The Man Who Would Not Die

Liste des groupes Heavy Metal Blaze Bayley The Man Who Would Not Die
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17/20
Nom du groupe Blaze Bayley
Nom de l'album The Man Who Would Not Die
Type Album
Date de parution 07 Juillet 2008
Style MusicalHeavy Metal
Membres possèdant cet album72

Tracklist

1. The Man Who Would Not Die 04:35
2. Blackmailer 04:43
3. Smile Back at Death 07:38
4. While You Were Gone 05:27
5. Samurai 05:39
6. A Crack in the System 05:53
7. Robot 03:10
8. At the End of the Day 03:39
9. Waiting for My Life to Begin 05:10
10. Voices from the Past 05:55
11. The Truth Is One 04:22
12. Serpent Hearted Man 06:15
Total playing time 1:02:23

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Blaze Bayley


Chronique @ Julien

17 Juin 2008
On avait l’impression que ce disque est un cri du cœur de Blaze Bayley, ex-remplaçant de luxe de Bruce Dickinson dans la deuxième partie des années 90 au sein d’Iron Maiden. Le titre est quand même évocateur mais reste que ce qui nous intéresse le plus, c’est la musique et avec ce The Man Who Would Not Die, Blaze nous offre ce qui pourrait être l’un des meilleurs albums de heavy de cette année 2008. Tout est au rendez-vous pour nous faire chanter, headbanger et prendre notre pieds. Let’s rock !!!!!!

D’emblée le bougre place la barre très haut avec le titre éponyme. La rythmique est assez énorme, le riff principal bien trouvé, le tempo assez relevé et tout ça avec une ligne de chant impeccable. L’impression que pour le coup ça ne sera pas Blaze qui fera que ce disque est bien commence à m’envahir. Est-ce son recrutement judicieux qui va faire que ce disque va tout arracher sur son passage ? Il y a de fort chance que oui. Car oui, dès ce premier titre on sent que Blaze n’est pas la pour rigoler mais les musiciens qui l’accompagnent sont à la fête. Le son est bien lourd, les soli dépotent, ce premier titre est un régal. D’autant que le refrain est imparable, au bout du deuxième je le chantais déjà.

A ce moment là on pourrait se dire que ce n’est pas une très bonne idée que de commencer par le meilleur titre, celui qui envoie le boulet. Mais c’est sans compté sur la grande qualité de ce disque. Le second titre nous embarque tout aussi facilement avec ses guitares harmonisées et son chant fédérateur. Si ce titre n’est pas taillé pour le live, je ne sais pas ce qu’il vous faut. Je pense que ces guitares aussi mélodiques que puissantes sont la très grande force de The Man Who Would Not Die. Elles ne baisseront jamais d’intensité tout au long du disque ce qui est assez rare dans un disque de heavy pour le souligner. Même sur des tempos plus lents de « While You Were Gone » (et encore pas pendant très longtemps), l’excellence des harmonies fait que ce titre se laisse écouter dans peine. J’ai quand même trouvé un point un négatif c’est sur « Samouraï ». Le bassiste nous fait une démo vraiment excellente ( qui n’est pas sans rappeler un certain Steeve H.) mais son mixe se laisse bouffer par les grattes lorsqu’elles déboulent. Un peu dommage mais ce titre reste tout de même catchy a souhait et franchement excellent aussi.

Jusqu'à la dernière note, ce disque fera la part belle au bon gros heavy comme on l’aime.
Et Blaze alors dans cette histoire ? Eh bien, il se montre impeccable. Que se soit à travers ses invitations à chanter qui feront mouche en live (il n’est pas avare en « whoooowhoo » le bougre) ou encore la suprématie ce son chant sur des titres plus cool comme « While You Were Gone », il est impérial. De toute sa carrière post Maiden c’est probablement ses meilleures lignes de chant. On ressent bien toute l’énergie qu’il a cherché à nous faire passer à travers ce disque et ça fait bien plaisir de le retrouver dans une forme aussi éblouissante.

A n’en pas douter l’un des meilleurs albums de heavy de cette année 2008. Puissant, mélodique, avec un frontman au top de sa forme. Que demande le peuple si ce n’est un bon gros concert en France pour défendre ce superbe disque...


