Attention ! Je tiens à vous prévenir, pour ma première chronique, je n'y vais assurément pas de main morte car l'album éponyme de
Wintersun auquel je m'attelle dès à présent est bien loin d'être un album banal, voué à dégénérer dans une discothèque ou à demeurer dans les tréfonds de l'oubli. Cet album, n'ayons pas peur des mots, est en tout point un véritable chef-d'œuvre qui n'a rien à envier à quiconque. La preuve en est qu'en m'abandonnant à celui-ci par l'ouïe, des frissons m'assaillent de toute part et ce à chaque morceau.
Une telle expérience sensible n'est pas fondamentalement nouvelle pour moi, j'en conviens. D'autres groupes ont, en effet, réussi ce miracle qu'est la transfiguration de ma personne avec leurs réalisations. Seulement voilà, peu de formations peuvent se targuer de déclencher des réactions biologiques en adéquation avec le concept mis en avant par leurs soins. Ici, avec
Wintersun, tel est cependant le cas puisqu'en écoutant l'album, c'est comme si l'on ressentait, au plus profond de nous-mêmes, le froid à la fois morose et galvanisant de l'hiver.
Bref, si vous n'avez pas eu la chance de découvrir cette perle musicale ou si vous voulez simplement revivre votre écoute par écrit, laissez-moi alors vous conter ce magnifique voyage dans un ailleurs, voyage duquel, vous l'aurez compris, je ne suis pas revenu indemne et que je laisse derrière moi avec toujours autant d'amertume.
Mais avant de mettre les pieds dans le fabuleux royaume du tout puissant soleil hivernal, c'est-à-dire avant d'entrer concrètement dans le vif du sujet en vous présentant toute la richesse musicale de ce premier effort par
Wintersun, commençons par nous focaliser sur la première impression de l'ouvrage, qui se veut forcément extérieure.
Placés alors devant les portes majestueuses du royaume, la pochette à portée de regard, ce qui nous frappe à brûle-pourpoint, c'est, pour ne donner qu'un exemple parmi tant d'autres, une certaine similitude avec la pochette d'un album culte d'
Emperor : j'ai nommé "In The
Nightside Eclipse". Et, sans surprise, c'est bel et bien Kristian Wåhlin, le célèbre Necrolord, qui a encore frappé. On s'en doutait : son style est reconnaissable entre mille en ce qu'il affectionne particulièrement les couleurs froides, et en particulier le violet, pour ses réalisations picturales.
Or, on en conviendra, ce penchant artistique de l'illustrateur n'est pas un mal dans le cas présent car il donne alors l'opportunité à la pochette de coller parfaitement au contenu du disque et plus généralement au concept introduit par
Wintersun, concept qui se retrouve également dans les paroles. Visuellement, on retrouve l'opposition du chaud et du froid, de la vie et de la mort, de la lumière et de l'obscurité, tout cela symbolisé par la cohabitation entre le soleil étincelant et la nuit étoilée, et la proximité entre le cadavre étendu et les sapins enneigés dont l'un abrite une énergie flamboyante.
Je ne vais donc surprendre personne si je dis que les paroles de l'album traitent surtout du combat existentiel de l'homme contre la froideur hivernale de la mort, contre la fuite du temps symbolisée par les beaux jours qui se fanent, et contre le chagrin qui en résulte. En fait, et peut-être malgré lui, cet album s'inscrit plus ou moins dans la tradition du Carpe diem : "Cueille le jour présent sans te soucier du lendemain" nous disait Horace, poète italien à l'origine de cette tradition.
En revanche, ce qui est intéressant, c'est que les textes sont loin d'être empreints d'une neutralité, parfois affligeante. En effet, tous les thèmes abordés dans cet album renvoient de près ou de loin à la vie de son auteur, que nous aurons l'occasion de présenter ultérieurement dans cet article.
Ceci étant dit, ouvrons maintenant le boîtier, non sans fébrilité, sortons le CD, et insérons-le dans notre lecteur. Que se passe-t-il ?
La première note retentit, les portes d'un royaume reculé, fait de neiges immaculées, daignent s'ouvrir (je vous renvoie au clip de "
Beyond The
Dark Sun" pour comprendre mon image), et nous voilà immédiatement immergés dans l'univers non moins rafraîchissant que fascinant de
Wintersun.
