IX

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16/20
Nom du groupe Corrosion Of Conformity
Nom de l'album IX
Type Album
Date de parution 23 Juin 2014
Style MusicalSludge Metal
Membres possèdant cet album23

Tracklist

1. Brand New Sleep 05:52
2. Elphyn 04:56
3. Kill Denmark Vesey 02:05
4. The Nectar 04:13
5. Interlude 00:54
6. On Your Way 03:38
7. Trucker 05:30
8. The Hanged Man 04:16
9. Tarquinius Superbus 05:31
10. Who You Need to Blame 03:45
11. The Nectar Reprised 01:20
Total playing time 42:00

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Corrosion Of Conformity


Chronique @ Hellsheimer

25 Mai 2014

COC avance sans penser à quoi que ce soit d’autre qu’à se faire plaisir

Après un hiatus de quelques années et un emploi du temps chargé avec d’autres projets, Corrosion of Conformity est revenu sur le devant de la scène depuis quelques temps. Après un très bon album éponyme en 2012 et des tournées à rallonge, le groupe nous revient avec son 9éme opus qui s’intitule...IX. C’est Candlelight qui va se charger de sa sortie.

D’emblée, on est englué dans un truc gras comme un sandwich aux saindoux posé entre deux plaquettes de beurre. L’intro à la guitare seule pose les bases de ce que sera ce IX. C’est lourd, pesant, Doomesque à souhait. Alors même si on ne peut pas parler de revival 70‘s en ce qui concerne COC puisque présents bien avant tout ce cirque, il y a fort à parier qu’on le retrouvera cité parmi cette nouvelle mouvance...Joie...

On est proche de Black Sabbath comme sur la deuxième partie de Brand New Sleep. C’est d’ailleurs souvent la bande à Iommi qu’on se retournera pour trouver des comparaisons (The Hanged Man). Ce qui ne veut absolument pas dire que COC n’est qu’une pale copie. Le groupe a su apporter une touche personnelle au grand édifice qu’est le Doom Metal. Même la voix n’est pas sans nous rappeler parfois Ozzy (Elphyn). Nous n’oublierons pas non plus Cathedral (On Your Way, Trucker, The Nectar Reprise).
Toute la panoplie d’effets inhérente à ce style de musique est de sortie. Fuzz, Wah Wah, etc. le Duo Basse/Batterie oeuvre dans la sobriété. C’est carré, millimétré et ça tient sacrément la route. Reed Mullin et Mike Dean sont plus que des faire valoir. Ils soutiennent la Maison COC avec des bases solides sur lesquelles Woody Weatherman peut s’exprimer à loisirs par petites touches avec des soli concis pour la plupart ou lorgnant carrément vers les jams des années 70 (Trucker).
Mais le groupe n’hésite pas à sortir des sentiers battus en proposant tout un tas de rythmes différents comme en témoigne Denmark Vesey et son coté Punk survitaminé et sa voix hargneuse. Ca ressemble au titre composé dans l’urgence, vite fait sur un coin de table entre le fromage et la pause pipi. Quelques parties de The Nectar en sont un autre exemple.
Un court interlude (c’est son nom) à la Queen Of The Stone Age pour reprendre son souffle, et ça repart.

La formule du Trio qu’affectionne Corrosion of Conformity depuis quelques années se révèle payante. Débarrassé du superflu, le groupe s’affirme comme l’un des leaders du style.
Pour ce nouvel opus, on sent bien l’enregistrement à l’ancienne, en prise live comme en témoigne l’intro de Denmark Vesey avec son craquement d’ampli caractéristique ou celle de On Your Way. C’est limite si ça ne cause pas entre les morceaux (Trucker).
Et malgré une certaine conformité dans sa musique, COC arrive quand même à nous surprendre. plus de la moitié de Tarquinius Superbus est à la limite du Thrash et du Speed (Slayer?), ultra survitaminé, avec une dualité dans le chant peu utilisée habituellement par le groupe. Le batteur s’en donne à coeur joie et peut enfin lâcher les chevaux.
On terminera avec un titre court, The Nectar Reprise, une sorte d’extrait du morceau The Nectar présent avant dans l’album. Surement un riff oublié au mixage que le groupe à quand même voulu inclure dans l’album pour ne pas le perdre.

Alors? Ben, rien de bien neuf à l’horizon. L’innovation ne fait pas partie du vocabulaire du groupe. Corrosion of Conformity continue son chemin sans regarder ce que font ses petits camarades de jeu. Il avance sans penser à quoi que ce soit d’autre qu’à se faire plaisir, de faire la musique qu’il veut sans se soucier des modes. Et c’est tout ce qu’on lui demande.

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