Ungod

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15/20
Nom du groupe Stabbing Westward
Nom de l'album Ungod
Type Album
Date de parution 1993
Style MusicalMetal Industriel
Membres possèdant cet album25

Tracklist

1.
 Lost
 03:20
2.
 Control
 03:39
3.
 Nothing
 04:50
4.
 ACF
 04:43
5.
 Lies
 04:43
6.
 Ungod
 07:43
7.
 Throw
 05:24
8.
 Violent Mood Swings
 05:12
9.
 Red on White
 05:19
10.
 Can't Happen Here
 08:26

Durée totale : 53:19

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Stabbing Westward


Chronique @ zde_free

07 Mars 2009
Stabbing Westward est un groupe d'Indus du début des années '90.
Après plusieurs changements de line-up durant ses dix années d'existence, le groupe se sépare finalement ayant laissé quatre albums qui ont connu leur petit succès outre-Atlantique. Inutile de préciser qu'ils sont de parfaits inconnus en France ou dans le reste de l'Europe...

Ungod est leur premier album, et reste unique dans leur discographie. Il est beaucoup plus marqué Indus que ses successeurs, beaucoup plus homogène (difficile de prendre une chanson qui se détache des autres) et certainement moins abordable.

Les morceaux sont souvent liés entre eux (pas de coupure), tels Lost et Control qui ouvrent le bal, ou encore ACF, Lies et Ungod, et à la fin du disque Red on White et Can't Happen Here. Tous ces titres sont d'ailleurs (pour moi) les meilleurs de l'album et ils instaurent une ambiance glauque tout à fait dans la mouvance de l'époque (comme Nine Inch Nails ou encore Marilyn Manson avant qu'il ne sombre dans le grand-guignolesque).
Les compositions alternent les passages d'un calme lointain qui vous fera voyager haut, haut, très haut... tout en insérant ici et là des passages d'une grande puissance (le final de Can't Happen Here), et on entend ici un rock alternatif planant sur fond de bidouillages électroniques. La basse est omniprésente, la guitare puissante juste quand il le faut, et le batteur carrément exceptionnel.
Les textes lorgnent plutôt vers le romantique désespéré, le chanteur Chris Hall ne respirant pas la joie de vivre après sa rupture avec son ex-copine. Donc, pas de satanisme ou d'engagement politique trop prononcé.
Les influences vont des vieux The Cure à Ministry en passant par Nirvana et Depeche Mode (du moins, c'est ce que je ressens en les écoutant). Peut-être un soupçon du meilleur Pink Floyd pour l'ambiance lointaine bien trippante.

Cet album fait partie de mon Top 5, c'est pourquoi j'ai insisté pour laisser une petite critique afin que quelqu'un la lise : on sait jamais, sur un malentendu ça peut marcher...

5 Commentaires

4 J'aime

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swof - 25 Octobre 2009: Je viens d'entendre le titre Can't Happend Here sur www.radiometal.fr et j'ai flashé sur ce morceau vraiment hypnotique.
Après avoir lu ta chronique, je n'hésite plus à acquérir cet album.
zde_free - 03 Novembre 2009: Can't happen here, c'est vraiment mon titre préféré. C'est bien, il faut découvrir cet album si on aime l'époque Indus du Metal. Il n'y a pas que NIN et Ministry!
swof - 03 Novembre 2009: Tout à fait d'accord.

J'ai reçu l'album il y a quelques jours et après plusieurs écoutes, je dois dire qu'il n'y a que ce titre qui sorte vraiment du lot.

Je trouve le reste correct mais sans plus.
MarkoFromMars - 04 Juin 2012: Mince alors! Et Lies! Ce titre est une tuerie!
Pour moi ce 1er album est leur meilleur.
Merci pour la chronique.
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