Virus S.T.N.

ajouter les paroles de l'album
ajouter une chronique/commentaire
Ajouter un fichier audio
16/20
Nom du groupe Diapsiquir
Nom de l'album Virus S.T.N.
Type Album
Date de parution 30 Novembre 2005
Style MusicalMetal Expérimental
Membres possèdant cet album46

Tracklist

1.
 Incubation
 03:26
2.
 Venin Intemporel, Rouille Universelle, Satan
 08:52
3.
 Génération Maudite, Pénétration Interdite
 04:57
4.
 Untitled
 00:27
5.
 Diapsiquir
 11:54
6.
 Le Mal avec un Grand S
 10:59
7.
 Untitled
 00:43
8.
 Organisation Contamination
 07:05
9.
 TEST1M5N20
 04:04

Durée totale : 52:27

Acheter cet album

 $69.99  56,55 €  34,97 €  £12.07  buy  13,03 €  13,42 €
Spirit of Metal est soutenu par ses lecteurs. Quand vous achetez via nos liens commerciaux, le site peut gagner une commission

Diapsiquir


Chronique @ Trndblck

24 Juin 2009
Sueur. Alcool. Sang. Toxique. Vomi. Folie. Défécation. Viol. Distorsion. Douleur. Satan. Destruction.

En un mot : Diapsiquir.

Vous croyez encore en quelque chose vous ? Comme c’est mignon. Mais rassurez-vous, ça se soigne : injection quotidienne de ce Virus STN directe dans les veines, effets psychiques garantis dans la minute. Prescription conseillée : dose létal.

Alors Diapsiquir, c’est quoi ? On retrouve des membres de Arkhon Infaustus, ce qui donne directe le ton. Pourtant, Diapsiquir n’a rien à voir avec le précédemment nommé. Rien du tout, vraiment, musicalement et idéologiquement. Mais si déjà avec Arkhon on atteignait des rives assez impressionnantes de violence, ici attendez vous à bien pire. Diapsiquir existe depuis un petit moment déjà, deux démos réédités depuis peu (à l’heure où j’écris ces mots), un album sobrement intitulé LSD (acronyme de Lubie Satanique Dépravé) puis ce Virus expédié sur notre planète pour la contaminer.

Mais parlons sérieusement. Car certains considèrent que pour parler musique, il faut parler technique musicale. Et plus encore qu’en ce sens, parler d’un album implique de décortiquer chaque instrument et son implication dans la symphonie finale. Alors tentons de satisfaire ces esthètes quelconques. Guitar-basse-batterie. Voix. Tiens, peut-être deux guitares, qui sait ? Et puis pas mal de sample aussi. Voilà pour le gros.
Les voix sont complètement allumées, ça gueule, ça hurle, le plus souvent on pourrait même dire que ça parle d’ailleurs. Les textes portent sur différents thèmes de ce que l’on pourrait nommer déchéance humaine, c’est très cru (« je jouis dans ton cul ! »), mais au fond on sent aussi une souffrance latente franchement perceptible (« ça fait des années que je suis damné et condamnés à souffrir et faire souffrir tout ça jusqu’au dernier. Soupir, je suis fatigué de toujours gueuler… ». Le summum étant certainement atteint avec le troisième morceau, horreur suprême, expression quasi pure du Malsain. Mais je vous laisse découvrir de quoi il s’agit…
Enfin, évoquons ces multiples samples disséminés le long de l’album, et qui renforce le caractère bizarre et crade de l’album (hard-tek, tronçonneuse, musique de film tel que Orange Mécanique, classique, et bien d’autres surprises encore).
Ensuite, précisons que le son est crade. Ben oui, pour exprimer la Crasse, on ne fait pas dans le propre… Et c’est là d’ailleurs le génie de ce Virus STN, le son colle parfaitement à l’optique visée. Un son malpropre, un peu suraiguë, les grattes ne vont jamais dans les basses, la batterie n’est pas assommante mais garde plutôt un côté assez « cheap ». Ça transpire, ça suinte presque concrètement. Et l’image qui s’impose pour chaque morceau est celle d’un enregistrement live, en direct. La force de l’album réside peut-être ici : le direct, le concret.

