Ataraxie

interview AtaraxieVos textes abordent votre quête de l'ataraxie, croyez vous que l'on puisse l'atteindre dans la société dans laquelle nous vivons ?
Fred : (rires) Je sais pas, on va essayer.
Sylvain : C'est utopique.
Fred : L'important, c'est pas le but mais le chemin.
Sylvain : Fred fait son philosophe.
Fred : Merci Sylvain.

Pourriez vous nous dire deux ou trois mots sur votre dernier album ?
John : Il fut enregistré en Belgique au CCR studio durant l'été 2004.
Sylvain : En août.
John : Oui, en août 2004, mixé en septembre et masterisé un peu plus tard. Il est sortit sur le label Japonais Weird Truth, c'est un petit label mais bien réputé dans le milieu doom. C'est un label de metal très vieille école qui ne signent que des groupes qu'ils apprécient, c'est pas un label qui est là pour faire de la vente ou promouvoir des gros groupes. La distribution en France est assurée par Holly Records qui s'est chargé de cet album. Il est disponible dans beaucoup de points de vente, on ne souffre pas d'une distribution absente. Le label Japonais fait déjà du trade avec d'autres gros labels Firebox et j'en passe donc sur le territoire, c'est disponible assez facilement. C'est très très facile de se le procurer en France.

La musique a-t-elle toujours été votre passion ?
Fred : Oui, aussi loin que je me souvienne ……..j'ai commencé le violoncelle à 5 ans. C'est pas nouveau.
John : Moi quand j'ai commençais avec la musique, je devais avoir 13 ans. J'ai commencé la basse, après j'ai participés à différents groupes, ensuite avec des compos personnelles et petit bonhomme de chemin, je suis arrivé dans le groupe Ataraxie et Funeralium, un autre groupe avec Fred qui joue aussi et Hyadningar, un groupe avec lequel, je joue avec Pierre.
Sylvain : J'ai commencé la guitare à l'age de 17 ans, très tard. J'ai eus deux ou trois groupes avant Ataraxie. J'ai eus un album qui est sortit et simplement quelques concerts.
Pierre : J'ai commencé la batterie à 8 ans à peu près avec une école de musique. A partir du moment où j'ai commencé Ataraxie, j'ai arrêté l'école.
Sylvain : Et il a commencé les autres groupes.
Pierre : Hyadningar aussi.

Comment se déroule la composition de vos morceaux ?
John : Moi, je me charge de la matière brute. J'apporte les riffs principaux qui sont plus ou moins structurés. Des fois, il y aura des riffs un à un ou alors je ramène des morceaux entiers. Après on re-arrange, on ramène aux autres. On fait un premier filtrage avec Sylvain, on se voit souvent. On fait les compos, on voit ce que ce qu'on peut faire comme arrangement, après on ramène ça en local de r
interview Ataraxieépétition et on modifie encore.
Sylvain : L'harmonisation des lignes. C'est un travail de groupe.
Pierre : Chacun à son rôle.
Fred : Même si a la base, c'est Jo.
Sylvain : Ca montre, un certain recul, si tu veux, sur la manière dont on compose. C'est-à-dire, t'as un premier jet, il y a beaucoup d'essais pour voir si ça tourne ou pas. On ne garde que ce qui est sur de marcher.
John : Sur l'album, on avait d'autres morceaux. On a fait une sélection entre la demo et l'album. On a composé d'autres morceaux qu'on a pas choisit d'inclure parce qu'on voulait simplement gardé un type d'homogénéité dans l'ensemble des morceaux. Même si tous les morceaux ne sont pas les mêmes, ils sont pas fondés dans le même moule.
Dans notre façon de composer si un morceau ne marche pas au bout d'un mois, un mois et demi, au bout de quatre à cinq répètes, on aura avancer suffisamment pour avoir la structure finale, on laisse tomber.
Fred : Il ne faut pas s'acharner.
Sylvain : Si au bout d'un mois, on n'a pas la structure, ça ne marchera pas. On essaie autre chose.

