Dagoba

interview DagobaDAGOBA est en tournée depuis la sortie de son 1er album éponyme. Après des premières parties prestigieuses (MACHINE HEAD, FEAR FACORY, KILL TO THIS…) le groupe est sur la route avec LOUDBLAST et toute une bande de métalleux pour le « REAL POWER TOUR ». Une bonne raison d’aller s’entretenir avec WERTHER, bassiste de la formation.

Entretien réalisé par Brice.
Le 04.11.04 Strasbourg, la Laiterie.

SPIRIT OF METAL : Pour commencer, à ton avis, c’est quoi une bonne interview ?

WERTHER : Des bonnes questions, quelqu’un qui te répond et qui n’est pas bourré (rires). Non, en fait, une bonne inter, c’est quand un non initié ou un adepte du groupe peut découvrir quelque chose grâce aux réponses qu’on lui donne. C’est n’est pas forcément musical, ce peut être n’importe quel sujet ; politique, sexe etc…

 

SOM : Et ton sujet préféré durant une interview c’est quoi ?

W : De préférence sur la musique de DAGOBA !

 

SOM : Parce que j’ai quelques questions sur le sexe ou plutôt sur certaines personnes qui le pratiquent… (rires)

W : Y’a pas de problème… (rires)

 

SOM : Bon, commençons par des questions « bateau ». Cette semaine, vous donnez 6 concerts en 6 jours. Comment vous faites pour tenir le coup ? A part la bière ?

W : La pignole ! ! (rires). Non, je pense que c’est toute une préparation. Nous tournons depuis un an, nous avons fait près de 70 concerts et là, nous achevons la tournée pour l’album DAGOBA avec LOUDBLAST. Comment on fait : on essaie d’entretenir un rythme physique et d’être à peu près sérieux. Pas trop veiller tard etc… Mais faut dire que nous sommes dans des conditions monstrueuses, nous avons un tour bus, il y a toute une équipe technique qui est avec nous, qui gère le « backline », qui s’occupe des lumières, du son, des interviews, des invitations. Nous avons juste à nous soucier des balances et du concert. Et c’est grâce à tout ça que nous y arrivons. Pour le chanteur que c’est un peu plus difficile. Surtout au niveau de la voix.

 

SOM : Votre album est sorti en juin 2003 et vous êtes sur la route depuis septembre de la même année. Vous pensiez tourner autant ?

W : Non, honnêtement, nous pensions faire une trentaine, quarantaine de dates. Nous avons été assez surpris. Surtout que nous avons attendu la rentrée pour commencer la tournée et que nous avions des dates jusqu\'en janvier 2004. A partir de là, nous pensions avoir des dates plus espacées. Puis les dates se sont accumul&eac

interview Dagobaute;es et comme nous préférons la scène… De plus en plus de monde venait nous voir, nous avons reçu des tonnes de mails, de gens qui voulaient qu’on passe chez eux. Je pense que nous avons du faire toute la France, Suisse et Belgique. Nous sommes très contents.

 

SOM : Vous avez aussi ouvert pour de grosses pointures : MACHINE HEAD, KILL TO THIS, FEAR FACTORY… Ca vous fait quoi d’ouvrir pour eux et c’est lequel que vous avez préféré ?

W : Personnellement, KILL TO THIS car c’est d’abord une influence, mais ça ne s’est pas super bien passé. Le public venait surtout pour DAGOBA et après notre concert il se barrait. C’est ce qui s’est passé à la Loco à Paris et sur plusieurs dates en Suisse. Cà s’est donc pas super bien passé avec le groupe. Pour MACHINE HEAD et FEAR FACTORY, nous n’aurions jamais espéré un tel accueil ! Cà restera un super souvenir. Mais mon préféré restera MACHINE HEAD en Belgique, car ce sont eux qui ont insisté pour que ce soit DAGOBA qui ouvre pour eux. En plus ils étaient sur le coté de la scène à nous regarder jouer. Le public nous à également super bien accueilli.

 

SOM : Il paraît que vous avez volé la vedette à KILL TO THIS à Paris. Comment vous avez réagit au fait que le public parte après votre concert ? Surtout que KILL TO THIS est une de vos influences !

