Tekeli-Li

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16/20
Nom du groupe The Great Old Ones
Nom de l'album Tekeli-Li
Type Album
Date de parution 16 Avril 2014
Style MusicalBlack Avantgardiste
Membres possèdant cet album121

Tracklist

1.
 Je Ne Suis Pas Fou
 01:18
2.
 Antarctica
 09:39
3.
 The Elder Things
 09:14
4.
 Awakening
 07:50
5.
 The Ascend
 07:28
6.
 Behind the Mountains
 17:50

Durée totale : 53:19

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The Great Old Ones


Chronique @ Hellsheimer

25 Avril 2014

Le résultat obtenu avec ce Tekeli-li va au délà de toutes nos espérances

2014.
Le récit du professeur Dyer à propos de l’expédition Miskatonic de 1930 avait terni sa réputation à un point tel qu’il eut beaucoup de mal à s’en remettre. A la lecture de toutes ces choses extraordinaires décrites dans ce rapport, il était évident qu’on le prendrait pour un fou. De là à dire que l’échec complet de ce voyage scientifique et la mort de ses compagnons était entièrement de sa faute, il n’y avait qu’un pas. Que certains n’hésitèrent pas à franchir d’ailleurs...On l’accusa aussi d’avoir détourné une partie de l’immense somme d’argent investie. En choisissant par exemple, du personnel non qualifié, en prenant du matériel obsolète ou défectueux, et que sais-je encore...Bien sûr tout ceci était faux et il fut à même de le prouver. Mais à quel prix... Ce n’était pas encore suffisant. La jalousie de certains des autres professeurs n’avait d’égale que leur capacité à nuire à ceux de leurs confrères qui pouvaient leur faire de l’ombre. Dyer fut donc radié de l’ordre des chercheurs en Géologie. Jusqu’à ce qu’un de ses amis qui lui étant resté fidèle, réussisse à prouver que certains documents présentés devant le conseil de l’ordre avaient été falsifiés. Ceci mit un terme à cette malheureuse histoire dont les détails sordides furent oubliés au fil du temps. Tous les protagonistes disparus, on finit même par ne plus l’évoquer que comme une péripétie dans la vie d’un chercheur. Les détails s’estompèrent..., l’horreur aussi...
Le document rédigé par le professeur fut retiré des archives consultables par les intervenants extérieurs à l’université. Ensuite il fut remplacé par une version édulcorée occultant certaines des parties les plus...comment dire...abominables. On perdit même complétement trace du récit originel dans les années 50.
Jusqu’à maintenant...

Tout commença avec la découverte, par le plus grand des hasards, d’un indice laissé par le professeur Dyer au dos d’un tableau, dans une partie de la bibliothèque de l’université ou il était interdit de se rendre tellement l’endroit était vétuste et menaçait de s’effondrer. Rien que la façon dont je le trouvais était étrange...
J’avoue que l’idée de se rendre dans ces recoins sombres et inquiétants était à chaque fois très excitante. La plupart du temps, je n’en revenais qu’avec des papiers sans importance. Des relevés géographiques, de la comptabilité ou des listes de noms.
Mais la semaine dernière, alors que je prenais un carton poussiéreux, le bruit de quelque chose tombant lourdement sur le sol me fit sursauter. Je lâchais la lampe torche en essayant de l’éteindre rapidement, ayant peur de me faire prendre. L’université Miskatonic ne plaisante pas avec ceux qui enfreignent le règlement très strict instauré depuis sa création. La lampe roula sous un vieux meuble que je n’avais jamais remarqué auparavant. Ce qui d’ailleurs était curieux vu le nombre de fois ou j’étais venu ici. En ramassant la lampe, je remarquais que la serrure d’un des tiroirs avait été forcée. Après m’être assuré qu’il n’y avait personne d’autre que moi dans les parages, je tentais d’ouvrir le tiroir...Qui ne résista pas, à mon grand étonnement, comme si il était manoeuvré tous les jours...A l’intérieur, sous une couche de poussière conséquente, se trouvait ce qu’il restait d’un vieux tableau. Plus de cadre, juste une partie de la toile. Sans plus réfléchir, je pris l’objet qui n’était pas plus gros qu’un livre. Je le glissais sans précautions sous ma veste et je suis sorti de cette salle en me retournant plusieurs fois, de peur d’être suivi par quelque fantôme ou créature sortie de nulle part...

Adossé à la porte de ma chambre, encore haletant d’avoir couru pour me mettre à l’abri, j’entendais encore le bruit de chute dans la réserve désaffectée résonner dans ma tête. Et je me demandais toujours comment et avec quoi il avait pu se produire.
Ayant retrouvé une partie de mes esprits, je sortais ma découverte avec précaution et la posais sur le bureau. Un nuage de poussière s’éleva qui me fit tousser plusieurs fois. Je pris un pinceau afin de finir de le nettoyer et enfin voir ce qu’il représentait.
L’artiste avait une étrange façon de peindre. Son esprit devait être torturé ou obscurci par quelque chose de très sombre. Le dessin était une succession de traits de peinture, plus ou moins ordonnés qui, a première vue, ne représentaient pas grand chose. Une montagne, peut être. Avec une impression de mouvement qui l’entourait... C’est en retournant la toile que je remarquais plusieurs choses. Tout d’abord un petit sigle : Trois personnages vénérant un astre dans un cercle parfait. Surprenant là aussi. Et surtout incompréhensible pour moi. Mais ce n’est pas ce qui me fit sursauter. C’était les chiffres romains présents sous le sigle. MMXIV. 2014.
Comment était ce possible? Le tableau avait l’air si vieux. Ce ne pouvait être la date de sa création...
Puis enfin une inscription : Tekeli-Li.

