Aborted

Le rendez vous est pris au Katabar pour la rencontre avec l’un des groupe de Death les plus prolifique qui soit j’ai nommé Aborted. Au menu du jour un Sven et un Seb pour nous aprler un peu de leur nouvel opus Strychnine.213.

interview Aborted1) Pourriez vous nous racontez l’histoire du groupe de sa création jusqu’au dernier changement de personnel ?
Sven : Ca a commencé en 1995 et nous en sommes aujourd’hui a notre sixième album. Il y a eu beaucoup de changement de line up pour des raisons différentes. Que se soit pour des raisons personnels ou d’égo.
Seb : De vision de la musique aussi les gens n’étaient pas la pour les bonnes raisons, pas prêt a s’investir comme il faut. Après il y a des gens qui ne peuvent pas faire ce genre de sacrifices pour faire un groupe de métal semi pro. Il faut dire que ça représente un investissement et tout le monde n’a pas le temps et le taf qui lui permettrait de la faire.
Sven : Maintenant le line up est stable depuis février de l’année dernière et ça n’a jamais marché aussi bien. Et voila nous venons de sortir un nouvel album.


2) C’est ce qui semble se dégager de vos dernières prestations une cohésion qui fait que le groupe donne actuellement ses meilleurs concerts…..
Sven : Oui le line up est vraiment stable et nous sommes tous la pour les mêmes raisons. Tout le monde est la pour faire de la musique et pas pour faire les stars ou pour devenir riche. Il faudrait être con pour croire qu’on va devenir riche en faisant du métal extrême. Mais en plus tout le monde joue également mieux techniquement parlant.
Seb : C’est plus carré, c’est en place. Le fait que l’on s’entende mieux sur le plan humain joue beaucoup vu que nous allons être amenés passer encore plus de temps ensemble. Mine de rien c’est quand même impératif. Mais le cœur y est.
Sven : Ca ressent aussi pour les gens qui regardent le concert, ils voient que l’on s’amuse sur scène. Cette énergie se dégage vers le publique justement. Ca se remarque quand dans un groupe ça ne marche pas trop dans les rangs. C’est vraiment pas la même énergie que pour un groupe qui est là pour s’amuser.


3) Parlons un peu de votre nouvel album. Je trouve que c’est un mixe de tous ce que vous aviez pu faire dans le passé. Le ressentez vous comme ça. En effet on y trouve des touches très brutales, des touches très mélodiques etc…..
Seb : Je pense que ça s’est passé spontanément tout ça. On n’a pas cherché a aller piquer des éléments d’avant. Encore sur le précédent on avait cherché a s’auto influencer parce qu’il y avait eu un gros changement de line up. On voulait sortie un album qui restait dans la ligné d’Aborted. On peut dire que celui était moins spontané. Mais pour celui là vu que nous avions un line up stable il a été beaucoup plus spontané. On s’est beaucoup plus lâché et il y a eu beaucoup plus de participation de tout le monde. Si tu dis que ça donne ça je te crois mais je ne sais pas si nous avons le recul nécessaire pour le dire.
Sven : Je pense que ça sonne différent des autres albums et en même temps comme les autres albums sonnent différents les uns des autres ça sonne quand même aborted.
Seb : Il y a une identité qui a été gardée. Je dirais quand même il y a des influences diverses, plus d’ouverture. C’est peut être aussi la volonté de faire
interview Aborted quelque chose de plus accessible, chaque titre a son moment fort, son identité et malgré quelque chose qui fait un album cohérent.


4) Il y a une différence assez remarquable au niveau de la production, vous pouvez nous en parler ?
Sven : Je pense que la production est effectivement différente. C’est un retour en arrière dans le sens ou ça sonne comme un groupe et ça ne ressemble pas a quelque chose de clinique, synthétique qui est recalé a 100% et ou tout est trigué a mort et parfait. On voulait vraiment quelque chose qui sonne comme un groupe et l’on voulait que les gens le ressentent que c’est la manière dont nous jouons en live. Il n’y a pas de trucage. Quand tu vas voire Aborted en live ça sonnera exactement comme ça. Ca change de bon nombre de production moderne ou tout est calé et trop américain.
Seb : Et pourtant on a une touche américaine puisque que c’est Eric Rachel (The Red Chord, The Black Dahlia Murder, God Forbid). On voulait vraiment faire un pas en avant dans la production surtout au niveau de clarté. Les deux derniers albums chez Tue Madsen avec un son bien gras et peut être un peu trop sourd. Ici le son est clean et découper, chaque instrument ressort comme il a été joué.
Sven : De plus il n’a pas été masterisé hyper fort comme beaucoup de disque ou tu les mets et whooooo.
Seb : Ca garde un certaine dynamique naturelle.


