The Angel’s Sin

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15/20
Nom du groupe Acyl
Nom de l'album The Angel’s Sin
Type EP
Date de parution Septembre 2010
Style MusicalFolk Metal
Membres possèdant cet album1

Tracklist

1.
 The Evil Depth
 06:13
2.
 The Birth of an Idea
 06:09
3.
 The Alienation of Authenticity
 04:27
4.
 Obduracy
 06:24

Durée totale : 23:13

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Acyl


Chronique @ metalpsychokiller

18 Fevrier 2012

Car l’Acyl en langue arabe, est la vérité, le vrai, l’authentique...

En cette période de mondialisation troublée autant par les soubresauts économiques que par les lames de fonds sociales venues du sud méditerranéen, le débat interne franco-français sur la véracité profonde et ineffable de la quête de l’identité nationale est un pur leurre politiquement correct ! Comment masquer au citoyen lambda que 30 mille pauvres soient dorénavant nécessaires pour qu’un nanti richissime conserve ses privilèges et sa vie de rêve ? Comment sous de semblables prétextes fallacieux et extrémismes religieux, conserver dans l’obscurantisme primaire moyenâgeux les myriades de fourmis éreintées œuvrant à la luxure des cigales ? Comment instaurer et ancrer dans les neurones des concitoyens hexagonaux un bien être contemplatif et béat de l’ordre établi, -O combien juste et nécessaire-, si ce n’est en brandissant haut et fort les étendards du mensonge et de la peur, nécessaires et véritables fondements dogmatiques du déniement de l’Acyl !

Car l’Acyl en langue arabe, est la vérité, le vrai, l’authentique. Heureuse est ainsi notre planète Metal qui n’use point de faux-semblants et n’établit aucune frontière sectaire quant à l’origine et les divers courants lui assurant ses forces vives. Les vikings scandinaves et les hordes teutonnes représentent certes la grande majorité des cohortes constituant l’armée planétaire des phalanges métalleuses, c’est un fait indéniable. Mais en son sein maternel, l’Iron Mother de notre musique et religion possède tout à la fois richesse, profusion et diversité évitant toute consanguinité synonyme de déchéance. En quelques exemples exhaustifs, preuve sera donnée que la culture Metal planétaire ne peut se perdre dans un nombrilisme décadent la vouant à une disparition certaine à l’inverse des défunts Funky, disco, hip-hop d’hier et R’n’B, rap, slam et consorts d’aujourd’hui ! Des « Tribe After Tribe » sud africain d’un Robbie Rob, des brasilian roots de « Sepultura », du black sympho Made in Taiwan de « Chtonic », le sublime Prog tunisien de « Myrath », le Arabian Death Metal des saoudiens de Jeddah de « Grieving Age »… Le Metal est universel et Acyl s’affirmera d’emblée comme un excellent exemple typique et représentatif de sa diversité et de ses originalités viscérales.

Le combo de frenchies, officiant en quatuor, délivre en effet une musicalité hors sentiers battus et balisés qu’il définit lui-même comme une sorte de Metal ethnique expérimental. Ou quand et comment les origines et sonorités maghrébines se lient et s’unissent avec les trames musicales que nous chérissons et adulons ! Seulement quatre titres pour cette première offrande, soit ; mais un dépaysement et un sentiment d’appréciation assez surprenant au final. L’assise rythmique de nos musicos est blindée et joue tout à la fois du poudrage violent en bonne et due forme, ou du subtil suggestif quasiment labellisé « musique du monde » sur le break d’un « Obduracy » assez sidérant. Un fil rouge progressif certes, mais teinté continuellement de variances et ressacs vous laissant sur votre séant. Le « The Evil’s Depths » d’entame se révélera dantesque de puissance contrôlée et d’un ressac machiavélique : les consonances arabisantes et sahariennes s’estomperont ainsi devant du chant clair qui rappellera aux plus anciens la grande époque Cold Wave (post New Wave) des Joy Division, New Order et Human League périodes originelles. Avant que les vocalises rageuses ne deviennent Death et ne vous poussent vers un headbanging déjanté et communicatif. La cerise sur le gâteau étant cette sublime petite descente de manche itérative qui marquera irrémédiablement vos neurones au fer rouge !

Par ailleurs, les facettes nostalgiques et mélancoliques nappant et nimbant les plages plus calmes alloueront en outre à l’ensemble des structures musicales d’Acyl des connotations Doom certaines. Mais attention, dans le sens noble du terme de ce sous style Metal ; et non point vers ses divagations et errances dans des redondances péjoratives et laxatives. La démarche d’ensemble délivrera au final d’une part un potentiel certain et déjà digne d’assentiment, et de l’autre une originalité créatrice assez bluffante !!! Autant vous dire en conclusion que cette ogive mérite autant le détour de par sa qualité que de par la surprise qu’elle instaurera en vous. Si vous avez le sentiment d’être blasé, laissez-vous tenter, vous ne le regretterez en aucun cas. Amine, Salah, Reda et Mickey vous proposent un divin Metal Travel ; à vous de voir si vous choisissez le politiquement correct. Perso, je suis allergique à la laine des moutons, à bon entendeur…


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