To Death and Beyond

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17/20
Nom du groupe Battleroar (GRC)
Nom de l'album To Death and Beyond
Type Album
Date de parution Avril 2008
Style MusicalPower Metal
Membres possèdant cet album33

Tracklist

1.
 The Wrathforge
 08:17
2.
 Dragonhelm
 04:10
3.
 Finis Mundi
 08:54
4.
 Metal from Hellas
 04:15
5.
 Hyrkanian Blades
 04:47
6.
 Oceans of Pain
 10:22
7.
 Born in the 70's
 05:23
8.
 Warlord of Mars
 04:23
9.
 Death Before Disgrace
 08:35

Bonus
10.
 Morbid Tabernacle / Isle of the Dead (Manilla Road Cover)
 04:40

Durée totale : 01:03:46

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Battleroar (GRC)


Chronique @ MarkoFromMars

02 Mai 2012

Battleroar vous fera rugir de plaisir.

Nous avons tous été en tant que fans moins enthousiasmés voire carrément déçus par une production proposée par un de nos groupes favoris. Et une fois l'indulgence aveugle du fervent admirateur passée, il restait parfois une impression mitigée, comme une sensation d'inachevé.
Ce fût mon ressenti lors des sorties de No Prayer for the Dying et plus encore pour Fear of the Dark de la Vierge de Fer. J'étais tout autant déçu par Manowar et leur pathétique Louder than Hell, leur attitude "Les Maîtres de l'Univers" caricaturale au possible prenant le pas sur leur crédibilité musicale.

Battleroar balaie toutes ces déceptions d'un revers de la main en nous livrant un To Death and Beyond épique et flamboyant, techniquement maîtrisé, tout en évitant habilement l'écueil du plagiat et de la caricature. Le genre d'offrande qu'aurait dû nous proposer la "Vierge de Fer" ou l'"Homme de Guerre" en cette période tourmentée.
Emmené par un épatant Marco Conceriggi (chant), étonnant mix de B. Dickinson, E. Adams et R.J. Dio (R.I.P.), accompagné de Manolis Karazeris et de Kostas Tzortzis (guitares) distillant des mélodies inspirées sans démonstrations inutiles et soutenus par Gus Makrikostas (basse) et Nick Papadopoulos (batterie) duo rythmique en béton armé, Battleroar assure dans des compos up-tempo pour la plupart.

The Whrathforge ouvre magnifiquement les hostilités à la manière d'une chevauchée débridée aux mélodies "Maideniennes".
Finis Mundis magnifié par un break avec violon aux interventions ciselées à l'or fin et une envolée lyrique qu'E. Adams n'aurait pas reniée aurait pu figurer sans honte sur un Sign of the Hammer.
Hyrkanian Blade démarre sur une ligne de basse vrombissante et une section rythmique à l'unisson. Une compo aux accents "Dioesque".
Point d'orgue de cet opus, le magnifique Ocean of Pain, voyage épique d'une dizaine de minutes, ponctué d'un interlude aux violons sur fond de bruit de vagues d'un océan momentanément apaisé, nous permet de reprendre notre souffle. Mais l'océan s'anime vite de nouveau pour nous submerger dans un final aux déchaînements mélodiques.
Gus Makrikostas (basse) démontre sans peine qu'il n'a rien à envier à S. Harris et il suffit d'écouter le titre Warlord of Mars pour s'en convaincre.

Battleroar aurait pu être le rejeton de la "Vierge de Fer" et de l'"Homme de Guerre" si cette union avait été consommée (imaginez la scène juste un instant.... Hep! STOP! Je viens de dire juste un instant, incorrigibles obsédés!). Ils auraient sans doute voulu le prénommer Maiden War (trop pompeux) ou Iron Man (déjà pris par un gars qui se la pète en armure rouge et jaune).
Souvenez-vous en, son nom est Battleroar et il a forgé une pièce au métal précieux qui vous fera rugir de plaisir...... RROOAARR!!!


16/20

8 Commentaires

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samolice - 03 Mai 2012: Merci pour la chronique.

Jamais entendu parler de ce groupe avant aujourd'hui. Ton texte me donne envie d'écouter ça.