Déjà, à notre grande surprise, notre périple ne débute pas du tout comme on aurait pu l'imaginer. On se souvient, d'après ce que je disais précédemment, du fameux "In The
Nightside Eclipse" d'
Emperor et de son introduction lugubre à souhait, nous donnant l'impression frissonnante de nous être égarés dans un blizzard aussi mystique que malsain. Eh bien, "
Wintersun", malgré une pochette du même acabit, démarre, au contraire, sur les chapeaux de roues avec un morceau d'un dynamisme et d'une efficacité redoutables. Ce morceau, "
Beyond The
Dark Sun", met directement les auditeurs dans le bain en leur offrant un condensé alléchant de ce qu'ils vont avoir la chance de découvrir par la suite : un savant mélange des genres... Au terme de cet "amuse-gueule" du plus bel effet, tout un chacun aurait donc légiTimement pu prédire une baisse de régime dans la suite des événements.
Que nenni, braves gens ! La chanson suivante, dont le titre "
Winter Madness" est assez évocateur, enfonce irrémédiablement le clou : elle commence fort énergiquement, dans un déluge de notes, et maintient sa cadence effrénée jusqu'à la fin. On a ainsi le droit à de beaux blast beats à la batterie et à un jeu de guitare véloce, le tout arrosé intelligemment par un clavier qui ne fait ni trop pompeux ni "gadget". En somme, on retiendra de "
Winter Madness" le goût avéré qu'a
Wintersun pour la célérité.
L'erreur serait néanmoins de croire que
Wintersun n'a que cette corde à son arc. "Sleeping Stars" est justement là pour remettre les pendules à l'heure. Car, avec ce morceau, nous explorons clairement de nouvelles contrées où la sérénité est bien plus de mise que la frénésie. Ici, le rythme est globalement lent sans être pour autant soporifique, à un point où il n'est pas sans rappeler la tradition du
Doom Metal initiée par
Black Sabbath.
Mais la trêve est de courte durée. "Battle Against Time", à la croisée de "
Beyond The
Dark Sun" et de "
Winter Madness", nous coupe une nouvelle fois le souffle avec ses riffs échevelés qui écrasent tout, en finesse bien sûr. La fougue de
Wintersun se confirme donc encore un peu plus.
Ayant échappés de peu à la syncope, après cette rafale de sons assemblés à merveille, reprenons doucement nos esprits avec "Death
And The Healing". Cela dit, sortez vos mouchoirs car la mélodie, qui s'arc-boute sur le clavier, est d'une pureté remarquable. L'atmosphère mélancolique qui en ressort est absolument exquise, et le plaisir ressenti à cet égard ne faiblit pas tout au long du morceau.
Une fois encore, cette paix relative ne va pas durer bien longtemps. "
Starchild" veille au grain. Cependant, "
Starchild" a ceci de particulier qu'il est le titre le plus captivant de l'album, et il convient de le sacraliser dans cette optique. En vérité, c'est bien plus qu'une simple chanson qui parvient jusqu'à nos oreilles : c'est un montage de chansons, nuance. Un montage composé de cinq parties distinctes relatant dans les moindres détails l'épopée fabuleuse d'un enfant pas comme les autres, l'enfant des étoiles.
"Beautiful Death" a, par conséquent, la lourde tâche de devoir maintenir le niveau, ayant désormais atteint des sommets. Et c'est en créant la surprise que cette tâche est accomplie haut la main. Car, sans vouloir offusquer les puristes, il faut tout de même reconnaître que "Beautiful Death" s'écarte indubitablement des sentiers empruntés depuis le début, en mettant l'emphase sur le côté Black
Metal. Il en résulte qu'à certains moments, quelques sonorités bien connues ressurgissent, sonorités issues d'un autre album culte d'
Emperor : "Anthems To The
Welkin At Dusk".
Quant à "
Sadness And Hate" qui clôture l'album, force est de constater que c'est une sorte de synthèse entre "Sleeping Stars" et "Death
And The Healing". On a donc à faire tout naturellement à un morceau de qualité, qui souffre néanmoins d'un léger défaut : la redondance. Ma foi, on ne va pas non plus en faire tout un fromage !
Une fois revenus à la réalité, au terme de ce voyage initiatique (je reviendrai sur ce point), il ne nous reste plus qu'à faire le bilan de notre expérience, et quelle expérience !
