The Omen

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12/20
Nom du groupe Here Comes The Kraken
Nom de l'album The Omen
Type EP
Date de parution 23 Mars 2010
Labels Self-Produced
Style MusicalDeathcore
Membres possèdant cet album16

Tracklist

1. Intro 01:48
2. Knights from Southside 03:34
3. Beverly Hell 04:22
4. Cruzades 04:28
5. Fake Empire 04:46
Total playing time 18:58

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Here Comes The Kraken


Chronique @ Arachnid

29 Juillet 2010

Ecoutable certes, mais pas aussi impressionnant que l’album éponyme.

Revoici les infatigables Here Comes the Kraken qui reviennent pour nous prouver qu’ils ne chaument pas au Mexique ! Seulement quelques mois après la sortie de leur album éponyme, attendu depuis un certain moment, ils remettent ça avec un petit EP leur permettant d’étayer leurs innombrables compos gardées en stock depuis (trop ?) longtemps. Comme d’habitude avec les jeunes mexicains, cet EP s’est fait languir à grands coups de problèmes de line-up résous, d’une sortie incertaine et finalement d’une sortie assez anodine si ce n’est pour les gros fans du groupe.

L’intro du mini-disque est plutôt avantageuse, ne réitérant pas les intro-interludes vides et inutiles de leur album éponyme qui ne servaient pas plus à espacer les morceaux que de remplir la galette d’une longueur plus appropriée à un full-lenght. Ici, elle dure presque deux minutes et bastonne correctement pour annoncer du lourd : un riff death/black mélodique qui s’entrechoque à une batterie effrénée variant constamment son jeu, alternant entre rythmes soutenus et blast-beat ravageur. S’en suit un court passage acoustique amenant directement au premier vrai morceau de The Omen intitulé "Knights from Southside".

Les riffs sont véloces, variés, mélo-bourrins, bien envoyés par Alex et Tore avec leur petite patte (comme d’habitude) mais on ne ressent pas vraiment la technicité des anciens morceaux si ce n’est un petit et très bref sweep de basse à un moment. Seule la batterie de Deivis met vraiment une sacrée claque, le jeune batteur arrivant à s’imposer avec du blast-beat éreintant et des roulements de tomes innombrables : le gars bosse et ça se voit. Quant à TTS, chanteur ayant fait les 400 coups dans le groupe, il vocifère avec un certain bâclage, n’étant quasiment jamais en rythme, multipliant les phrasés interminables dépassant trop de fois la mesure.

Vient ensuite le fameux single "Beverly Hell", premier titre mis en boîte par le combo mexicain. Petite déception : le morceau s’éloigne quelque peu du style des précédents pondus par HCTK. Moins technique (sauf la fin du morceau), moins bourrin, le titre est classique, avec des riffs que l’on pourrait honteusement assimiler à du vieux Slipknot, idem pour le chant de TTS scandant avec fureur « Beverly Hell ! 9O666 ! » comme un mauvais single ricain. Même chose pour l’avant-dernier morceau, de riffs aussi plats que bourrins en ambiances ratées, on est quelque peu déçu…

Dire que ça commence mal pour cet EP est un terme gentil, le style du groupe s’évaporant progressivement à chaque riff pour donner du death metal honteusement ennuyeux par moments, basique dans d’autres. Ecoutable certes, mais pas aussi impressionnant que l’album éponyme que seuls quelques mois séparent. Inégal ? Indéniablement, The Omen proposant à la fois des manques d’inspiration flagrants, faisant baisser l’estime apporté au groupe, et des passages fabuleusement attrayants (la fin de "Cruzades" est un summum en matière de martelage, une incitation au headbanging).

Toujours enregistré dans leur home-studio, ce 5 titres s’éloigne clairement de son prédécesseur quasiment en tous points, du son un poil moins travaillé (les infrabasses sont horribles) à l’artwork moins rentre-dedans en passant par les compos moins mémorables au style différent et au professionnalisme latent. Bref, ça risque d’en dérouter certains. Nouveau logo, nouvelles influences, aujourd’hui nouveaux membres (Gelar, nouveau chanteur, et Jero, claviériste officiel, étant rentrés dans la formation depuis quelques semaines)… Un avant-goût du nouveau style du groupe peut-être. Dans tous les cas, ce petit disque ne convainc pas totalement. Un petit renouvellement bien foutu ne serait que ce qui manque à Here Comes the Kraken pour avoir une plus belle renommée.

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