Tower of Spite

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17/20
Nom du groupe Cerebral Fix
Nom de l'album Tower of Spite
Type Album
Date de parution 30 Octobre 1990
Enregistré à Rhythm Studios
Style MusicalCrossover
Membres possèdant cet album51

Tracklist

Re-Issue in 2008 by Metal Mind Productions
1.
 Unity for Who ?
 01:44
2.
 Enter the Turmoil
 03:20
3.
 Feast of the Fools
 05:07
4.
 Chasten of Fear
 03:33
5.
 Circle of the Earth
 03:54
6.
 Tower of Spite
 04:00
7.
 Injecting Out
 03:30
8.
 Quest for Midian
 05:42
9.
 Forgotten Genocide
 02:54
10.
 Cultes des Mortes
 05:48
11.
 Closing Irony (Sacrilege (UK) Cover)
 04:25

Durée totale : 43:57

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Cerebral Fix


Chronique @ Fabien

04 Septembre 2007
Suite à Life Sucks and Then You Die, son premier album thrash/hardcore remarqué, sorti uniquement en vinyle LP chez le label anglais Vinyl Solution (Bolt Thrower, Cancer), Cerebral Fix décroche un contrat avec la puissante écurie néerlandaise Roadrunner, qui multiplie à cette époque les signatures thrash et deathmetal, pour citer Deicide, Sadus, Artillery, Xentrix ou Exhorder, ayant rejoint les rangs du team en cette année 1990. Le contrat se concrétise par la parution de Tower of Spite à l'automne 90, album montrant le visage d’un Cerebral Fix désormais moins désinvolte et plus sérieux. En deux ans, le thrash-HC du quintette a en effet nettement évolué, délaissant son côté british hardcore/punk au profit d’un son lourd et d’une ambiance assez sombre, se rapprochant dangereusement des contrées du deathmetal, qui séduit chaque jour un nombre croissant de metalheads.

Cerebral Fix épure ainsi les parties tapageuses et les plans parfois approximatifs de Life Sucks and Then You Die, au profit de morceaux imposants, mis en valeur par la frappe lourde d’Andrew Barker (Sacrilege) et par les guitares massives du couple Warburton / Fellows, aux riffs puissants et implacables. Enfin Simon Forrest avec sa voix inimitable, écorchée sans être gutturale, apporte à l’ensemble ce ton thrashmetal encore marqué.

Très homogène, Tower of Spite referme des morceaux ayant chacun leur intérêt, à l’image du middle tempo Quest For Midian au superbe solo en partie centrale, des entrainants Injecting Out et Closing Irony (excellente reprise des doom/thrashers de Sacrilege (UK)), ou du titre éponyme au riffing tout aussi accrocheur. L’apogée du disque est sans conteste atteinte sur Culte des Mortes, l’un des joyaux du deathrash, aux riffs circulaires lourds & diablement tranchants. Pour ne rien gâcher, cette seconde galette du quintette bénéficie d’une excellente production aux Rhythm Studios, signée par l’ingénieur Paul Johnson, qui travaillera ensuite avec Benediction, Vader ou Cadaver.

Passerelle idéale entre thrash et deathmetal, à l’instar des indétrônables Beneath The Remains et Swallowed In Black (Sepultura, Sadus), Tower of Spite est un album inspiré, possédant de surcroît beaucoup de mordant. Si l’identité de Cerebral Fix est fortement marquée, grâce au chant singulier de Simon Forrest, et au grain des guitares tout aussi reconnaissable, son second jet passe plutôt inaperçu à l’époque, flanqué d’une promotion Roadrunner somme toute assez modeste. Sa qualité intrinsèque en fait pourtant une pièce en tout point remarquable, le meilleur album de la carrière du quintette, à conseiller à tout deathrasher qui se respecte.

Fabien.

3 Commentaires

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Fabien - 19 Mars 2008: Effectivement, c'est un pur classique du thrash death tombé injustement aux oubliettes. Pour ma part, je connaissais déjà Cerebral Fix de réputation. Je possédais notamment le titre Warstorm de son premier album Life Sucks, que j'avais chopé je ne sais plus où. Je n'ai donc pas été surpris de voir débouler le groupe chez Roadrunner.

Je me souviens l'achat, c'était à sa sortie fin 90 avec le Swallowed In Black de Sadus. Sans compter ce type à côté de moi qui avait Exhorder et Epidemic (Slaughter in the Vatican & The Truth Of What Will Be) dans les mains !

Quant au premier album Life Sucks, j'ai vraiment eu un mal de chien à trouver le vinyl à l'époque.

Fabien.
Fabien - 21 Mars 2008: Tower Of Spite n’appartient pas à la scène mélodique, c’est certain. Cette dernière n’a d'ailleurs connu son essor qu’en 92/93, avec l’arrivée d’Unorthodox, Skydancer, North From Here, Into Eternity ou Karelian Isthmus.

Le death thrash de Cerebral Fix reste en revanche beaucoup plus accessible que le death ou grind lourd et brutal de ses homonymes britanniques de l’époque (Bolt, Napalm, Benediction), délivrant par exemple quelques soli de toute beauté, à l’image du très bon Quest For Midian.

Le premier album Life Sucks est différent dans l’esprit, Cerebral Fix possédant une approche hardcore grind britannique typique à cette époque, même si sa musique emprunte déjà des structures thrash caractéristiques. L’album manque en revanche d’une certaine maîtrise, ce qui lui donne ce côté assez chaotique sur ses passages tapageurs (abandonnés dès Tower Of Spite).

Enfin, Bastards reprend les ingrédients principaux de Tower Of Spite, délaissant toutefois les accents death métal du précédent album. Hormis les terribles Veils Of Tears ou Sphereborn, les compos restent également moins percutantes, malgré la bonne production de Paul Johnson. Ceci explique en partie le bide de l’album, et le fait que je ne connaisse pas le dernier effort du groupe (Death Erotica).

Fabien.
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