La musique de Diapsiquir est donc difficilement qualifiable, on ne peut la rattacher à  un genre, pas seulement parce que ce serait réduire la création, mais aussi parce que c’est un genre à part entière. Du Metal dans ce qu’il a de plus sale et décadent. Nous vivons la chose telle qu’elle, il n’y a pas d’interprétation. Nous ne sommes pas dans la poésie ici, mais dans l’abjecte réalité du Réel, ce bloc impressionnant auquel nous nous confrontons chaque jour et que nous essayons de fuir par l’Imaginaire et le Symbolique (dirait peut-être un certains J. Lacan…).

Diapsiquir est Crasse. Il est Ignobilité. Il est Immondice. Il est Déchet. Au fond, Diapsiquir incarne l’Horreur pure. Mais le pire dans tous cela, c’est qu’il est bien réel, et que ce qu’il propose n’est rien d’autre que la réalité. La merde que l’on croise tous les jours sans s’en rendre compte, que l’on refuse pour se protéger. Le Toxique immonde qui ronge l’humain. Tout ce que Diapsiquir interprète, il le trouve dans la réalité de notre univers. Et c’est bien là que réside l’ignoble, s’il y a choc, c’est bien parce que l’on conçoit qu’au fond ce n’est pas Diapsiquir qui est ignoble, mais bien l’Homme lui-même.
Le ton est donné. Diapsiquir est immonde, parce qu’il interprète ici la face la plus noire de l’Homme. Au Diable les convenances semble-t-il dire ? Non ! On va bien plus loin. Ici on ne choque pas pour s’amuser. On ne choque pas, d’ailleurs, on présente la réalité telle qu’elle est. Satan est une excuse, on invoque le Mal comme autre pour s’en protéger, pour au fond l’étouffer, c'est-à-dire étouffer notre propre Diable, celui qui se tiens enfermé dans une poche de pus au fond de notre Inconscient. Diapsiquir réveil tout cela. Ce n’est même pas de la sublimation. C’est de la destruction pure et dure, du trauma à vif.

9 Morceaux pour un peu plus d’une cinquantaine de minutes. Mais le temps vous paraîtra une chose bien futile à l’écoute de cet album. Oh oui, ce  dernier nécessite plus que l’idée de se laisser emporter par l’univers du groupe. Ici, il faut s’abandonner, abandonner l’Homme, détruire l’image que l’on a construit de l’humain, pour se confronter à tous ses vices, toutes ses horreurs. Et l’on part pour un voyage sans retour, car une fois confronté au Réel de l’Homme, plus rien ne permet de camoufler cette réalité vomitive.

 Black Metal ? Bien trop réducteur… Destruction ? Pourquoi pas…. Absolu ? Mmh….
En fait….
« LeMetal. Nocif et pur. »
Rien d’autre.

1 Commentaire

5 J'aime

Partager
A2zk6 - 01 Juillet 2010: Belle chronique pour un très bel album, qui sent bon la chute.
    Vous devez être membre pour pouvoir ajouter un commentaire

Chronique @ Vinterdrom

23 Novembre 2010
Comment peut-on encore douter de la sournoise nature malfaisante et du potentiel de nuisance de cet être réputé évolué que l'on nomme communément humain, lorsque l'on constate chaque jour l'étendue de ses multiples exploits : viols, agressions, molestations, génocides, meurtres, pédophilie, … un immense bordel d'actes sordides dérivant de pulsions malsaines sommeillant en chaque individu, que certains parviennent à enfouir, d'autres pas …

