Walls Of Jericho avait fait peur à certains en virant sa coutille sur un EP acoustique qui a fait pourtant grand bruit. Rassurez nous américains sont de retour avec un disque qui fait grand bruit mais aussi bien au sens propre qu’au sens figuré. Chauffez de la nuque, chauffez la gorge et Fuck
The American Dream !!!!!!!!!!!!!!!!
On ne pourra pas se tromper a l’écoute de ce cinquième opus, le groupe est toujours aussi vindicatif et sa hargne est décuplée. Mais ce qui vient surtout se greffé a cela c’est une énorme maîtrise de la musique. Le groupe sait ou il va et sait surtout comment y aller. L’intro de « The New
Ministry » nous plonge d’emblé dans l’ambiance générale de cet album : Fuck
The American Dream !!!!!!!!
On l’aura compris ils ne sont vraiment pas content et ça s’entend. Des le premier titre les guitares nous martèlent la tête a coup de riffs percussifs et syncopés. La recette reste classique mais les riffs sont excellents. Malgré ce carcan dit classique la musique de
Walls Of Jericho devient plus trashy avec un peu plus de relents death. C’est vraiment sur ce point que le groupe a travaillé. Mélangé avec les grosses influences hardcore cela fait un plat à la hauteur de bon nombre d’expérience. Avec plus de soli nous aurions été proche d’un
Hatesphere au féminin. Il faut êter honnête j’aurais bien aimé qu’il y est plus de soli. La rythmique est béton et les rares incartades leads sont jouissives.
Le massif titre éponyme va faire des ravages dans un pit acquis à la cause du groupe. Un refrain simple fera son office. Si le groupe sait ou il va, il sait aussi clairsemer des touches mélodiques qui sont, certes à la mode, mais aussi les bienvenues tant le déluge de hargne est écrasant (dans le bon sens du terme). C’est vrai « Fending Frenzy » a tout pour rallier un public qui n’est pas initialement convaincu par le groupe.
Evolution et destruction !!!!!
Il y a eu un véritable travaille de fond qui s’avérera payant. La production est assez hallucinante. L’accordage y est bas mais d’une limpidité exemplaire. Le son massif mais chaque petite variation est palpable. Comparé
The American Dream à With Devils Amongst Us est presque une hérésie. Non je vais un peu loin mais mon sentiment est que ce nouvel opus arrive à concrétiser ce que
Walls Of Jericho voulait déjà faire avec l’opus précédent, un grand disque.
Il y a une gradation dans ce disque. Le tempo ne cesse de diminuer au fur et a mesure que l’album défile. Nous partons de quelque chose d’ultra violent pour finir sur le paisible « The
Slaughter Begins ». Ce titre si calme aurait très bien figurer sur le fameux
Redemption qui avait fait coulé tant d’encre.
La transition est donc toute trouvée, il faut parler de Candace. Encore une fois ces vociférations sont à la hauteur des plus grands. Extrêmement puissante et elle fait encore une fois le boulot de dix. Impressionnant de rage, elle m’a encore surpris sur le titre final ou son chant est bluffant de mélancolie. J’espère vraiment qu’elle s’essayera a cette exercice en live
Je crois que c’est clair avec
The American Dream,
Walls Of Jericho tient SON gros album qui fera référence. Il ne reste plus qu’a confirmer lors du prochain album et sur la route (mais là on sait déjà que ça déchire) et emballé c’est pesé.
A conseiller !!!!!!!!!!!
Très bonne chro', également, qui donne de bonnes clefs de lecture de l'album. Merci.
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