Ron
Keel, vous connaissez ?
…
Ben voilà, c’est ce que je pensais.
Ce chanteur (guitariste) ricain est un autre bon exemple du loser magnifique. Le gars est en effet présent depuis le début des années 80, il est passé plusieurs fois pas loin du gros coup mais le soufflé est finalement toujours retombé rapidos. Un autre loser magnifique évolue sur ce disque, Steve Riley (futur Wasp). Bien que non crédité sur la pochette, c’est bien lui qui a assuré toutes les parties de batterie avant de quitter le groupe.
Pour ce 2ème album, le groupe a fait appel à Dismukes, l’illustrateur historique d’Y&T, pour la pochette. Le résultat est anecdotique. Au moment d’entrer en studio,
Keel n’a quasiment rien composé, seulement trois titres. Alors le groupe réenregistre trois des titres du disque précédent - en changeant le nom d’une d’entre elles, les petits malins -, propose une cover et utilise trois démos d’un musicien célèbre que, pour le coup, vous connaissez tous.
Suspense, rendez vous quelques lignes plus bas.
Ron n’est clairement pas ce que l’on peut qualifier comme un grand chanteur, c’est plutôt le genre de mec qui utilise plus ses tripes que ses cordes vocales. Des fois, ça pique un peu les tympans. Quand il en garde sous la semelle, il a un petit côté
Gene Simmons («
Easier Said Than Done »), la zique aussi d’ailleurs.
Pas étonnant en fait puisque le voilà ce fameux musicien célèbre.
Gene a co-composé ce titre. Deux autres morceaux lui sont crédités dont le toujours Kissien (et archi moyen) « Get down ». Il a également produit le disque.
Plus souvent heavy que hard rock («
The Right to Rock », « You’re the victim », « Speed demon », « Back to the city »), l’ensemble s’écoute sans ennui.
Pas davantage. Il manque par exemple quelques chevaux aux soli de Marc Ferrari pour jouer dans la cour des grands. Il n’est digne de la Scuderia que sur (le moyen) « So many girls ». Je décerne mes mentions assez bien à « Back to the city », à la cover des Stones, « Let’s spend the night together », ainsi qu’à « Speed demon » que l’on peut entendre lors d’une scène de Men in Black 2 (enfin à ce qu’il paraît, je n’ai jamais maté ce film).
Je ne me suis aperçu que tout récemment qu’il y avait un peu de double pédale à la fin de la title track (ou alors le batteur est juste très rapide du pied droit). J’écoute pourtant ce skeud depuis mon adolescence. Faut dire qu’ado, on se prenait pas la tête, on s’enfilait le disque et on était content. Moins d’analyse, plus de plaisir, c’était bon d’être jeune hein les zamis ?
Keel a le droit de faire du rock. Vous avez le droit de faire l’impasse.
J'avais entendu une interview du gars dans je ne sais plus quelle émission de radio fm et j'avais fini par acheter la K7. ...
Je n'ai pas jugé utile d'acheter le CD, tu as raison c'est vraiment dispensable. Le 12/20 c'est vraiment pour le souvenir de l'époque ?
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