Satanistar presents
The
Monolith Deathculth
In
Tetragrammaton
N’en déplaise aux biens pensants et aux pourfendeurs de second degré de la pire espèce arborant des t-shirts à la gloire de Death ou autres costauds aux cheveux gras et pourris de pellicules,
The Monolith Deathcult est de retour.
Previously on TDM…
Les bataves nous gratifiaient d’un « Triumvirate » viril et musclé (Léonidas habille toi !) mais en déstructure complète avec le précédent opus «
The White Crematorium ». Il faut dire que l’électro avait pris une place prépondérante au sein de compositions aux multiples influences allant du néo à du brutal death lourdingue et sans concession. Bref un 300 metal cinématiquement intéressant allié à un concept aussi bourré d’humour qu’un spectacle d’Arthur (joke inside). Le mélange aussi casse-gueule et racoleur fonctionnait pourtant miraculeusement bien, tout en apportant une identité propre au groupe en l’éloignant un peu plus des ténors du brutal.
Now…
La première écoute du disque peut alors dérouter car
The Monolith Deathcult est allé encore plus loin dans l’exagération et rend le groupe totalement unique dans son genre (allez y insultez, crachez, criez). C’est bon vous avez fini ? On reprend. Oui, la démarche peut paraître jusqu’au-boutiste mais réaliser avec cette envie de faire ce qui leur plait sans se soucier du qu’en dira-t-on. Et certains n’auront pas la décence de comprendre cette conception old-school de la musique et s’empresseront d’humilier la formation comme Eva Longoria au dernier festival de cannes (le fait de ne pas porter une culotte ne me gène absolument pas, par ailleurs).
Alors, on retrouvera bien sûr de l’électro boom boom, des clichés en veux-tu en voilà, des riffs hyper cliniques, des blast beats à outrances et des samples dignes de blockbuster. Le mot est lâché.
Tetragrammaton est un BLOCKBUSTER. Le Pacific Rim du metal à la production insolente et terminatoresque. Un pavé intentionnellement jeté à la face du quidam et foutraquement jouissif et il faut le dire un brin facile d’accès.
Car «
Human Wave
Attack » à l’esprit très rock’n’roll fera forcément son petit effet dans le cœur de jeunes métalleux avides de sensations plus fortes qu’un opus d’
Edguy ou
Morbid Angel. Doit-on alors leur en tenir rigueur ? Non, car ils le font avec une détermination à toute épreuve. Il est notable de noter par conséquent que le brutal death déployé ici n’est plus aussi démonstratif que par le passé. Il ne fait qu’assoir une assise rythmique certaine grâce à l’apport de riffs sympathiques et véloces (« Drugs, Thugs & Machetes » et son côté néo tribal rappelant
Soulfly).
The Monolith Deathcult joue alors avec l’audace, l’avale, la digère et la recrache telle une actrice porno. Il varie les ambiances, pose les atmosphères et fait respirer l’auditeur au creux d’une mécanique dévastatrice. Chœurs guerriers scandés en allemand, testostérone en mode analgésique, expérimentations symphoniques, rien n’est laissé au hasard pour captiver. Il n’y a que la relative longueur de l’album qui soit un tant soi peu un obstacle à ce genre de délire paranoïaque et schizophrène (60 minutes au compteur) mais
Tetragrammaton s’enfile aussi rapidement que Lemmy siffle l’ami
Jack.
Au final,
The Monolith Deathcult divisera encore une fois les foules mais continuera sans doute son petit bonhomme de chemin avec une musique à son image et non pas à celle des autres. Une sorte de prince oriental aux pieds nus coincé dans une soirée mondaine cannoise mais à la conscience tranquille.
Tetragrammaton atteint alors son but : diviser pour mieux régner.
Mais quand même, sur Gods Amongst Insects, c'est là qu'ils gardent le meilleur équilibre entre les guitares et tous les effets/orchestrations/samples... Et ça poutre plutôt bien.
Par la suite, ça part plus ou moins en sucette selon les titres, on est d'accord.
Pour le GAI (c'est beau cet acronyme), certes c'est suremment le meilleurs de l'album, mais je voit tout de même pas l'intérêt de l'écouter. Pour moi c'était vraiment cet équilibre qui faisait de TMDC un groupe vraiment à part et excellent. Arriver à mélanger un death brutal presque d'"école" avec autant d'éléments annexes, sans que ce soit ni de la simple ornementation (petite intro à la con), mais vraiment que ça fasse corps. Mais peut suis-je passez totalement à côté du groupe.
Pour le GAI (c'est beau cet acronyme), certes c'est suremment le meilleurs de l'album, mais je voit tout de même pas l'intérêt de l'écouter. Pour moi c'était vraiment cet équilibre qui faisait de TMDC un groupe vraiment à part et excellent. Arriver à mélanger un death brutal presque d'"école" avec autant d'éléments annexes, sans que ce soit ni de la simple ornementation (petite intro à la con), mais vraiment que ça fasse corps. Mais peut suis-je passez totalement à côté du groupe.
Déroutant et d'une violence rare,the monolith death cult c'est un peu un croisement improbable entre ministry et nile.
Résultat:une vrai baffe et un opus qui vaut selon moi un 18/20 pour peu que l'on soit ouvert d'esprit.
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