The Only Pure Hate

Paroles
ajouter une chronique/commentaire
Ajouter un fichier audio
15/20
Nom du groupe A Canorous Quintet
Nom de l'album The Only Pure Hate
Type Album
Date de parution 14 Avril 1998
Enregistré à Sunlight Studio
Style MusicalDeath Mélodique
Membres possèdant cet album16

Tracklist

1.
 Selfdeceiver (The Purest of Hate)
 03:00
2.
 Embryo of Lies
 03:45
3.
 Red
 04:27
4.
 The Void
 04:14
5.
 Everbleed
 02:40
6.
 The Complete Emptiness
 05:46
7.
 Retaliation
 04:25
8.
 Realm of Rain
 03:31
9.
 The Storm
 02:37
10.
 Land of the Lost
 05:06

Durée totale : 39:31

Acheter cet album

 $18.73  18,99 €  18,99 €  £94.90  $25.79  25,73 €  25,73 €
Spirit of Metal est soutenu par ses lecteurs. Quand vous achetez via nos liens commerciaux, le site peut gagner une commission

A Canorous Quintet


Chronique @ BEERGRINDER

26 Octobre 2010

Stockholm's purest of hate

Auteur d’un premier album de très haute volée injustement resté dans l’ombre des grands de leur scène nationale, les hommes de Linus Nirbrant continuent leur collaboration avec les pourvoyeurs en chef du « Swedish Melodic Black / Death » , j’ai nommé No Fashion Records. Délaissant cette fois le légendaire Abyss studio de Peter Tägtgren, A Canorous Quintet intègre une autre antre mythique : le Sunlight de Tomas Skogsberg. Ainsi naquit The Only Pure Hate (1998) en pleine opération grand public lancée par la Göteborg compagnie.

Rassurez vous, A Canorous Quintet n’a pas suivi la voie de la facilité et de l’aseptisation choisie par In Flames, (et des petits nouveaux comme Soilwork ou Guardenian surfant eux aussi sur la vague) n’hésitant pas désormais à draguer les kids fans de Neo Metal. The Only Pure Hate reste dans une veine Black / Death, Death / Black pour être précis, le côté Death Metal ayant légèrement pris le dessus par rapport à Silence of the World Beyond. Selfdeceiver taille d’entrée dans le vif avec des estocades si caractéristiques de ce coin du globe, le vocaliste Mårten Hansen n’a rien perdu se sa pugnacité, son phrasé venimeux accompagne magistralement un Death / Black simultanément agressif et mélodique.

Si on constate une légère baisse d’intensité au niveau de l’occultisme et des ambiances sombres, celle-ci est compensée par un surcroît de violence au niveau des compositions. Thomas Skogsberg proposant une productions aux petits oignons, très râpeuses et mettant en valeur les riffs aiguisés comme des rasoirs de la paire Nirbrant / Pignon. Avec ses linéaires Black impitoyables, la dualité growl / scream et un double pédalage constant, Red symbolise parfaitement la volonté du groupe de toujours se maintenir à la frontière de deux styles sans que l’un ne prenne le pas sur l’autre. L’épique The Complete Emptiness montre même des relents de Heavy Metal couillu, disséminés sur un titre percutant et violent.
Une trilogie conceptuelle intéressante clôt l’album, maintenant la densité jusqu’au bout et permettant à Leo Pignon et ses amis de rendre une copie sans faute.

Sous estimé et passé rapidement en pertes et profits d’une scène trop productive pour tout retenir, A Canorous Quintet n’a pas survécu longtemps à ce pourtant excellent The Only Pure Hate, annonçant son split en 1999. Le groupe s’est malgré tout reformé quelques années plus tard et évolue à présent sous le patronyme This Ending, proposant toujours de la musique de qualité, mais désormais empreinte de touches modernes et dénuée de ce côté sombre qui nous est si cher.
En bon conservateur réfractaire à l’évolution, surtout si est commerciale (quand on fait de l’œil aux kids à casquettes de MTV, je ne vois pas quel autre terme pourrait convenir, n’en déplaise aux fans du Death mélo nouvelle génération), je conseillerai donc d’en rester à la première mouture du groupe, et donc notamment de The Only Pure Hate, symbolisant l’une des seules sorties post 1996 conservant l’esprit d’origine du style.
Amen.

BG

0 Commentaire

5 J'aime

Partager
    Vous devez être membre pour pouvoir ajouter un commentaire