The Isolation Game

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17/20
Nom du groupe Disarmonia Mundi
Nom de l'album The Isolation Game
Type Album
Date de parution 09 Décembre 2009
Style MusicalDeath Mélodique
Membres possèdant cet album51

Tracklist

1. Cypher Drone 04:29
2. Structural Wound 03:18
3. Perdition Haze 04:20
4. Building an Empire of Dust 04:23
5. Stepchild of Laceration 05:01
6. The Isolation Game 04:05
7. Blacklight Rush 03:47
8. Glimmer 02:01
9. Ties That Bind 04:05
10. Losing Ground 04:14
11. Same Old Nails for a New Messiah 03:58
12. Digging the Grave of Silence 04:18
13. Beneath a Colder Sun 01:25
Total playing time 49:24

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Disarmonia Mundi


Chronique @ metalpsychokiller

01 Décembre 2014

Seuls restent en lice Ettore Rigotti et Claudio Cardinale...

Les transalpins de Disarmonia Mundi, plus qu’un groupe au sens propre du terme méritent incontestablement l’appellation « Side Project ». En dix ans d’existence, et trois ou quatre albums -selon que l’on compte le Nebularium remasterisé assorti du Ep The Restless Memoirs de 2009 comme en étant réellement un-, le line up a tellement fluctué, que pour la sortie de cet « Isolation Game » seuls restent en lice Ettore Rigotti et Claudio Cardinale. Le premier auteur compositeur, musicien multi fonctions, ingénieur du son et producteur évoluant en binôme avec le second chanteur de son état. De concert, une analogie avec l’artwork cover délivré et qui portera à caution pour certains, ne sera pas dénuée de sens parallèlement, car reflétant la dualité d’opposition entre laideur, puissance et peur de la force obscure d’une part ; et de l’autre la beauté éphémère d’un esthétisme fragile.

Musicalement, puisque telle reste au demeurant la finalité d’une chronique, autant vous faire comprendre de suite que les turinois ne font pas dans le « mou du genou ». En fait, mis à part les deux instrumentaux, à savoir l’aérien très convaincant et envoutant « Glimmer » marquant la mi galette et le concis « Beneath A Colder Sun » de clôture, la tracklist sera assénée au pas de charge. Les fils conducteurs de l’opus seront d’ailleurs incontestablement, les persistances des facettes rageuses en parfaite osmose avec une amplitude sonore rehaussant une puissance énergétique féroce.

L’alchimie des Disarmonia fonctionne sur un maelstrom d’éléments empruntés à divers styles Metal avec pour résultat de décevoir ou d’être rejetée par certains puristes empêtrés dans des dogmes de genre. Et ce, quand à contrario les « généralistes », néophytes ou les auditoires tout simplement plus ouverts, y trouveront sources et motifs à pléthore de satisfactions. Une musicalité extrême oscillante entre Death/Thrash/Metalcore/mélo/émo, voir des onces suggestives et fugaces d’électro ou de Pagan, la recette concoctée risque d’en sidérer plus d’un.

L’alternance des chants en étant l’exemple le plus frappant qui voit un presque sempiternel refrain en clair succédé à des couplets en guttural frénétique et déchirant, quand les deux types de vocalises ne se mêlent et ne s’entrelacent pas. Plutôt que de penser que les transalpins évoluent le « cul entre deux chaises », comprenez que l’effet de déferlement incessant est saisissant et résolument convaincant. Essayez vous à l’audition d’ « Isolation Game », véritable échantillon représentatif de DM et vous aurez le résumé du savoir faire proposé… Et même des lignes de chant flirtant avec le Black, c’est dire…

Evoluant quelques part entre Soilwork et In Flames comme l’ont judicieusement explicité d’autres confrères chroniqueurs, cet « Isolation Game » souffrira cependant d’une très grand homogénéité et d’une trop grande linéarité pour retenir l’attention sur la durée. Malgré l’apport des guests vocales de Bjorn « Speed » Strid du Soilwork précité et du grateux de Nightrage Olof Mörck les tracks manqueront cruellement d’unicité. Seuls highlights notoires, le « Cypher Drone » d’entame, l’ « Isolation Game » et le surprenant « Glimmer » déjà détaillés, ou enfin les soli haut de gamme de « Losing Ground » entreront dans cette caste des titres résolument asservissants.

Notre ressenti au final ne suffira pas à mériter et attribuer l’étiquette « bon album » pour cette offrande qui se verrait plutôt qualifier d’Honnête. L’alchimie musicale de Disarmonia Mundi est ce qu’elle est et aura ses défenseurs et ses pourfendeurs, soit. Mais le « tout au taquet » a ses propres limites si l’homéopathie auditive ne lui est pas calquée… Et si « el maestro Rigotti» ne s’essouffle pas sur la longueur ; nous nous perdons pied malheureusement, car seules subsisteront en nous des bribes parcimonieuses de cette déferlante.

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