1) William pourrais tu nous raconter ton parcours avant d’arriver au sein d’Alice In Chains ?
WD : Eh bien je suis venu à la musique par le punk et le hardcore. J’ai fait pas mal de groupe dont Neon Christ. Dans les années 90 j’ai participé a pas mal de projet et j’ai fondé Comes With The Fall il y a dix ans. Nous sommes partis a Los Angeles ou j’ai eu la chance de rencontré Jerry grâce à un ami commun. Le plus drôle c’est qu’il connaissait bien ma musique et il avait même l’air d’être fan. Un comble vu que le fan c’était moi (rire). Ca a tout de suite collé et il nous a offert la première partie de son projet solo sur la tournée US et Anglaise. Nous avons eu l’occasion de faire ample connaissance et de faire la fête ensemble. Après tout le monde sait que j’ai fini dans son autre petit groupe Alice In Chains (rire).

2) Et comment se sont passés les premiers temps dans le groupe.
WD : Ce fût une expérience assez forte. Pour te donner une exemple très concret de ce que j’ai peu ressentir, l’un des premiers concerts que j’ai fait avec Alice In Chains s’est déroulé au Portugal……(il fait un blanc) devant plus de 50 000 personnes. Je n’avais jamais été sur scène devant autant de monde et je t’avoue que je me suis senti en apnée pendant tout le set. Mais voilà le ton était donné. Surtout que les retours ont tous été super positifs et que je me suis sentis a l’aise très rapidement.



MI : C’est vrai que les premiers concerts avec William ont vraiment été spéciaux pour nous tous. On ne savait pas vraiment comment allait réagir le publique même si notre cote de sympathie a toujours été forte. Revenir avec un autre chanteur que Layne était un pari et il a été réussi car William n’a jamais essayé de le copier. Il interprète les titres comme il le sent dans un esprit Alice In Chains mais avec sa personnalité. Mais je parle à ta place (rire)



WD : Ce n’est rien, je vais re

tourner voir la maquilleuse et vous laissez (rire). En effet mon but n’est pas de copier Layne mais plutôt de lui rendre hommage à travers sa musique. J’ai toujours adoré la musique d’Alice In Chains et je vois tout ça comme une chance de continuer a faire vivre la musique.



3) Du coup quel est ton titre préféré d’Alice In Chains ?
L’un de mes préférés reste « Rain When I Die » mais en toute objectivité il y a tellement de titres qui sont excellents que c’est difficile d’en choisir un. N’est tu pas d’accord avec moi que je te dit qu’il n’y a rien jeter sur un album comme Dirt.



(au même moment l’évier se met refouler avec un bruit assez suspect).



4) Décidément a chaque fois que vous venez au Bataclan il se passe quelque chose (ndr : il y a avait eu une coupure de courant en 2006 qui avait bien failli écouter le set)
MI : C’est vrai maintenant que tu me le dit je me souviens de cette coupure de courant. Effectivement cette salle ne veut pas de nous (rire)



WD : Ohh c’est vraiment malsain, je vais vraiment aller voir cette maquilleuse (rire)



5) Parlons un peu de votre nouvel album, comment c’est fait la composition ?
WD : Pour ma part tout a été très simple car Jerry était très ouvert a mes idées. Bien évidement j’ai quand même du m’adapter au style du groupe mais au final je pense, enfin j’espère, avoir participer a écrire de bons titres d’Alice In Chains. Le titre dont je suis le plus fier est « A Looking In View ». Avec Jerry nous avons fait une sorte de joute musical en répondant a coup de riffs et de mélodies. Au final ca donne un titre long mais que j’adore.



MI : Nous avons fait un vrai travail de groupe, mais comme auparavant j’aurais envie de dire. Il n’y a pas de dictature ou autre dans Alice In Chains. Jerry et William ont plus travaillé sur les mélodies, Sean et moi

sur la musique rythmique. C’est aussi du a notre position de musicien (rire).



6) On retrouve un guest plutôt inattendu en la personne de Sir Elton John, comment cela s’est il fait ?
MI : Il aurait fallu demandé a Jerry pour avoir l’histoire en détails. Je vais essayer. En gros c’est une grosse influence de Jerry et comme il voulait faire appelle à une pianiste pour le titre éponyme on lui a conseillé de contacter Elton John. Il l’a fait en lui expliquant la nature du titre et son importance a ces yeux. Il a accepter sans hésiter et nous sommes allé le rejoindre a Las Vegas ou il a mis en boite ses parties en quelques heures. Voila c’est aussi inattendu qu’un honneur pour nous.

7) Le fait que William soit un bon guitariste donne t’il uu plus a la composition.
MI : Pas seulement à la composition mais aussi sur scène.



WD : N’oublions pas qu’à la base je suis guitariste (rire). Je n’ai pas commencé par le chant et ce n’est venu qu’après. C’est vrai que ca libère Jerry sur certains passage et la musique ne s’en retrouve que plus riche.



8) Alice In Chains a toujours souffert d’etre cataloguer un coup dans le grunge, un coup dans métal ou dans le rock. Au final comment définiriez vous votre musique.
MI : Un peu de tout. Black Gives Way To Blue est vraiment lourd et probablement le plus métal de notre carrière. Après il n’y pas de règle, on se fait plaisir et puis c’est tout (il sourit)



WD : Je suis d’accord avec Mike, quand nous écrivons il n’y a pas de moments ou l’on se dit, il faut que ca sonne plus métal car on s’éloigne du genre. On se fait plaisir.



9) Un dernier mot….
MI : Merci à vous, la salle est complète depuis longtemps et c’est un honneur.



WD : Merci à la France et a tout a l’heure sur scène.

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interview réalisée par Julien

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