14 Commentaires

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blazebayley - 02 Décembre 2009: vendredi le 04/12/09 je vais le voir en concert derriere NANCY je vous tiendrez au courant
blazebayley - 07 Décembre 2009: phenomenale est vraiment pas la grosse tete ils ont joué tous les morceaux de l'avant dernier album plus quelque titre de maiden en tout 2h de concert +1 titre du dernier album pas encore dans les bacs ( sortie en fevrier 2010) pour ceux qui ont l'occasion d'aller les voirs allez y.
mechant - 21 Fevrier 2010: phenomenale ce blaze, quelle voix, quelle groupe, j'attends les prochaines galettes avec impatience
Seleucos - 10 Juin 2010: Oui en effet, il est incroyable, je ne comprend pas pourquoi on s'arrête à son expérience Maiden, alors que sa carrière solo est énorme.
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Chronique @ TasteofEternity

19 Avril 2016

Live after Death

Retour en force de Blaze "Survivor" Bayley en cette année 2008, avec un nouvel album au titre évocateur, un nouveau line-up, un nouveau manager, et une nouvelle écurie. Si sur le papier, c'est tout beau, tout neuf, la décennie qui sépare cet album de son éviction de la Vierge de Fer n'a pas été sans heurts. En effet, le bonhomme, au sens premier du terme, est passé des highlights du star system conféré artificiellement par la notoriété d'Iron Maiden, au mépris le plus inqualifiable, pour mieux repartir à la conquête de SES fans, avec lesquels il a scellé un Pacte, que ni la Mort, ni même Dieu ne pourront dissoudre.

N'ayant laissé aucune trace inoxydable durant son bref passage au sein de la Vierge de Fer, on pouvait craindre le pire après sa brutale éviction. Mais alors que sa situation devenait au plus haut point incertaine, Blaze, contre toute attente, organisa sa propre mue et se libéra en l'espace d'un triptyque des plus convaincants. Les 3 albums sortis sous le nom de Blaze proposaient un Heavy Metal de facture ultra classique, contrebalancé par une production moderne et écrasante, mais des plus solides dans son exécution, alternant avec maîtrise, passage speed, moments plus mélodiques, refrains accrocheurs et rythmique en béton armé, tout cela au service d'une voix, reconnaissable entre mille (haïe par un plus grand nombre encore). La simplicité de ces créations n'avaient en réalité de sens que par rapport à un seul et unique but, communier avec son public. Car comme il le clame lui-même, c'est dans et par ce lien avec les fans que Blaze puise la force qui lui permet de se relever de tous les pièges, accidents et autres coups du sort qui s'abattent sur lui. Ce n'est pas un hasard, si le Live in Poland, proposé par Metal Mind, en 2007, lui permit de se relancer pour la énième fois, le temps de reforger un line-up. Et Blaze, en vieux briscard, sait s'entourer et trouver du sang neuf pour réalimenter les rouages, le choix des Bermudez Brothers (guitares & basse) se révèle salutaire puisque leur investissement est total, tant dans l'écriture que la production, dans ce nouveau projet, dénommé Blaze Bayley, désormais.

The Man Who Would Not Die sonne comme une mise aux poings fracassante ! C'est un Heavy metal survitaminé qui vous prend à la gorge dés le titre d'ouverture, sur une rythmique sèche comme un coup de trique, la lead lâche quelques riffs mélodiques bien sentis, et achève par un solo dans la plus pure tradition, s'assurant une efficacité indéniable, mais c'est bien la voix de "Terminator" Blaze qui permet au titre de s'envoler vers les sommets. On sent l'homme habité, prêt à livrer le combat de sa vie dans une arène déchaînée. L'album se déroule sans coups férir, c'est véritablement carré, compact et simple, donc redoutablement puissant et efficace. Dés les premières mesures de Smile Back At Death, le riff d'intro va vous perforer les tympans et venir s'imprimer dans votre cerveau, vous enjoignant l'ordre d'aller assister au prochain concert du gaillard, coûte que coûte ! Fini la rigolade, les titres en demi-teinte, même si ce cru 2008 ne compte pas que des hits, l'ensemble brille par son homogénéité, et vous rouste sans relâche jusqu'à ce que le visage boursoufflé, et tuméfié, vous crachiez vos dernières dents dans un rictus respectueux face à la machine de guerre qui vient de vous passer dessus. Bien sûr que Blaze n'a pas fait l'économie de pousser les chœurs à la limite de la caricature sur certains refrains, on se l'imagine grimaçant derrière son micro, le regard injecté de sang et la tignasse flottante (et oui, il ne ressemblait pas encore à un détenu d'Alien 3). Mention spéciale au titre Samurai, aux paroles riches de sens "I am now prepared to pay the price (...) ready to give everything to sacrifice" à l'image de la musique implacable, au refrain nerveux, et les attaques vocales qui emballent la machine sur une batterie furieuse, qui redouble de frappes barbares. Loin de prêter le flanc aux sonorités artificielles et synthétiques, aux samples autres effets techniques, le groupe concentre sa frappe pour un impact ciblé mais maximum. Tout est construit avec un esprit de pionnier, proche des origines, c'est-à-dire live, chaque élément tenant une place cruciale, et complétant harmonieusement l'ensemble, dénotant une véritable alchimie de groupe.