Tout d'abord, il faut bien l'avouer, l'album est dans son ensemble très au point, avec des morceaux très élaborés musicalement. Difficile alors de ne pas rester bouche bée devant tant de technique et d'inspiration, d'autant plus que ce bijoux musical est la progéniture légiTime d'un seul homme : Jari Mäenpää, dont le nom figure à juste titre dans le coin inférieur gauche de la pochette.
Et je dis bien "légiTime" car bien que Jari Mäenpää ait fait le plus gros du travail - à savoir le chant, la guitare, la basse, le clavier, et la programmation - il n'en est pas tout à fait le seul artisan. En effet, pas de boîte à rythme à l'horizon : il a choisi de faire appel à Kai Hahto, une vieille connaissance d'
Arthemesia, pour se charger des parties de batterie. Pourquoi, me direz-vous ? Parce que le génie de cet homme a quand même des limites : il est humain, ne l'oublions pas. Marteler les fûts, ce n'est pas son fort, et il le dit ouvertement.
Tout ceci mérite un éclairage. Vous vous en doutez, Jari Mäenpää ne nous a pas pondu un opus aussi riche musicalement sur un coup de tête. En réalité, il a su mettre à profit ses expériences musicales passées. Et, force est de constater que son palmarès est assez impressionnant. Jari Mäenpää est devenu "acteur" de la scène
Metal en faisant son entrée dans le groupe
Immemorial, qui est malheureusement resté dans l'ombre à cause d'une absence de sortie commerciale. Cependant, Jari Mäenpää ne va pas rester très longtemps inaperçu : après sa rupture avec
Immemorial, il s'engage avec ArthemesiA, un groupe de Black
Metal aux tendances symphonique, mélodique, et atmosphérique. Avec ce groupe, il va sortir un album de grande qualité qui révèle déjà son talent : le très inspiré "Devs Iratvs". Mais ce qui a fait connaître Jari Mäenpää mondialement, c'est, comme vous le savez, sa longue implication avec
Ensiferum, groupe célèbre avec qui il nous a livré les somptueux albums éponyme et "Iron". Enfin, n'oublions pas de dire que Jari Mäenpää a également contribué à l'élaboration du très bon "Corona
Borealis" de
Cadacross, groupe officiant dans le même style que
Children Of Bodom. C'est à croire que tout ce que Jari Mäenpää touche se transforme en or... On comprend alors pourquoi,
Wintersun, où tout ce parcours est en quelque sorte synthétisé, est particulièrement enthousiasmant.
Maintenant, j'aimerais revenir sur ce que je disais tout à l'heure, à savoir que l'écoute de l'album pouvait s'apparenter à un véritable voyage initiatique, chose qui peut paraître assez incongrue de prime abord, j'en conviens. En réalité, ce que j'entends par là, c'est que cet album semble annoncer la naissance d'un genre nouveau dans le monde du
Metal puisqu'il est relativement difficile de classer
Wintersun dans un style déjà existant. Cela dit, le groupe n'a pas non plus tout inventé, tout créé ex nihilo, mais il a eu la présence d'esprit de mélanger, et c'est là qu'est véritablement son talent. Mélanger quoi ? Presque tout, ce qui explique justement l'impossibilité de ranger
Wintersun dans une case, mais aussi la grande subtilité de sa musique. En fait, à la manière d'un pot-pourri, les différentes influences du groupe se combinent et créent ainsi des effets de synergie, plus ou moins complexes, mais essentiels pour une musique qui se veut hybride.
On peut alors s'amuser à identifier tous ces styles sous-jacents. Attelons-nous à cette tâche :
Tout d'abord, comme nous l'avons dit précédemment, l'album flirte clairement avec le
Doom Metal au travers de "Sleeping Stars" et avec le Black
Metal, en particulier au travers de "Beautiful Death". Mais l'ingrédient Black
Metal est en réalité assez présent tout au long de l'album, même s'il ne reste qu'un ingrédient. Par exemple, que dire du chant, mis à part qu'il est impeccablement maîtrisé ? Eh bien, force est de constater que ce chant s'inscrit majoritairement dans la tradition vocale du Black
Metal qui a d'ailleurs été reprise dans ce que j'appelle le
Power Death/Black Mélodique, style dont Alexi Laiho et sa bande en sont évidemment les précurseurs. Dans la même optique, dans la musique de
Wintersun, on s'aperçoit qu'il y a des emprunts directs à
Arthemesia, l'ancien groupe de Jari Mäenpää que j'ai présenté tout à l'heure. Ecoutez entre autres "Lifemocker" de l'album "Devs Iratvs" et osez venir me dire que cela n'a pas constitué une source d'inspiration pour un morceau comme "
Winter Madness"...