Un constat souvent refusé, éludé, diabolisé par les chantres des préceptes de l'infinie bonté de l'homme, fadaises que Diapsiquir leur rejette à la gueule comme une bande de déglingués pétés au crack balance à la benne le corps d'une vulgaire pétasse crevée sous les coups de butoir de leur ignoble tournante, surenchérissant avec le répugnant dégueuli d'un metal extrême animé d'un esprit punk archi-subversif aux ambiances poisseuses collant comme les mouches à viande sur le cadavre avarié de la victime et sa vulve en sang.
Un potentiel de nuisance et de perversion sans bornes … à l'image de la musique de Diapsiquir qui présente à la face respectable du monde son œuvre de dépravation depuis 1999 et sa première déjection nommée "Pacta Daemoniarum", une démo qui démontrait déjà le caractère maladivement barré et rincé du ciboulot du collectif parisien commandé par Toxic Harmst, indéboulonnable guitariste des fous furieux de Arkhon Infaustus.
Six années de montée en puissance dans la jobardise plus tard et voilà que déboule sa pire partouze de Crasse à ce jour. Nom de code : "Virus STN". Diapsiquir s'était jusque-là posé les bottes bien campées dans les immondices, il réalise cette fois-ci un grand saut dans un flot excrémentiel de sexe, d'hémoglobine, de foutre, de gnole, de gerbe et de came, propulsé par Necrocosm, le label toulousain pour qui aucun tabou n'a droit de cité.

Un projet démentiel bombardant un déferlement continuel de riffs d'allégeance black crade mêlés à des rafales de beats indus-technoïdes et autres samples noise hystériquement diarrhéiques, d'envolées lyriques d'une cantatrice russe sur orchestrations enivrantes à l'orgue ("TEST1M5N20"), des airs d'accordéon et du piano jazzy accompagné des gna-gna de majorettes complètement déchirées à l'héro ("Diapsiquir"), de complaintes agonisantes alternées de bourrades thrash primitives ("Organisation Contamination"), d'obscurs chants religieux (le second interlude sans titre), d'une reprise du célèbre thème du Parrain ("Le Mal avec un Grand S"), …
Un ramassis d'éléments hétéroclites, décalés, portant le chaos à son paroxysme, jaillissant tels les hectolitres de sang et de morve des naseaux ravagés d'un junkie overdosé achevant sa piètre existence la tête dans les chiottes, fusant de toutes parts tels les torrents d'éjaculations sur la tronche d'une cochonne à forme humaine, cernée par une armée de bestiasses en rut tirant plus vite que leur ombre, les Lucky Luke de la décharge juteuse. Une truie enconnée jusqu'à l'os, pilonnée par le mitraillage d'une batterie lancée au rythme d'un coït en mode brutal-marteau-piqueur au démarrage de "Venin Intemporel Rouille Universelle Satan" et dont on entend la jouissante gueulante, tandis qu'un duo d'hypertrophiés chibres lui ramonent l'anus comme une taupe sa galerie (sauf que la taupe, elle, ne fait pas de va-et-vient), après les insanités ("et je jouis dans ton cuuuuuuuuul") crachées à sa gueule sur fond de l'allegretto de la 7ème symphonie de Beethoven ("Incubation").

Un (im)pur boxon mis en (dé)forme sur une production chargée comme les orifices buccal et anal de la même chienne transformés en réceptacles à jus poisseux après l'orgie barbarique … Chargée comme la barrique de tord-boyau que Toxic Harmst s'est certainement enfilé pour proférer ses vocaux hurlés, parlés, chialés, stridents, hystériques, manifestes des tribulations d'un trve krevard d'abominable poivrot vomissant ses textes orduriers.
Un délire garanti 100% malpropre où le scabreux "Génération Maudite Pénétration Interdite" fait office d'étron trônant fièrement sur le marasme nauséabond bouillonnant d'émanations purulentes : tempo bourbeux, saccades nauséeuses, distorsions à chaque instant au bord de la syncope, et ces infectes paroles de vicelard gavées de perversités déviantes ("non, pas de manières", "appelles-moi … papaaaaaaaaaaaaa"), et cette ritournelle enfantine, et ces samples de pleurs de gamines achevant de dégueulasser un tableau déjà bien obscène.