W : Nous n’avons pas très bien compris. En fait le promoteur de la tournée avait décidé, et c’était prévu comme çà , que DAGOBA jouait avant KILL TO THIS. Le truc c’est qu’à la fin de la tournée, c’est KILL TO THIS qui a ouvert pour nous ! çà nous a fait bizarre. La Loco a été un choc, quand la majorité du public avait des t-shirts DAGOBA et nous réclamait en rappel. Nous étions gênés par rapport au groupe. Surtout qu’après notre show, il devait rester 50 / 70 personnes dans la salle.

 

SOM : Est-ce que vous avez eu une influence sur la décision de Mark MYNETT d’arrêter KILL TO THIS ?

W : (rires) Non ! En fait, Mark n’a pas arrêté, il a juste fait splitter le groupe et il en a récrée un autre : CITY OF GOD. Mais nous n’avons eu aucune influence. Je pense simplement qu’il devait y avoir un problème d’entente dans le groupe entre Mark et les autres musiciens…

 

SOM : J’ai pu voir sur votre site que vous allez enregistrer un album à la fin cette tournée ?

W : C’est ce qui était prévu… Mais nous allons tourner avec SAMAEL après la tournée a

interview Dagobavec les LOUDS. Je pense que rien ne sortira avant septembre 2005. Mais ce soir, tu pourras entendre un nouveau titre et voir ce que çà donne.

 

SOM : Et qu’est ce que tu penses d’une affiche comme celle de ce soir qui regroupe 6 groupes français, pour un prix raisonnable en plus.

W : C’est cool, en plus y’ a plein de styles différents qui sont proposés, avec SCARVE, ANOREXIA NERVOSA, LOUDBLAST etc… Y’en a pour tout le monde.

 

SOM : En ce moment, le rock redevient à la mode. Que penses-tu des artistes comme EMMAS DAUMAS ou PASCAL OBISPO / N St PIERRE qui se la jouent rock… ?

W : BULLSHIT (avec les majeurs levés SVP). Ce sont des conneries ! Histoire de se faire du fric, rien de plus…

 

SOM : Il paraît même que E.DAUMAS a essayé de s’incruster backstage au « Unholly alliance » (NdSOM : concert de SLIPKNOT, SLAYER, MACHINE HEAD et MASTODON)

W : En tout cas, çà ne nous a pas empêché de la croiser à Pigalle !

 

SOM : Comment ça ?

W : Ben, comme des vrais rockeurs, nous traînions à Pigalle le soir et nous l’avons vu rentrer, avec son mec, au SEXODROME…un énorme peep-show ! !

 

SOM : Pas mal. Parlons maintenant d’un autre sujet que tu apprécies…

W : Mais j’aime parler musique…(rires)

 

SOM : SHAWTER disait dans une interview que Marseille était la ville du reggae. Mais depuis, c’est devenu la ville de CLARA MORGANE non ?

W : Je peux pas vraiment répondre, car quand nous sommes de retour à Marseille, nous restons dans notre bulle sans vraiment faire gaffe à ce qui se passe autour…

 

SOM : Dans le même ordre d’idée, il y a un lien sur votre site Internet qui m’a beaucoup plu…

W : (me coupant la parole) JENNA JAMESON !

 

SOM : Exactement ! Pourquoi un tel lien ?

W : En fait, c’est FRANKY, notre batteur, qui est fan de pornstar américaine. D’ailleurs hier soir nous en avons vu un corsé. Avec pas mal d’intrusions anales…masculine. J’ai faillit avoir la gerbe (rires) .

 

SOM : Et c’est d’un film de JENNA qu’est tiré le sample de « PORNSCARE »

W : Ouais ! !

 

SOM : Question traditionnelle de SPIRIT OF METAL : qu’est ce que pour toi « l’esprit du métal »

W : Putain, difficile a expliquer. Comme je te disais avant, c’est pas la STAR AC et toutes ces merdes, c’est quelque chose d’intérieur. T’es pas metal un jour et plus le lendemain. Tu nais rockeur, tu ne le deviens pas.

interview réalisée par Spirit of Metal - Brice

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