Werewolf of Wysteria

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16/20
Nom du groupe Vargsang
Nom de l'album Werewolf of Wysteria
Type Album
Date de parution 25 Janvier 2008
Style MusicalBlack Metal
Membres possèdant cet album34

Tracklist

Limited edition 1000 copies A5 digipack.
1.
 Intro
 02:49
2.
 And Death Calls from Beyond
 04:38
3.
 Night of the Forlorn Creature
 04:59
4.
 Crush the Whores
 04:26
5.
 Cold Dark Thoughts of Suicide
 04:19
6.
 Sadistic Act of Torture
 04:27
7.
 Cursed by Hatred and Death
 04:49
8.
 Werewolf of Wysteria
 04:39
9.
 Gothic-Slut Impalement
 05:18

Durée totale : 40:24

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Vargsang


Chronique @ placentA

26 Novembre 2009
Nous sommes en 2008, Vargsang nous sort son dernier album quelques temps avant de splitter. Comme à son habitude, le duo nous délivre un Black Metal cru et haineux. Encore une fois en total hommage à la scène true BM des années 90.
Mais ici, un changement s'est installé, on le ressent dès le début de l'album. Il manque un truc propre à vargsang…
Mais quoi? Ah oui, le gresillement, cette production bien raw, où est elle passée? Le son est donc ,vous l'aurez deviné, beaucoup plus propre.
Cette propreté ne se ressent pas que dans la qualité sonore, on la trouve aussi au niveau des compositions…
Celles ci sont toujours dans la lignée d'un black pur et simple, sans fioritures, mais avec un coté beaucoup plus melodique que dans l'album précèdent.
Et ces fameuses mélodies apportent énormément à l'ambiance de l'album. En effet, cette fameuse ambiance lychantropique / misanthropique est extrêmement bien définie par les ambiances délivrées tout au long de cet album.
On assiste en direct à la transformation en bête d'un homme qui ne peut rien faire pour lutter face à ça. Afin d'ajouter encore plus à la mise en scène, on trouve dans Night of the Forlorn Creature un passage en voix claire transpirant le désespoir de cet homme qui est contraint de se soumettre à son coté bestial. De là ressort d'ailleurs une froide haine de l'humanité en général.

Les riffs de guitare sont, comme vargsang nous en a donné l'habitude, très simplistes, froids, haineux. Mais ici tout au long de l'album la monotonie ne s'installe pas. Les riffs se ressemblent mais conservent toutefois assez de différences pour ne pas être quasi identiques. C'est ce qui fait la principale force de l'album, on reste dans le minimalisme le plus total sans pour autant s'embourber dans la linéarité. La basse est toujours muette (ou alors je suis sourd…) ce qui est d'ailleurs bien dommage car dans certains passages le son lourd de la basse serait très approprié.
Parfois s'installent des pseudos solos de guitares qui donnent un enrobage de désespoir à l'album, comme dans une partie de "And Death Calls from Beyond".
Ces enrobages mélodiques ne donnent en aucun cas une sensation de remplissage et c'est tant mieux.

Le chant est toujours le même. Point de changement de ce coté là, ni en bien ni en mal, vargsang nous vomit son mal-être à la face.
Les quelques passages en chant clair sont là pour l'ambiance de l'album et le coté lychantropique de la chose.

La rythmique de l'album est classique mais efficace, on a un peu de tout, du martelage intensif, du mid tempo avec orgies de cymbales, quasiment pas de blast.
Ici le rythme n'est pas excessivement monotone et est plutôt bien organisé sur la totalité de l'album.

Pour conclure, on peut dire que vargsang achève sa transformation avec cet album. C'est pour moi le point d'orgue de la carrière du groupe qui splittera peu de temps après la sortie de ce disque. Vargsang est enfin devenu un loup garou, il a atteint son but, il peut se retirer tranquillement de la scène.
Musicalement cet album n'est pas parfait, le manque de recherche des riffs est assez flagrant, il faut avouer que le coté minimaliste du genre est un peu dû à ce point. A tout les amateurs de true black misanthropique, avec un coté mélodique et qui ne cherchent pas une brutalité extrême, foncez, ce disque est pour vous !

La dernière pièce de la carrière de vargsang mérite bien un 16/20 de ma part.

placentA

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Chronique @ Antonin_Martin

26 Novembre 2017

Vargsang innove peu mais propose avec ce Werewolf of Wysteria un full-lenght de bonne facture

Ah Vargsang... Ce groupe venu des contrées germaniques, jouant un bon vieux Black dans la pure tradition et qui ne passe pas les "fenêtres" pour vomir sa haine. Non, c'est par la porte d'entrée et ça vient directement chez toi pour te réveiller en sursaut, une lame de couteau à la main, du corpsepaint plein la gueule et enclin à de bonnes intentions... A proprement parler, ce nom n'est autre que le pseudo de son leader, celui-ci ayant su se forger une réputation sur la scène metal allemande, pourtant si vaste, et semant la terreur à travers chaque album par un Black pur, froid et misanthropique.

