avec Steiph (guitare/chant)

Alors, si tu le veux bien, nous pourrions commencer par la traditionnelle présentation du groupe.
Alors, y’a Candice au chant, Greg à la guitare, Guillaume à la batterie, Roswell à la basse, et moi guitare et chant. Et donc ça fait 5 ans qu’on joue ensemble.

 

Donc après 2 MCD, ETHS sort son 1er album. Est-ce que SOMA est différent, ou plutôt dans la continuité des deux précédentes réalisations ?
Je dirais plutôt dans la continuité, non pas très différent, parce que justement ce qu’on dit c’est qu’il faut rester soit même. Nous on sait que ce qu’on fait, ce qu’on compose, on est à fond dedans et on l’enregistre pareil, et pour l’instant les gens nous disent que ça ressemble plutôt bien au groupe.

 

ETHS a toujours développé une musique très noire. D’où vous vient cette influence ?
Ben ça on ne le choisit pas vraiment. Nous on avait un truc en nous et puis la sortir dans la musique, ça nous permet de ne pas avoir à la supporter tout le temps peut-être.

 

Et d’où tirez-vous votre inspiration ?
Ca vient d’un peu partout en fait. Ca peut partir d’un riff, d’un mot, d’une envie. Des fois on se dit « tient, si on faisait un morceau plus comme ci, ou plus comme ça ». Ca part vraiment d’un peu partout en fait.

 


Et y a-t-il un message particulier que voulez-vous faire passer à travers vos compos ?

Non pas particulièrement. Nous on n’est pas trop porté sur les messages. On aime plus faire passer des atmosphères, des ambiances des visions. C’est aussi à l’auditeur de trouver ce qu’il cherche, mais nous on est pas là pour donner un truc, juste pour proposer quelque chose et après chacun fait ce qu’il veut…

 

Toujours à propos de vos compos, l’écoute de votre album m’a beaucoup fait pensé à Otep. Est-ce un des groupes qui vous a influencé, quels sont les autres ?
Otep non en fait pas vraiment. En fait ça fait déjà un bon moment qu’on existe, puisque avant ETHS il y avait déjà un groupe avec juste pas la même basse-batterie et vraiment Otep on a découvert ça alors que ça faisait déjà un moment qu’on jouait.
Arch Enemy nous a nettement plus influencé.

 

Et toi, qu’écoutes-tu principalement ?

interview Ethsr> Moi beaucoup de chose. Et bizarrement, comme je fais de plus en plus de metal, j’en écoute moins à la maison. J’écoute beaucoup d’électronique, j’aime bien le trip-hop, et tout le côté acoustique ; le jazz, les vieux trucs. J’aime bien écouter de tout, mais aussi des trucs plus violents.

 

Alors, une question spécialement pour Candice : comment voit-elle le nombre grandissant de fille dans le metal ?
Elle en est contente. Elle dit souvent qu’elle trouve ça bien que les filles s’intéressent au message et qu’il y est de plus en plus de fille, même dans les concerts on en voit de plus en plus, elle trouve ça bien et c’est une bonne chose.

 

ETHS est ce que j’appel un des fleurons de la scène française. Es-tu satisfait de cette notoriété grandissante, ou en attends-tu plus ?
Je ne sais pas, je n’ai pas vraiment la notion la dessus. C’est clair qu’on a de la chance, mais de là à être un fleuron je sais pas… pour moi le fleuron c’est Lofofora, c’est eux les piliers, ils sont là depuis longtemps et après nous on fait notre musique et c’est vrai qu’on a de la chance que ça plaise à pas mal de gens. Nous on est sincère, on travaille dur, on en est content et on vit cela au jour le jour. Plutôt que de penser à l’avenir, on préfère profiter au maximum de ce qui se passe maintenant qui est déjà une grande chance.



Ben à propos de grande chance, vous venez donc de signer chez Sriracha Records. Cela va vous ouvrir de nombreuses opportunités non ?
Oui carrément. Déjà au niveau de l’album, de la production on a eu des moyen qu’on a jamais eu pour faire un disc, sur le promo, sur l’encadrement, sur les concerts ça nous change la vie c’est clair. C’est vraiment comme tu dis une grande chance et on en est super content.
On l’espérait activement et ça c’est fait et puis voilà.



Je pense notamment au Sriracha Tour où vous prendrez part. Ce sera votre première tournée au sens propre du terme. L’appréhendes-tu ?
Disons qu’on a déjà fait des tournées, mais c’était assez éparpillé. C’était peut-être une dizaine de date enchaînée au grand maximum et puis là on va en faire une centaine. On va sentir ce que le mot tournée veut vraiment dire. On se réjouit beaucoup, mais bon, y’a quand même une petite appr

interview Ethséhension au niveau physique, parce que faut quand même envoyé tous les soirs, faudra pas trop faire la fête, ce genre de choses là.
Donc on y pense, on commence à se préparer physiquement déjà… on fait du sport histoire de pas être KO pour un concert, mais on est surtout super content de pouvoir partir sur le route et dans ces conditions là, surtout avec Sriracha, c’est sur que ça fait plaisir.



J’ai personnellement connu ETHS a force de lire votre nom sur des affiches de concerts… Apparemment vous donnez beaucoup d’importance à jouer sur scène, vous considérez-vous comme un groupe de scène avant tout ?
Oui je pense, comme beaucoup de groupe de metal, même de rock, l’énergie est là à la base. Ca à commencé dans notre local et puis ensuite les concerts, c’est vrai qu’on adore ça, yen a même qui préfère ça au studio, moi personnellement j’aime autant les deux, c’est vraiment une joie de pouvoir peaufiner en studio, mais en live c’est vrai qu’on se sent nous même.

 

Toujours à propos de tournée, y a-t-il u groupe avec lequel tu reverrai de partir ?
Tool, j’adorerai. Ou Meshugga ce serait un rêve, mais même les groupes qu’on a pu écouter comme Metallica et d’autres, y’a des groupes comme ça avec lesquels on aimerai jouer. Mais Tool, pour moi ce serait vraiment un honneur.



Avant de finir cette interview, j’aimerai connaître ta vision de « l’esprit du metal ».

C’est dur à définir. Moi ma vision elle est ouverte, je suis pour un metal vraiment ouvert, aussi bien au niveau comme on disait tout à l’heure ; les mecs, les filles, mais aussi au niveau du brassage des influences. Moi j’ai une vision ouverte quelque soit la chose, je trouve que c’est ce qu’il y a de mieux, et cultiver la différence.
Et puis bien sûr aussi le côté énergique et la bonne patate bien violente.

 

Merci beaucoup pour ton temps précieux. Je te laisse le mot de la fin, si tu veux aborder quelque chose qui ne l’a pas encore été, c’est le moment !!
Déjà merci à ceux qui nous soutiennent et puis je dirai à tout le monde de rester ouvert à tous, à la musique, à tous les styles et de ne pas avoir peur de la différence.



Et bien excellente continuation à ETHS et rendez-vous au Sriracha Tour !!!!!
Merci à bientôt !!!

interview réalisée par Spirit of Metal

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