Wiseblood

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16/20
Nom du groupe Corrosion Of Conformity
Nom de l'album Wiseblood
Type Album
Date de parution 1996
Labels Sony Music
Style MusicalSludge Metal
Membres possèdant cet album171

Tracklist

1.
 King of the Rotten
 03:13
2.
 Long Whip/Big America
 04:52
3.
 Wiseblood
 03:01
4.
 Goodbye Windows
 05:40
5.
 Born Again for the Last Time
 04:39
6.
 Drowning in a Daydream
 04:22
7.
 Snake Has No Head
 04:12
8.
 Door
 03:27
9.
 Man or Ash
 05:13
10.
 Redemption City
 04:50
11.
 Wishbone (Some Tomorrow)
 03:59
12.
 Fuel
 02:38
13.
 Bottom Feeder (El Que Come Abajo)
 07:51

Durée totale : 57:57

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Corrosion Of Conformity


Chronique @ Julien

20 Avril 2009
1996, quelle année pour Corrosion of Conformity. Un nouvel opus et une tournée avec Metallica, que demander de plus. Il fallait donc, après le succès mérité de Delivrance, nous pondre une petite bombinette. Ce fût le cas avec ce Wiseblood dont la qualité deviendra la marque de fabrique de Pepper et consorts. Du riffs plombés, un coté bluesy assumé et des relents thrahsy et un point de 70’s. Depuis que Pepper a pris les commandes du navires c’est comme ça et pas autrement (seul petit écart avec America's Volume Dealer). Plus gros plus fort c’est Wiseblood.

Ce qui frappe en premier lieu c’est le gros bon avant de la production. Fini le son hyper roots de Delivrance. Ici il est juste roots. Il ne faut quand même pas pousser le bouchon trop loin non plus, COC reste une bande de mecs boivent la bière et qui font du rock’n roll. On reconnaît immédiatement le son de Pepper et de Woody, sauf que là ca sonne fort.
La galette s’ouvre sur le tout simplement excellent « King of the Rotten ». Gros riff, le chant bien agressif, solo qui a la classe. En somme un tube. Ce qu’il y a de bien c’est que généralement le titre éponyme est une tuerie et ça sera effectivement le cas ici. Le refrain est assez énorme et en live ce titre assure avec son solo final. Le coté seventies est donc toujours présent avec « Long Whip / Big America ». On peut suspecter a posteriori que ce titre a servi de base sur Down II. Tout ressemblance avec un titre bien connu n’est que pure spéculation…. Bref 6 ans séparent les deux œuvres alors ne jetons pas la pierre au génial Pepper. « Goodbye Windows » est le premier titre plus peace de Wiseblood. Même si il n’arrive pas à la cheville de « Redemption City », il reste agréable. La machine ne tardera pas a s’emballer de nouveau avec « Born Again For The Last Time ». Un titre rock taillé lui aussi pour tout démonter sur scène. Les ambiances sont aussi plus variées avec par exemple, le très sombre « The Snake Has No Head ». Je crois que tout est dit avec le terme sombre. Comme quoi les accent plus grave vont tout aussi bien à COC. « The Doors » restera dans la ventre mou du disque mais le titre qui le suit est une vrai bombe. « Man Or Ash », c’est le titre qu’il ne faut par raté. Déjà son riff tue, Pepper chante super bien dessus et pour finir il y un guest non crédité mais tout le monde l’aura reconnu, j’ai nommé Monsieur James Hetfield. Avec le frontman de Metallica en backing vocals c’est quand même la classe international. Il ne faut pas moins qu’un autre tube pour soutenir la comparaison avec « Man Or Ash » : « Redemption City ». Cette power-balad est tout simplement l’un mes titres préférés de COC. Son ambiances post apocalyptique me touche et la manière d’attaquer cette guitare me prend aux tripes. Un titre viscérale ou certaines lignes de chant font d’ailleurs penser au Monsieur cité plus haut. « Wishbone » (a ne pas confondre avec le titre éponyme) continue sur la lancé du gros rock gavé au son métal et « Fuel » (qui n’a rien a voir avec le « Fuel » des Mets) est la dernière lame qui fini le poil.
Si Pepper avait été l’instigateur de la révolte sur Blind, il a monté son niveau de jeu sur Wiseblood. Enfin son niveau de chant plutôt. Plus polyvalent, il est aussi a l’aise sur les sections calmes et bluesy que sur les parties franchement énervées (son cri dans « Man Or Ash » est excellent).

Avec ce disque Corrosion of Conformity s’assoie sur le trône du rock/métal a tendance sudiste. Puissant et très bien écrit, le groupe n’a pas cédé à l’appel de la grosse major. Le coté jam entre potes est resté intact et ça envoie du bois. Ce disque est en course pour être le meilleur opus du groupe, je pense que ce n’est qu’une question de goût.

3 Commentaires

4 J'aime

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toto72 - 14 Avril 2011: vivement le prochain !
mechant - 21 Mai 2020:

Superbe album de COC qui impose son style 70's teinté de cette Amerique du sud bluesy....tout y est excellent.

J' ai toujours trouvé que P. KEENAN et J. HETFIELD ( à partir de 90's) avaient des similarités dans les lignes de chant...

Cet album acheté à sa sortie avait fait l'effet d' une bombe sur ma platine...

Je me rappelle d'un article sur 1 magasine disant que Metallica aurait dû prendre ce virage musical....

Belle chro.

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