On peut dire que
Deliverance porte bien son nom. C’est en cette belle année
1994 que sort ce qui va être la révélation, le gros album de C.O.C. Après un
Blind qui avait fait excellente figure dans la presse et auprès des fans, le groupe décide de faire deux changements radicaux. Faire revenir le bassiste emblématique Mike Dean et laissé le contrôle du navire a Pepper débarqué sur
Blind. Résultat un disque fort, un disque marquant, un disque qui fait date tout simplement.
Il faut le faire, réussir a faire sa place dans le monde du stoner en cette période faste pour le genre. C’est le pari réussi par Pepper et ces potes. On va s’étendre un peu sur le guitariste/nouvellement chanteur, Pepper. Si ce disque aura autant d’impact c’est bien grâce à lui. Si Karl Agell tenait sa place Pepper a fait volé en éclat le carcan trop étroit de ce dernier. Son charisme, son chant, son sens du riff tout tire
Deliverance vers le haut. Pour un fraîchement débarqué il signe la quasi intégralité des titres, faisant de C.O.C. sa chose. Résultat un mélange de groove, de riff dans le pur rock’n roll, une identité sonore imprégné dans la mémoire collective.
Ce disque est l’équilibre solide entre des éléments finalement assez variés. On y retrouve un batterie fougueuse avec du riff rock englobé dans le son made in Pepper. Résultat des titres énorme comme «
Clean My Wounds ». Titre phare de la galette il démontre que riff catchy peut faire bon ménage avec gros son et jovialité. Le tout est saupoudré d’une frappe énergique et d’un ronflement très stoner. Nous pourrons aussi parler du titre éponyme qui envoie la purée et de «
Seven Days » tout aussi efficace. Le coté éthéré n’est pas mis de coté avec l’excellent instrumentale au nom mexicain : « Mano De Mono » !!!!! Dans le désert avec Pepper avec ses potes et un sac rempli. Pour parfaire le tableau on retrouve également des titres moins « accessible ». Je parle notamment de « Pearls Before Swine » dont la noirceur n’a d’égal que le talent du groupe. Mettez vous le plusieurs fois en boucle ça devrait vous parler au bout d’un moment. Il y a aussi le plus peace «
Shelter ». Mais ce n’est pas vrai mais ce disque contient tout les atout nécessaire pour faire un rouleau compresseur. Du gros titres bien besogneux, de la mélodie imparable, de l’ambiance sombre, bravo non là je dis bravo.
Pour finir de colmater tout ça, le son est bien gras un poil sale. J’adore quand ce n’est pas propre et que ça sent la vielle aisselle sous un sombrero.
Un disque qui a fait date dans la carrière de C.O.C. a plus d’un titre. J’aurais envie de revoir le groupe avec un nouvel album mais cela condamnerait
Down au repos. Pepper trouve du temps pour les deux et reviens avec C.O.C pour un disque qui va tout arracher !!!!!!
Blind m'avait bcp plu lors de sa decouverte , mais Delivrance m'a rendu "amoureux" de COC.
Quel son, quel sens de la melodie, quelle voix ce P. Keenan.... et les guitares.... tout y est parfait!
Cet album tourne toujours et me regale comme au 1er jour.
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