Toutefois, pour en revenir au chant, n'oublions pas de signaler la présence d'une voix claire, alternative, là encore maîtrisée, que Jari Mäenpää avait déjà l'habitude d'utiliser dans son ancien groupe aux influences
Viking/Folk/Epique,
Ensiferum, et qui est largement la bienvenue en ce qu'elle ajoute une touche d'originalité non négligeable, un souffle épique justement. A noter tout de même que cette voix alternative est beaucoup plus présente que dans
Ensiferum où elle était incontestablement reléguée au second plan. Ici, elle est aussi importante que la voix Black, comme vient en attester "Death
And The Healing" où aucun cri ne fait son apparition, laissant la pure harmonie s'exprimer.
Le Death
Metal est également à l'honneur dans cet album. Il l'est tout d'abord au travers des paroles : les morceaux "Death
And The Healing" et "Beautiful Death" en constituent la preuve formelle. Bien entendu, on est très loin de la violence véhiculée par les morceaux de
Cannibal Corpse et compagnie, mais on reste malgré tout dans le thème de la mort qui est alors évoqué avec spiritualité. Ici, ce sont les senTiments, les plus "élevés" dirais-je, qui sont sollicités, et non pas nos vils instincts pour le gore. Ceci dit, la musique a également puisé dans le Death
Metal : là, c'est la batterie qui en témoigne le mieux. En même temps, avec un batteur, Kai Hahto, qui a passé le plus clair de son temps dans des groupes de Death
Metal purs et durs,
Rotten Sound pour le plus connu d'entre eux, on comprend qu'il y a eu de la suite dans les idées...
Enfin, le
Power Metal Européen, et par extension le Heavy
Metal Traditionnel, pointe lui-aussi le bout de son nez, apportant ainsi le côté très mélodique et accrocheur dans les compositions. Je l'ai dit, d'une part, les envolées guitaristiques, d'une fougue impressionnante, nous laissent parfois un goût de déjà-vu, mais pas dans le sens péjoratif du terme : ceux qui connaissent suffisamment les productions du virtuose suédois de la six cordes,
Yngwie Malmsteen, digne géniteur du
Metal Néo-Classique, comprendront certainement de quoi je parle... De surcroît, au risque d'en choquer plus d'un, je pense que l'on peut dire que, dans une certaine mesure, on retrouve le grain de folie de
DragonForce au travers de
Wintersun de par le jeu de guitare qui ne se cantonne pas à de simples soli et de par la durée des morceaux qui sont, en général, assez longs.
Si l'on dresse un bilan concis de tout ceci, on est donc amené à dire que la musique de
Wintersun est finalement assez proche de celle de
Children Of Bodom, et donc d'autant plus proche de celle d'
Ensiferum. La tâche n'était donc clairement pas aisée sans marcher sur les plates-bandes des groupes cités, mais
Wintersun a relevé le défi haut la main. En effet, on est très loin d'un vulgaire plagiat des compatriotes finlandais : ce qui nous est proposé, c'est un univers musical singulier, novateur, et riche. N'est-ce pas un comble pour une musique qui se nourrit d'ingrédients déjà usités maintes et maintes fois ? Non, assurément. Car, le génie de Jari Mäenpää a été de trouver une nouvelle recette.