(Le kebab, c'est d'origine Turque et les grecs ont tout pompé... comme en musique?)
samolice - 03 Mai 2012: Ah oui Nikos. Probablement ce que nos amis grecs ont fait de mieux -)
AlonewithL - 30 Avril 2014: Un heavy épique qui doit plus aux américains Manilla Road, Manowar, Twisted Tower Dire qu'aux britanniques d'Iron Maiden à mon sens. Marco Concoreggi a une bonne voix à la Tony Taylor.
Hibernatus - 17 Novembre 2016: Excellente chro d'un groupe que je viens de découvrir (mieux vaut tard que jamais). Vraiment très bon ce disque. J'entends bien tes comparaisons avec Maiden, mais je dois avouer que comme AlonewithL, je vois surtout une communion avec l'esprit du Heavy épique américain que j'apprécie tant. Dis-moi Marko, la magie opère-t-elle toujours, après quelques années d'écoute ? Pour l'instant, moi, je me régale.
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Chronique @ metalpsychokiller

01 Juin 2009
Battleroar est un combo grec formé en septembre 2000 à Athènes et composé de 5 membres : Marco Concereggi (chant), Manolis Karazeris et Kostas Tzortzis (guitare), Kostas Makrikostas (basse), Nick Papadopoulos (batterie). Ceux-ci présentent leur « To Death and Beyond » comme étant la touche finale parachevant une trilogie débutée par « Battleroar » en 2003 et « Age of Chaos » en 2005.

Se targuant d’avoir puisé leurs racines dans le son des années 80 et de bands européens et US tel Manilla Road, Omen, Cirith Ungol, Manowar et autre Jag Panzer, les hellènes, à l’instar de leurs compatriotes de Firewind, délivrent eux un Metal Epic très traditionnel. C’est carré, solide, très professionnel et surtout mis en valeur par une production sans faille. Les constantes, ou fils rouges des compositions, classiques mais très développées, sont ainsi typiques du style : une rythmique saillante et efficace, de bons riffs acérés, une double qui martèle par intermittence, des solis ou duos guitaristiques ébouriffants... et un chanteur qui assure… Les tempos sont majoritairement speed, parfois middle, et « Battleroar » dépeint ainsi à merveille les hauts faits, la noblesse, et les divers temps forts des batailles.

Certains titres sont aussi de vraies perles revival années 80 : « The Wrathforge » initial, avec sa superbe intro, ses guitares se répondant et sa progression paroxysmique. Un « Ocean Of Pain » de près de 10 minutes aux superbes passages acoustiques (violon), et au duo de guitares dignes de Maïden, ou encore le faramineux « Death Before Disgrace » de clôture, au chant évolutif à la Blind Guardian et à la structure onirique et emphatique.
Les autres titres sont eux aussi de très bonne faction et résolument appréciables. Le combo a une réelle propension à faire siennes les originalités typiques des groupes hard/heavy/big rock. Ainsi « Metal From Hellas » profite d’harmonies à la Edward Van Halen ou d’un refrain à la Manowar – « Warlord Of Mars » aussi d’ailleurs -, « Hyrkanian Blades » suinte la Veuve d’acier, et « Born in the 70’s » le Judas Priest

N’empêche que tout est hautement appréciable sur cette galette ; et là ou les monstres du genre comme Manowar ou Manilla Road ont tendance à nous laisser sceptiques à chaque nouvelle offrande … Battleroar, les « tits nouveaux » assènent sans coup férir.

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MarkoFromMars - 17 Avril 2012: Découvert grâce à l'enthousiasme de Spermafrost, je confirme: c'est du tout bon. Une cure de jouvence pour mes oreilles.
Sperma_frost - 17 Avril 2012:

Mon frangin est tombé un peu par hasard sur cet opus et a été de suite emballé et est venu chez moi avec pour me le faire écouter, j'en suis resté sur le c... et le soir même je le commandais en ligne!

largod - 17 Avril 2012: pas pourri en effet! Epique et racé! Belle cure de jouvence. Bonne écoute les frangins
Sperma_frost - 17 Avril 2012: Merci vieux, c'est plaisant aux oreilles en effet...
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