Question traditionnelle du Webzine Spirit Of Metal, que signifie selon vous l'esprit du metal ?
John : L'esprit du metal, ça remonte à mes groupes de metal, Black Sabbath. Et après pour moi, l'esprit du metal, …….le metal reste un style dans lequel il y a une part de folklore. C'est-à-dire, on part du principe que dans le doom, par exemple, on est dans une musique assez pesante, torturée. C'est pas pour autant qu'on prône un style de vie qu'on est en phase avec les ambiances de notre musique. C'est pareil pour le heavy, ce n'est pas parce que Manowar se la joue sur la carte macho que pour autant, c'est un gros connard. C'est un groupe culte, j'adore Manowar (rires). C'est du folklore le metal. La scène Black Metal, c'est pareil. Les premiers groupes qui s'inspiraient de Venom, c'était du folklore et même plus tard. Y'a quasiment un sens principal dans beaucoup de groupes, DarkThrone a piqué 70% à Celtic Frost. C'est drôle de voir beaucoup de gens qui disent avoir comprit le sens premier de la musique alors que ça reste du folklore.
Sylvain : Ca dépend, il y a des folklores qui …..trash, c'est un style plus neutre, plus rock'n roll.
Fred : La différence entre le metal est un autre style de musique, c'est une question d'intensité. Je pense que tout est beaucoup plus intense que dans tout autres styles musicaux.

Auriez vous une anecdote à nous raconter ?
Fred : Une anecdote.
Sylvain : L'antre du Chaos.
Fred : C'était énorme !!
Sylvain : Mythique. On en a parlé à Furia, ils connaissent aussi. C'était une scène trop glauque taillé dans la roche et d
interview Ataraxieonc on a joué avec ….. Il y avait entre soixante et quatre vingt dix personnes dans la salle, quand s'était à notre tour, il y avait une condensation énorme avec la chaleur des personnes. Tout était trempé, la moitié des appareils électroniques ne marchaient plus (rires) c'était assez culte, avec le proprio des lieux qui s'appelait Slayer. Il crachait du sang pour que le public vienne sur la scène. Il se versait du sang sur lui. C'était assez inoubliable.
Fred : Très très folklorique.
Pierre : Sa maison était dans le même esprit.
Sylvain : Avec une salle de bain noire, tout en noir, même la baignoire.
Fred : Quand on allait sur le trône, c'était peint en noir. C'était extraordinaire.
Sylvain : C'est ce qui nous a le plus marqué, je crois.
Fred : C'était au début en 2002.
Sylvain : Après les deux dates sur le Doomination, nous ont marqués.
Fred : A Londres et à Bradford.
Sylvain : La date à Rotterdam avec Evoken.
John : On garde pas mal de bons souvenirs avec les dates à l'étranger. C'est vrai qu'à l'étranger, il y a plus de moyens au niveau du metal. Il comparaît plus facilement dans de très belles salles, c'est pas les mêmes prestations, on va dire.
Sylvain : Ce soir, ça risque d'être mieux, on a une belle scène.
Fred : Belle salle.
Sylvain : Par rapport, à tous les concerts qu'on a fait en France.
Fred : Ca reste dans le Top 3.
Sylvain : Ca va se confirme, ce soir.
Pierre : En dehors des concerts, l'accueil de Kris pour l'enregistrement était phénoménal dans les anecdotes, ça reste gravé.
Sylvain : Une personne exceptionnelle de gentillesse, de calme. Je l'ai pas vus longtemps, je suis resté juste le temps d'enregistrer les parties guitares. Il a été très gentil, très à l'écoute pour arriver au résultat de l'album. (approbation de tout le groupe)
Fred : Il y a certaines choses qu'il a dit à l'époque, qui me sont restés parce qu'on a apprit de sacrées leçons là bas sans en avoir l'aire. Je crois qu'il y a des choses qu'on fait aujourd'hui qui sont du au fait qu'on a travaillé avec eux.

Je vous laisse adresser un message pour vos fans…
Sylvain : Déjà merci.
Fred : Merci d'avoir acheté cet album.
Sylvain : Merci à toutes les personnes qui apprécient notre musique, en nous écrivant à travers les forums, les concerts. C'est aussi pour ça que nous avons un groupe pour que ça porte pour nous avant tout mais aussi pour que ça plaise à certaines personnes. C'est très appréciable.
Fred : Qu'ils fassent pas leur timide, on sera très contents de les rencontrer en concert.
Sylvain : On est pas des méchants.
Fred : Il fait des précisions en trop.

interview réalisée par Kalissa

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