Une frénésie d'aliénés sans queue ni tête ? … Non, ces deux là répondent bien présents à l'appel, car Diapsiquir agit ici avec la queue dressée à l'air et la tête en vrac, ne répondant qu'à ses instincts de barouf et de bordel, sans se fixer aucune limite dans l'avilissement et la défonce.
Tous les dégoûts sont dans la nature de Diapsiquir … comme en chacun de nous …Voilà la réalité de "Virus STN", sa vérité la plus abjecte, jetée à votre face … Oui, vous, les âmes sensibles et autres pisse-vinaigres … Fuyez ! … Pour votre salut !! … Fuyez !!! … Avant que vos oreilles en plâtre et votre trou du fion coincé ne s'autocolmatent d'horreur … Avant que l'infâme Diapsiquir ne fasse de votre cervelle une sauce grisâtre et ne parachève le boulot en l'arrosant, la souillant de béchamel poireautée crachée de son immonde et incontinente boursouflure de sauciflard à peau rétractable.
"Virus STN" poutre, bute, nique et tranche dans le vif à tout va, sans vergogne, et Diapsiquir y apparaît plus que jamais fidèle à sa devise : "toujours plus bas, vers et pour Lui" … vers et pour la plus puissante symbolique du Mal avec un grand S, vers et pour Satan bien sûr, mais pas que Lui …

4 Commentaires

3 J'aime

Partager
Vinterdrom - 02 Décembre 2010: Rassures-toi, ce n'est pas mon intention. Lancer un disque sur le marché et prétendre se faire détester via celui-ci relève d'une démarche illogique et débile. D'ailleurs, je ne crois pas que le groupe ait prétendu quoi que ce soit de tel.

Pour mon dernier paragraphe, facile ou pas, modeste ou pas, chacun voit midi à sa porte, je dirais. Il a été écrit, comme le reste de la chronique, de manière très rapide et spontanée. Sans calcul, sans prétention, c'est sorti comme ça, point.
Et au final, y'a p'tet bien une (grosse) pointe d'humour noir dans tout ça, hé hé. La preuve, c'est que tu y as réagi.

Après, concernant le parallèle que tu fais entre l'utilisation de Myface / Spacebook et la démarche "extrême", je ne suis pas d'accord avec toi. Car si je suis ton raisonnement : nul n'est extrême s'il use d'un quelconque medium pour diffuser son art, virtuel ou autre. Ou alors, plus personne n'envoie de news sur le net, plus personne n'autorise les fanzines et webzines à chroniquer (pas assez extrême, pardi), plus personne n'enregistre, plus personne ne fait de live. On stoppe toute diffusion, chacun garde la musique pour soi …ah oui, ça c'est de l'extrême !

Bon sinon, même si je ne suis pas d'accord, ton point de vue reste bien développé et c'est intéressant de confronter des avis divergents.
Un peu plus et tu pourrais même en faire une chronique. Avec trois avis "positifs" sur cette page, ça rééquilibrerait un peu … Bien que je devine sans peine que tu n'auras certainement pas envie de perdre davantage de temps avec ce disque, ha ha !
    Vous devez être membre pour pouvoir ajouter un commentaire

Chronique @ Svartolycka

10 Janvier 2006
Diapsiquir est un projet fou, un groupe allumé du bocal, mais dont la musique s’injecte dans des sphères jusqu’au-boutiste inaccoutumés, baroques pour ne pas dire incompréhensibles. Diapsiquir est là, pernicieux et provocateur ; iconoclaste et pervers et si je dis que le groupe s’enferme dans des sphères incompréhensibles c’est par sa démarche avant-gardiste et non pas par sa structure musicale, bien qu’elle soit en elle-même hors-norme.