Ainsi, on suit le sentier haineux d'un Black dans la droite lignée des précédents opus, inspiré notamment par "Call of the Nightwolves" au regard de cette cover bien Trve. Ce faisant, le présent effort affiche toujours ce même message blasphématoire via un chant vorace, une production ni trop crade, ni trop lisse, un riffing pour le moins véloce et incisif, retranscrit par une certaine opacité dans le son qui se veut, quant à lui, très saturé.

Les compos sont néanmoins diversifiées tout en offrant une certaine homogénéité à cette galette. Les titres, dans l'ensemble, se veulent très catchy, à commencer par leurs refrains, entonnés par un chant varié et empli de haine. C'est dire que Vargsang ne fait pas dans la demi-mesure pour afficher sa dévotion à la torture et au crime. En témoignent certains titres (Crush the Whores, Sadistic Act of Torture, Gothic-Slut Impalement) ainsi que la dépouille d'une femme mutilée que l'on retrouve dans le livret, incitant à la barbarie et au meurtre ; plus précisément celui de "donzelles" aux moeurs légères et à l'égard de la mouvance gothique. En outre, le message est bien radicaliste et sans concession via une ode à la violence, qui se dévoilera concrètement à l'écoute du skeud. Toutefois, les thèmes relatent aussi la solitude et évoquent notamment un environnement forestier, comme sur "Night of the Forlorn Creature", où l'on a même droit à du récit ; un titre donc plus posé et investi dans un contexte plus poétique que sur le reste de ce full-length.

Bref, tous les ingrédients sont ici réunis pour nous immerger au coeur d'un album de bon aloi : un chant à réveiller un mort reposant en paix depuis mille ans, des compos riches et variées, des riffs lacérants, répandant leur venin, qui s'infiltrent dans notre épiderme tout en s'inscrivant durablement dans notre mémoire, tout comme cette batterie implacable, sèche et percutante qui tabasse sévère. Cependant, en dépit de soli bien foutus et d'un riffing entêtant que l'on retrouve sur le second titre ou bien le morceau éponyme de l'album, Vargsang innove peu. Le groupe propose toutefois un full-length de bien bonne facture, demeurant une oeuvre de grande qualité. Le son râpeux du skeud (quoique légèrement plus propre que par le passé) tout comme cette atmosphère sale et pouilleuse reflètent un charme, une aspiration fanatique à la mort, et font justement la force de ce Werewolf of Wysteria.

Au final, c'est un opus fort recommandable aux amateurs de Trve Black bien vénère et groovy. C'est dire que si Vargsang ne se renouvelle que très peu à la lumière de cet opus, ce dernier s'inscrit toutefois comme l'un des meilleurs du groupe. Etant assez sévère mais aussi objectif, je lui attribue toutefois la belle note de 15/20, qui reste un avis non loin d'être sous-estimé mais tout simplement franc de la part d'un fan.

3 Commentaires

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deviat - 26 Novembre 2017:

Vargsang ne se renouvelle pas mais joue parfaitement de son art donc ce n'est pas ce qu'on attend de lui. Du true black somme toute basique mais qui arrive tout de même à se démarquer de la masse.
Bonne chronique, merci!

Rossbaycult - 26 Novembre 2017:

Merci pour la chronique. Par contre, je ne partage pas ton avis concernant la qualité de ce disque. Pour moi, ce n'est pas du tout un des meilleurs . Bien au contraire, je trouve que Vargsang a beaucoup perdu de sa spontanéité, de sa crasse et de sa haine, et ce malgré quand même de bons moments , notamment le morceau titre qui est une vraie tuerie. Bien inférieur au premier album qui lui même était bien inférieur au premier Graven. Face au Perish And Forgotten ou à la monstrueuse première demo de Graven, Of Misanthropic Spirit, ce petit Werewolf of wysteria ne fait vraiment pas le poids. 

Antonin_Martin - 26 Novembre 2017:

Je préfère justemment ce disque à Call of the Nightwolves car je trouve que les morceaux ressortent plus,l'ensemble étant moins compact, les titres moins homogènes et plus facilement différenciables. Par contre, j'envie moins sa production qui reste plus propre mais je ne trouve pas que Vargsang a perdu de sa haine, le chant est tout simplement terrible à mon goût. Après, je partage ton avis en ce qui concerne le premier Graven ou la première démo, effectivement c'est au dessus du premier Vargsang. Cependant, je trouve ce Werewolf of Wysteria fort convaincant, j'aime particulièrement l'atmosphère de ce skeud et les riffs sont vraiment au top. La production est certes moins râpeuse qu'auparavant mais ce perte de crasse donne d'avantage de dynamisme au son et aux compos. Finalement, on a affaire un album plus conventionnel et facile d'accès que les autres mais je dois dire que j'aime beaucoup son atmosphère et la qualité du riffing.

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