J'insiste, malgré son brassage d'influences,
Wintersun n'est pas tombé dans le piège de la simplicité, et Dieu sait que c'est tentant par les temps qui courent car le contexte s'y prête. On sait, bien sûr, que la scène "pro-
Children Of Bodom" est en pleine effervescence depuis l'année hautement symbolique de 1997. Cette année-là, par le biais de "Something
Wild",
Children Of Bodom s'était imposé à la face du monde en posant les bases d'un tout nouveau genre musical distillant habilement le
Power Metal Européen, ou Speed
Metal Mélodique, avec des apports du
Metal Extrême. Les deux albums suivants, à savoir "Hatebreeder" et "Follow
The Reaper" avaient définitivement enfoncé le clou et avaient ainsi propulsé le groupe sur le devant de la scène. A partir de là,
Children Of Bodom est devenu une référence pour bien des groupes dans le monde, ce qu'on constate aujourd'hui. Evidemment, les premiers groupes à avoir profité de ce "pain bénit" ont été et sont toujours les compatriotes finlandais :
Norther,
Imperanon,
Kalmah,
Cadacross, et
Naildown entre autres. Mais il faut aussi bien voir que le style s'est largement diffusé hors de Finlande et se propage ainsi partout sur le globe. Pour ne donner que quelques exemples précis, évoquons
Frozen Eternity aux Etats-Unis,
Made Of Hate en Pologne, ou encore
Blood Stain Child au Japon. Ainsi, on le voit,
Wintersun qui surfe sur la même vague n'a pas eu la tâche facile. A ce propos, il me paraît intéressant de revenir sur l'exemple de
Frozen Eternity car, en réalité, ce groupe s'inspire bien plus directement de
Wintersun que de
Children Of Bodom, comme en témoigne notamment la reprise du même concept. Ceci tend à prouver que
Wintersun est à son tour devenu une source d'influence majeure pour les groupes récents.
Par ailleurs, pour revenir concrètement à l'album, on peut dire que ce dernier est vraiment bien structuré dans son ensemble et laisse apparaître, de ce fait, une certaine symétrie dans sa tracklist, qui n'en rend l'écoute que plus agréable. "
Beyond The
Dark Sun", morceau très énergique mais aussi très bref puisqu'il n'atteint même pas les trois minutes, fait figure d'intro et donne ainsi le ton de l'album. "
Sadness And Hate", au contraire, est un morceau beaucoup plus posé et surtout beaucoup plus long puisqu'il dépasse les dix minutes : il fait alors figure d'outro. Cette distinction se retrouve dans tout l'album et l'on a donc "
Winter Madness", "Battle Against Time", et "
Starchild", dans la même veine que "
Beyond The
Dark sun", qui s'opposent à "Sleeping Stars", "Death
And The Healing", et "Beautiful Death", dans la même veine que "
Sadness And Hate". Il en résulte que l'on ne peut ni succomber à l'hypotension, ni à l'hypertension artérielle, le tout étant parfaitement rythmé par alternance entre morceaux dynamiques et morceaux "calmes". A noter également que la durée des morceaux ne cesse de croître au fur et à mesure de l'album : peut-être le groupe a-t-il jugé bon de ne pas dérouter ses auditeurs en leur envoyant dans les dents un morceau de plus de dix minutes juste après un morceau de moins de trois minutes...
Mais trêve de bavardages, je recommande naturellement cet album à tous les fans de
Metal Mélodique car, à mon humble avis, ils ne devraient pas êtres déçus. Voilà pourquoi, si je devais simplifier ma chronique et la limiter à une seule phrase, je dirais simplement que ce premier opus de
Wintersun est un album à posséder pour pouvoir l'écouter en boucle (et pas seulement l'hiver...).
Wintersun, devenu groupe à part entière en 2004, après avoir recruté Jukka Koskinen à la basse et Teemu Mäntysaari à la guitare, a donc un avenir prometteur. Ceci semble ne faire aucun doute, surtout lorsqu'on sait que Jukka Koskinen vient de
Norther et Teemu Mäntysaari d'
Imperanon, deux groupes majeurs du
Power Death/Black Mélodique qui, je le rappelle, est un style auquel
Wintersun doit beaucoup. Quoi qu'il en soit, j'espère que cette modeste chronique aura rendu un digne hommage à cet album qui ne m'a pas laissé de glace et qui continue naturellement d'ensoleiller mes oreilles.
Et là-bas, je pense pas que tu fais ta petite crise.
Et si tu es si bien documenté, pourquoi tu n'expliques pas ce qu'il y a de faux dans nos dires et quelle est la vérité?
Tu es en mode blackeux de som d'il y a quelques années, c'est ça?
Tu vois, je pose des questions car je sais que je suis pas expert. Toi, tu affirmes mais ça reste superficiel. Me demande pas où la meilleure démarche.
Oui, il y a quelques erreurs dans la chronique, mais pas en ce qui concerne l'analyse musicale pure. Je suis assez d'accord.
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