« Virus S.T.N. » n’est pas un album, c’est un délire glauque, un fantasme malsain gravé sur bande qui déstabilise et fait éprouver l’horreur humaine sans aucune distanciation. L’implication de l’auditeur en est d’autant plus terrible que les paroles ne porte pas à l’humour (malgré quelques touches d’humour noir). De textes lorgnant aussi bien sur les écrits les plus choquants de Sade qu’à la désinvolture d’un Antonin Artaud, Diapsiquir innove, rejoignant par là la démarche audacieuse des Italiens d’Aborym. Sorte d’électro black indus, nihiliste et ostentatoire le contenu de « Virus S.T.N. » est une surenchère d’accents incongrus (alternance de brutalité, de beats technoïdes et metal-indus), de samples déchirants (La symphonie n°9 de Mahler en ouverture renvoyant aussi à l’expérience filmique « d’Irréversible » de Gaspard Noé) et d’interludes surprenants (chants d’opéra, chanson russe décalée). Album de la démesure, le troisième album du groupe Français fait penser au très bon groupe Suédois Diabolicum mélangé à du punk destroy et déstructuré. Portée par des chants Français d’une crudité hérité directement du punk underground allant du faux-chant parlé et gueulé aux intonations stridentes d’une voix littéralement défoncée, la musique de Diapsiquir gagne en délire psychotronique. Sans repères pour ne pas dire en roue libre, la musique est en corrélation avec un mauvais fixe sur l’avant-bras. Une injection désastreuse donnant naissance à un iconoclasme primaire, une misanthropie presque absurde dans son propos ainsi qu’une remontée de d’impulsions infectées et dangereuses en passant par le viol, l’inceste et la démesure physique de corps sur le point de se dissoudre dans la haine.

« Virus S.T.N. » est une expérience extrême qui s’adresse à des personnes qui n’ont pas peur de tentatives sonores outrancières, démesurées et exorbitantes. Indigeste ? Peut-être.
Excessif ? Oui. D’une grande brutalité et d’un marasme ambiant, qui n’a d’égal que sa volonté de heurter voire d’offusquer son entourage « Virus S.T.N. » de Diapsiquir n’en est pas moins un disque hors-norme, un ovni musical malsain et barré. Si vous ne craignez pas les disques flingués du carafon aux démarches innovantes et folles, « S.T.N Virus » de Diapsiquir est peut-être l’expérimentation sonore qui m’a fait le plus élucubrer depuis Aborym et Thee Maldoror Kollective.

0 Commentaire

3 J'aime

Partager
    Vous devez être membre pour pouvoir ajouter un commentaire

Commentaire @ AAAAEEEEOOO

10 Mai 2016

Un album en somme réellement trve, tant il nous fait passer par tant d'émotions par moments.

Diapsiquir, formation née du cerveau maladif et drogué de Toxik H (Damien pour les intimes), ancien guitariste de Arkhon Infaustus et Kickback, l'un de Black/Death et l'autre de Hardcore Negatif, nous a sorti en 2005 un album de 9 titres intitulé "Virus STN".

Tâche difficile de décrire l'album en détails tant il regorge d'influences diverses (Doom, Black bien sûr, mélangées à une grosse tendance à la violence et à l'avant-gardisme). Il en résulte un album réellement répulsif, teinté d'un vécu actuel et passé des musiciens (Damien ainsi que Pascal et Stephen de Kickback par moments) très dur à supporter, tant pour eux que pour nous, auditeurs de cette entité monstrueuse et Crasseuse.

L'univers musical développé au fil des albums tourne autour du concept de la perversion satanique, la vie dépravée, les montées et descentes d'adrénaline sur un chant possédé entre hurlements et narration. Les guitares sont stridentes, tantôt rapides tantôt lentes, plus pour creuser le fossé où seront enterré(e)s Morale, Intégrité, Amour et Lui. La batterie, faite en boîte à rythme, est très bien gérée et permet une précision chirurgicale au niveau des blasts beats et autres fills très bien intégrés.

La basse accompagne les guitares pour charpenter le son et le rendre lourd, mais elle est aussi bien mise en avant par moments pour se permettre des mélodies simples mais efficaces. Les synthés suivent le tout, pour remplir le son très versatile de cet album.

Ajoutez à ça des samples de films, oeuvres musicales qui renforcent l'ambiance de perdition absolue, l'enfermement intérieur, la haine de tout, et on a un album bien construit, imprévisible, vivant, bouillonnant, un album en somme réellement trve, tant il nous fait passer par tant d'émotions par moments.

"Virus STN", à prendre ou à jeter mais duquel on ne ressort pas indifférent.

0 Commentaire

0 J'aime

Partager
    Vous devez être membre pour pouvoir ajouter un commentaire