Winter of
Sin est un groupe originaire des Pays-Bas qui nous est apparu en 1998. En 2000 ils nous offrent leur première démo, «
Hailstorm ». En 2002 sort leur premier album, puis «
Woest » en 2006. On ne peut pas leur reprocher d’être trop prolifiques !
La pochette est très sombre. Si sombre qu’il faut vraiment se concentrer pour démêler quelque chose de ce chaos bleu-nuit. «
Woest » signifiant « sauvage », on peut s’attendre à quelque chose de violent.
L’introduction ne nous contredira pas ! Un bon blast, un cri et c’est parti ! Mais le morceau et la suite s’avère être beaucoup plus qu’un simple cri dans la nuit. Très rapidement, une partie mid-tempo très planante fait son entrée avec les claviers plus ou moins médiévaux. Le tout donne un morceau très mélodique, bien Black, que je voudrais comparer aux deux premiers Dimmu pour l’inspiration. Même si le rapprochement pourrait paraître osé, il y a dans les compositions quelque chose d’épique que le groupe précité avait au départ. Une atmosphère bien particulière qui vous emmène loin de chez vous dans des univers que l’on pourrait rapprocher de ceux des ouvrages de fantasy.
La production utilisée est bien pour le rendu de l’album. Ce n’est pas trop clean, mais on entend tous les instruments comme il faut (même la basse). Les claviers apportent une dimension très poétique à l’œuvre et le jeu des musiciens est impeccable.
Winter of
Sin semble donc en très bonne voie avec ce second opus. Il ne reste plus qu’à espérer que la promo et la distribution suivent correctement, de façon à ce que l’on puisse le dénicher entre deux montagnes de merdes.
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