Sans être "the" Album, The Man Who Would Not Die s'inscrit de plein pied dans un contexte musical qui voit le triomphe d'un retour aux sources des genres, à défaut de privilégier une créativité foisonnante. L'authenticité fait foi, et parce que le groupe reprend les codes dans le respect de la tradition, réhaussée d'une production puissante calibrée années 2000, cet album permet de passer un excellent moment sans retournement de situation possible mais avec la pointe de nostalgie qui s'impose. Après quelques écoutes, une seule envie nous assaille : voir et vivre le phénomène en concert !!!

Welcome back mister Blaze !

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largod - 19 Avril 2016: Merci Kingoule pour ce rappel et ce bon papier. Sacré chanteur le Blaze à n'en pas douter. Il n'aura pas à rougir de son passage chez Maiden. A l'occasion je me le choperai celui-ci
MarkoFromMars - 19 Avril 2016: Sans avoir été jusqu'à le conspuer et avec beaucoup de recul et moins d'hermétisme maintenant que par le passé, j'admets volontiers que son passage dans la Vierge de Fer est très loin d'avoir été honteux.
Le bonhomme comme tu dis a dû s'en prendre plein la gueule et répond par la plus belle et forte des manières, un artiste (un de plus) qui mérite que je me penche davantage sur ses productions.
Well done le King.
ZazPanzer - 20 Avril 2016: AUTHER, the Writer who would not die ! Joli retour du chroniqueur; well done bro ;-)
Comme quoi tout arrive, je me mets même à espérer que tu te lances dans le live report de Billy ou que tu finisses la bio d'Alice ! uhu.
samolice - 20 Avril 2016: Merci pour la chro.
3 chros pour cet album "mineur" (au sens de peu connu), ce qui est beaucoup et 3 excellentes notes, ce qui veut dire beaucoup. Direct sur la want list!
Ce qui est bien lorsque l'on écrit une chro plusieurs années après la sortie d'un skeud, c'est que non seulement on a eu le temps de l'écouter - argument merdique - mais aussi que l'on a pu voir l'évolution du groupe depuis. Et ton premier paragraphe illustre parfaitement cela : Bayley est bien l'homme qui ne veut pas mourir mais qui a compris qu'il ne doit plus rien attendre en termes de célébrités ou de "reconnaissance de masse". Il trace sa route par passion et avec intégrité. Un exemple.
Et pourtant je n'ai pas de skeuds de lui...

HONTE SUR MOI! Erreur bientôt réparée, promis. Pardon, Blaze.
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Chronique @ dark_omens

18 Juin 2013

Décrié, conspué, honnis, maudit, hué, critiqué...Mais plus vivant que jamais...

Décrié, conspué, honnis, maudit, hué, critiqué…
Les adjectifs ne manquent pas pour décrire la cabale injuste que dut subir Blaze Bayley lorsqu’il fut la voix du groupe britannique de Heavy Metal, certainement, le plus emblématique de ces dernières décennies, Iron Maiden. Bien évidemment l’artiste ne pouvait ignorer que sa voix rauque, grave et sombre, parfaite antithèse de celle de son prédécesseur, provoquerait nombres de polémique au sein d’une communauté d’adeptes fidèles amèrement déçus par ce changement au sein de cette entité qu’ils pensaient immuables. Bien entendu le chanteur connaissait les risques de cette médiatisation à outrance mettant en lumière la moindre de ces défaillances, la moindre de ces faiblesses et même la moindre de ces différences. Et pourtant malgré tout ces périls, l’artiste accepta. Bien sûr le répertoire qui fut composé pour lui, outres quelques titres très intéressants du ténébreux X Factor, ne surent pas véritablement prendre toute la mesure de ses capacités. Et pourtant l’artiste se tint debout courageusement jusqu’à basculer dans le précipice, sacrifié.