5) C’est également dans cette optique que vous avez fait l’intro qui est pour le moins différentes de ce que vous faisiez avant ?
Seb : Oui on voulait changer, on voulait une ouverture musicale qui pète et qui permet de présenter nos nouvelles volontés.
Sven : C’es ce que je pense aussi. Elle va passer pour une surprise car avant c’était blast patate et là ils vont plutôt faire « Hein c’est quoi ?????? »
Seb : C’est le premier signe d’un changement, on met les choses au clair d’entré de jeu. C’est une présentation de l’album. Même si tu ne peux pas réduire l’album a cette intro. Elle présente le nouveau son, un nouveau style, enfin une évolution du style.


6) Et justement vous n’avez pas peur des critiques de certains fans ?
Sven : Franchement ces gens là on les a déjà perdu depuis Archaic Abattoir mais ils continuent a critiquer Aborted et je en sais pas pourquoi. On n’est plus le même qui groupe qui a fait Engineering The Dead, il ne faut pas penser en arrière mais en avant. Ces gens qui mettent ce genre de commentaires auront des choses a dire sur cet album sans même l’avoir écouté. En faire je pense qu’on s’en fout.
Seb : Tu vois si l’on se retrouvait a enregistrer un copie de Goremageddon, on ne serait pas honnête ni intègre. Après on pourrait récupérer des gens mais sacrifier ta volonté artistique pour récupérer des gens ça n’a aucun intérêt. Ce n’est pas pour ça que je fais de la musique. Si c’était pour ça je ferais de la variet’. Au moins je me ferais de la tune. La ce que l’on fait c’est que l’on faire de plus honnête vis-à-vis des fans. Faire la musique que l’on aime avec nos trucs, nos évolutions. Certes c’est peut être plus accessible, les stru
interview Abortedctures sont plus compréhensibles et oui c’est ce que l’on a envie de jouer aussi. On veut jouer des titres qui font réagir le public et des titres agréable a jouer en live.
Sven : Je pense que c’est ça Aborted, c’est l’énergie sur scène. Les gens qui nous ont vu sur scène peuvent en attester. Donc là nous avons voulu faire un album tailler pour le live.


7) Vous parliez d’effort collectif pour l’écriture de ce disque vous pouvez nous en parler un peu ?
Seb : En gros la bases des riffs, c’est chacun les écrit de son coté. Principalement Peter et moi. On fait des pré productions, des Guitar Pro des trucs comme ça. On se fait écouter les uns les autres par internet. Après on s’est vu tous ensemble pendant une semaine à jouer les morceaux ensemble, a se montrer les partie. Chacun a participer aux structures, a ajouter des riffs, même le batteur a trouvé des riffs. Au final tout le monde a participé à la construction des morceaux. Ce qui n’était pas du tout le cas sur l’album ou nous n’avions composé que tous les deux. La dernière fois j’avais fait ça chez moi, ici ça a été répété vraiment dans une optique de groupe et de live.

8) Que représente l’esprit du métal pour vous ?
Rire collectif.
Sven : Des vierges et des bières (avec une voix méchante)
Seb : Je vais éviter les clichés (Sven murmure plusieurs fois Satan avec une petite voix en même temps) vulgaires des gens extérieurs qui voient des mecs bourrés aller a un concert. Pour être plus sérieux je vois ça comme un média d’expression assez marginal qui regroupe des gens assez marginaux. Je trouve ça bien d’avoir ça qui n’est pas lié avec les médias, qui n’est pas trop lié avec des modes. C’est un endroit libre ou les gens peuvent s’exprimer sans aucuns tabous. C’est ce qui me plait. Je me dis que si j’ai envie de me foutre a poil et de chanter je peux le faire dans un contexte métal que je ne pourrais pas le faire ailleurs. Enfin c’est un exemple comme un autre (Sven éclate de rire)
Sven : Tu pourrais quand même pas le faire au Etats-Unis
Seb : Ouais mais les américains sont un peu différents de nous (avec le sourire). Pour moi je vois vraiment l’aspect liberté d’expression.
Sven : Oui je pense qu’on est bien d’accord sur la définition.


9) C’est quoi votre meilleur souvenir de musicien ?
Seb : Pour moi c’est d’avoir côtoyer des musiciens que je respectent beaucoup comme Nicholas Barker, Jeff Walker. De pouvoir collaborer ou au moins faire la fête avec eux, ça c’est de bons souvenirs. Evidement il y a des concerts comme le Wacken ou tu joues devant un parterre de gens qui s’étale a perte de vue c’est impressionnant. Mais le meilleurs est a venir.
Sven : Le Hellfest a été un grand moment aussi


0) Un dernier mot pour les gens qui vont découvrir cet excellent album fin juin....
Seb : Si vous ne le trouvez pas bien j’irai enterrer vos enfants vivants dans la Somme dans un village super glauque (il rit)
Sven : Moi je vous recoifferait comme Clément le No Life quand il avait des cheveux (il rit)


interview réalisée par Julien

2 Commentaires

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brutal6 - 21 Juin 2008: jador tro ce grp
vrmt les top de death !!!!
bluesman - 16 Septembre 2008: j aime bien l interview hailsatan
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