Désormais chapeauté par Hervé Herbaut et
Osmose Productions, la carrière de
Absu va prendre un autre tour, l’explosion du Black
Metal nordique (dont le label français peut se prévaloir en partie avec
Immortal,
Impaled Nazarene,
Enslaved et
Marduk dans son catalogue) va mettre en lumière le style avec une exposition large (peut-être un peu trop), et leur deuxième album
The Sun of Tiphareth (1995) sera celui de la reconnaissance.
Si le premier CD du groupe
Barathrum V.I.T.R.I.O.L. était plus orienté vers le Death
Metal, celui-ci sonne d'avantage comme du Black
Metal et on sent qu'
Absu a trouvé sa voie avec cet album.
Les américains s'autoproclament comme fers de lance du Mythological
Occult Metal, et en regardant leurs textes et écoutant les atmosphères parfois étranges qui règnent sur
The Sun of Tiphareth, on ne peut pas vraiment leur donner tort. Ouvrir un album sur "Apzu" un titre de plus de onze minutes, peut être un exercice risqué lorsque l'on ne s'adresse pas à des fans de
Dream Theater, mais dès que la platine tourne l'auditeur se laisse happer par les riffs Thrash / Death / Black du combo et est pris dans le tourbillon de la guerre celtique.
Certains titres sont même très virulents comme The Coming Of
War, d'autres plus atmosphériques tel l’ésotérique A Quest In The 77th Novel mais tous portent la marque de légendes, magies et autres combattants celtes, ce qui donne cette atmosphère si particulière à
The Sun of Tiphareth.
On retrouve tout au long de l'album: ces riffs accrocheurs qui tendent vers le Thrash sans jamais en être tout à fait, ces légères nappes de claviers qui donnent une ambiance folk à certains morceaux comme Feis Nor Tir'na Nog et surtout le chant de
Proscriptor mc Govern vous prend aux tripes et vous ne pourrez pas résister à l'envie de lire les paroles du livret, ce qui est d’ailleurs étonnamment facile sur ce CD, afin de suivre les épopées de nos braves guerriers celtes!
The Sun of Tiphareth est un album référence qui suinte le talent et l’authenticité par tous les pores, une pièce avec une personnalité forte qui tranche avec les sorties suédoises ou norvégiennes de l’époque, un Black
Metal qui ne renie aucunement ses influences Thrash, tout comme l’américain
Proscriptor ne renie pas ses racines gaéliques.
BG
Ca me fait à un gros mix entre le premier Immortal, du bathory à la under the sign of the black mark avec des éléments en plus donc autant dire que c'est tout bon.
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