Décrié, conspué, honnis, maudit, hué, critiqué…Oui, mais reconnu.
Car ce douloureux périple aura eu, tout de même, le formidable avantage de propulser Blaze vers une certaine reconnaissance historique justifiée. En effet, il sera toujours celui qui fut le chanteur le plus haï d’Iron Maiden. Face à cette renommée nouvelle, l’homme ne restera pas inactif. Ne se complaisant pas vaniteusement de la glorieuse vérité de sa prestigieuse ancienne appartenance de laquelle il aurait pu se glorifier ad vitae aeternam, vivotant de ses fruits aigres facilement récoltés ; lui s’en servira avantageusement comme le terreau fertile de cette nouvelle naissance. Sa nouvelle naissance. Et l’aspect éminemment respectable de cette reconstruction artistique intelligente, démontre brillamment de quel discernement, contrairement à ce que purent penser les aveugles fervents renfrognés d’Iron Maiden, est pourvu l’homme.

Sévissant sous le pseudonyme de Blaze, le chanteur sort quatre albums, dont une compilation, avant de finir finalement par rebaptiser, assez normalement, son groupe Blaze Bayley. Après un changement de line up, et quelques déboires tant familiaux que professionnels, sort en 2008 sa première œuvre sous cette nouvelle identité.

Et ce manifeste, intitulé The Man Who Would Not Die, défend âprement la thèse d’un Heavy Metal rugueux, parfois prompt, inspiré et dans lequel on retrouve des atmosphères délicieusement noires et tourmentées formidablement mise en exergue par la voix de Blaze mais aussi par certaines constructions rythmiques et mélodiques superbes. Ainsi dans les sombres dédales d’une œuvre admirablement ténébreuse et torturée, de laquelle il apparait bien complexe d’extraire la moindre note tant l’ensemble est d’une terrible cohérence, le chanteur nous propose sa vision somptueusement taciturne, et somptueusement moderne, d’une musique agressive et vive, exaltée et énergique mais aussi puissante et efficace, tout simplement captivante.

Il faudrait aussi encore s’étendre sur l’exemplarité de la performance du vocaliste qui, ici, est en parfaite adéquation avec la musique composée, ou également détailler plus précisément nos ressentis devant tant de satisfaction ou évoquer aussi cette fascinante sensation de curiosité nous tenant constamment en éveil à l’écoute de chacun de ces morceaux ; mais sincèrement l’intérêt d’un tel palabre serait inutilement stérile tant l’écoute de ce disque impose indéniablement toutes ces évidences.

Célébré, encensé, applaudis, acclamé, salué, glorifié…
Les adjectifs ne devraient pas manquer à la mesure de cet excellent The Man Who Would Not Die et de Blaze Bayley. Désormais, il faudra voir en lui, bien plus le nouveau chanteur méritant, et exceptionnel, du groupe portant son nom, que l’ancien vocaliste de celui de Steve Harris et des siens.

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dark_omens - 20 Juin 2013: Je n'ai jamais eu la prétention de penser que mes textes étaient irréprochables. Si tu m'indiques les fautes qui m'ont malencontreusement échappées, je les corrigerais volontiers.

Sinon merci pour ton commentaires avisé.

Tout comme toi j'aime beaucoup ce disque que j'écoute aujourd'hui encore avec beaucoup de plaisir...

edit:

j'ai relu et corrigé quelques fautes grossières qui, effectivement, piquaient les yeux. Si tu en vois d'autres, n'hésites pas...Si le cœur t'en dis bien sûr...
Archiviste - 20 Juin 2013: Cet album est une oeuvre magistrale, intelligente ; chaque titre a son histoire. Et lorsque je le réécoute, je reste encore subujugué par leur construction, mi-épique, mi-mélodique. Samuraï résume bien l'album je trouve, car il démontre ô combien Blaze et ses musiciens ont absolument mis tout leur génie et leur énergie dedans. La carrière solo de Blaze tend maintenant à se faire un peu plus connaître, tant mieux, j'espère sincèrement que l'avenir lui rétrocédera une certaine justice, lui qui a fait de biens belles choses sur The X Factor,et qui surtout en concert voire en dehors de la scène est sans conteste "Un Grand Monsieur"
DaveFilth - 28 Août 2015: Bayley avec Maiden c'était pas fou mais en solo c'est magistrale !!
samolice - 20 Avril 2016: Merci pour la chro qui m'avait échappé jusqu'à ce que je tombe sur celle du petit camarade du dessus. Un ressenti de l'album similaire pour vos deux textes me semble t'il, et une analyse "juste" sur Blaze, dont j'ai perso beaucoup apprécié le taff sur "The X Factor".
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