The Process of Human Extermination

Liste des groupes Deathcore Fit For An Autopsy The Process of Human Extermination
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18/20
Nom du groupe Fit For An Autopsy
Nom de l'album The Process of Human Extermination
Type Album
Date de parution 21 Juin 2011
Produit par Will Putney
Enregistré à The Machine Shop
Style MusicalDeathcore
Membres possèdant cet album39

Tracklist

1.
 The Conqueror
 04:14
2.
 The Colonist (ft. Ray Mazzola of Full Blown Chaos)
 02:59
3.
 The Desecrator (ft. Tim Williams of Vision Of Disorder)
 02:50
4.
 The Juggernaut
 02:53
5.
 The Wolf (ft. Guy Kozowyk of The Red Chord)
 02:29
6.
 The Consumer (ft. Travis Richter of The Human Abstract)
 02:42
7.
 The Locust (ft. Marc Lambert of Painted In Exile)
 03:09
8.
 The False Prophet
 03:18
9.
 The Jackal
 03:22
10.
 The Executioner
 04:38

Durée totale : 32:34

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Fit For An Autopsy


Chronique @ Kuza

26 Décembre 2011

The Process of Humanity est une véritable tuerie. L'expérience des membres paye.

Fit For An Autopsy, avec son dernier album, intitulé "The Process of Humanity Extermination", est une véritable tuerie. Chez ce groupe qui nous vient droit du New-Jersey, aucun doute, le terme Deathcore est tout ce qu’il y a de plus approprié ! Si le groupe, très jeune, reste encore méconnu, aucun doute, avec ce premier album à la lourdeur destructrice, il atteindra vite une certaine notoriété dans son milieu. Mais vous affirmer que c'est bien, ça ne suffit pas. Je vais donc vous décrire, au mieux, la brutalité de ce Fit For An Autopsy.

Ici, pas de concession, c’est brutal comme du Cannibal Corpse ou du Job For A Cowboy qui auraient fusionné avec du pur Hardcore. On n’a que très peu de screamo, et beaucoup plus de growl. Entre Death Metal et Grindcore, on sent l’influence qu’a été Despised Icon et son opus incontournable et culte qu’est "The Ills of the Modern Man" sur le son du groupe. Mais les influences qui se ressentent sont multiples, et sont celles d’un groupe expérimenté qui connaît le monde du métal. On pourrait même entrevoir quelques passages Black (comme sur la fin du titre "The Juggernaut"). Nate Johnson, le chanteur ne vous sera d’ailleurs peut-être pas inconnu. Parce que si le groupe est jeune, ça n'empêche pas Nate d'avoir de la bouteille, lui ! Il a commencé sa carrière au sein de petits groupes de pur hardcore américain (Turmoil, Since the Flood …), avant de faire un premier pas vers la sauvagerie en rejoignant le groupe de grindcore Premonition of War en 2000, puis le groupe de Death Metal tendant vers du Deathcore qu’est Throught the Eyes of the Dead en 2003. Une bonne expérience et un bon bagage, comme on peut le voir, qui rendent les parties vocales sur l’album terriblement crédibles et efficaces. Les amateurs de cette nouvelle vague de Slam Death Metal, mélange entre la violence du chant déclamé façon Hardcore associé au guttural growl du Death, devraient adorer.

Au niveau de la batterie, c’est une sacrée claque. Carré, Bian Mathis ne se contente pas de marteler ses futs tranquillement ! Si c’est bien une chose qu’il faut reconnaître dans le mouvement Deathcore, c’est que les batteurs doivent être nécessairement bons pour enchaîner les breaks et les changements de rythmes sans s’y perdre. Et ce batteur est diablement bon, alternant des polyrythmies, des descentes, des rythmes improbables qui blastent avant de se ralentir subitement … Un très bon jeu de batterie qui soutient tout le groupe, et tend à l’emmener vers le meilleur de ses capacités !

Enfin, aux niveaux des guitaristes, le son est brutal, rapide, maîtrisé, la production est béton, avec un très gros son, mais toutefois assez clair pour que les riffs aigus ne soient pas étouffés. Et c’est tant mieux, car si la production n’est pas béton pour un groupe de ce genre, il ne peut pas faire ressortir tout son potentiel ! Ici, on entend avec grand plaisir les nombreuses variations dans les riffs, techniques, pas si loin d’un Death Metal que n’aurait pas forcément renié Nile ou Behemoth, bien que moins oriental. Et quand les soli arrivent, ils finissent par nous convaincre définitivement de la qualité du groupe.

Entre Death Metal, brutal et technique, et la rage du Hardcore, Fit For An Autopsy nous assène un grand coup sur la tête. La production est moderne et sacrément costaude, mais on est pourtant pas si loin d’un vieux Death Metal qui se serait vu dépoussiéré et remis au goût du jour. Pas très innovateur ? Peut-être bien. C’est sans doute le défaut du groupe. Mais quel besoin d’innover quand on sait que c’est dans les vieux pots qu’on fait les meilleurs soupes ? Les gars de Fit For An Autopsy le prouvent : sans renier leurs cultures Death et Hardcore, ils font dans le brutal et l’efficace, moderne, supplantant pas mal de groupes de Deathcore plus connus qui se perdent tous dans des cris mal maîtrisés et sans force soutenus par des riffs fadasses et déjà usités, mais sans que ne ressortent la moindre force. Sincères, Fit For An Autopsy préfère rendre hommage à la musique qu’il aime, sans nécessairement avoir l’ambition d’être à l’aube d’un nouveau style.

Ici, la force, la brutalité, la rage, et la technique s’associent pour un album de très bonne facture, qui n’invente rien, mais qui se montre comme étant une pièce loin d’être mauvaise sur la scène deathcore, qui s’essouffle déjà, et pâtit d’un manque d’expérience évidents des jeunes qui jouent de ce style. En particulier aux Etats-Unis où il semblerait qu’il soit devenu syndical pour être cool de jouer dans un groupe de deathcore, souvent chrétien, quand on a 16 ans et qu’on sait aussi bien jouer de la guitare qu’un sourd sans bras. De même qu’il était à la mode à une certaine époque de jouer du punk. C’est donc une très bonne surprise de voir un groupe comme Fit For An Autopsy qui se ramène avec un bon bagage et une culture métallique certaine, pour jouer d’un Slam Death tendance breakdown écrasant, et vient nous foutre une baffe dans la gueule.

3 Commentaires

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poulpox - 01 Janvier 2012: Vais tester çà !!!
 
Kuza - 23 Juin 2013: Un peu tard, ma réponse, mais du coup, tu en as retenu quoi après avoir testé ?
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