J’avais déjà vu cela quelque part mais ou? N’ayant pas encore les idées claires, je décidais de ranger le tableau dans un tiroir.

Tekeli-Li.
Ce mot me hanta toute la nuit. Je rêvais de montagnes glacées, de créatures informes, de cités gigantesques à l’architecture improbable.
Tekeli-Li.
Le récit du professeur Dyer. Voilà ou j’avais déjà lu ce mot.
Ne pouvant plus dormir, je décidais de me lever. L’ouverture des portes de la bibliothèque principale étant dans quelques heures, j’avais tout le temps de me préparer et de prendre un bon petit déjeuner.
Le bruit entendu la veille recommença lorsque je sortais de la salle de bain. Armé de ma seule brosse à dent, je fis prudemment le tour de la pièce mais ne remarquais rien de spécial. Mon imagination commençait-elle à me jouer des tours? Tout cette histoire devenait de plus en plus étrange...

L’huissier était en train d’ouvrir les hautes portes blanches au moment où j’entrais dans le Hall. Je le saluais en passant et me rendais directement dans la partie des archives qui concernaient les anciens professeurs. L’étagère consacrée à Dyer se trouvait au bout de la galerie et je ne risquais donc pas d’être dérangé dans mes recherches.
Après avoir refermé le fameux rapport, je m’adossais au siège. Le récit, même incomplet laissait entrevoir des choses auquel notre esprit n’était pas préparé. Toujours plongé dans la perplexité la plus totale, je me levais pour ranger le livret quand mon oeil fut attiré par la couverture d’un des livres du professeur. Elle représentait un tableau dont les traits grossiers ressemblaient comme deux gouttes d’eau à celui que j’avais laissé dans mon tiroir. L’intérieur du livre m’apprit que ce tableau, oeuvre de Jeff Grimal figurait parmi ceux présents dans la galerie des aventuriers. Mon coeur battait de plus en plus fort. Je me forçais à respirer très lentement pour me calmer. Il me fallait tout ma lucidité pour l’examen du tableau.

A priori, il n’avait rien de spécial. Il était plus grand que la copie que je possédais mais c’était tout. Je remarquais tout de même un trou parfaitement circulaire sur le coté du cadre. Celui ci semblait d’ailleurs étrangement épais...C’est alors que l’image du sigle me revint. Je me précipitais dans ma chambre, pour prendre la copie. Arrivé devant le tiroir, le doute m’envahit... Et si le tableau avait disparu? N’importe quoi...Je devenais paranoïaque. Je pris une grande respiration et ouvris le tiroir. Le tableau était là. Et quand je le pris, le sigle se détacha pour tomber sur le sol. Il s’immobilisa, les personnages face contre le carrelage, le dos révélant une forme étoilée...
Une clef. Le sigle était une clef. Il fallait donc que je retourne dans la galerie afin de m’assurer que mon idée n’était pas erronée.

Le tableau étant un peu à l’écart et étant seul à ce moment là, je n’avais pas me retourner continuellement pour voir si j’étais surveillé. Je sortis la clef de ma poche et l’introduisis dans ce qui me semblait être la serrure. Le déclic produit alors m’indiqua que j’avais raison. La partie gauche du cadre pivota, laissant entrevoir une cavité contenant un livre...Je le pris sans trop de précautions et partis m’enfermer à double tours dans ma chambre.
Assis à mon bureau, je passais la main sur la couverture. Aucune inscription. Je me décidais alors à ouvrir le livre et lus sur la première page :
Journal de William Dyer - Expédition Miskatonic - 1930-1931.

1939.
Je suis le professeur Dyer. J’ai fait partie de l’expédition Miskatonic en Antarctique qui est revenue décimée...Ce récit décrira tout ce que je n’ai pas mis dans le mémoire rédigé pour avertir l’expédition Starkweather-Moore de ne pas se rendre dans ces lieux maudits...

Je ne suis pas fou...Mais il fut un temps ou la folie rodait autour de mon esprit...Et la mort aussi. Je ne sais comment j’ai pu survivre à tout ceci sans perdre la raison mais certains détails s’estompent, comme si chaque rêve que je faisais occultait en partie l’histoire...
c’est pourquoi il faut que je raconte tout avant de ne plus me souvenir de quoi que ce soit...

Le financement de l’expédition par la fondation Nathaniel Derby Pickman avait été pris pour une bénédiction par toute la communauté scientifique de l’université. Cela faisait quelques années que l’idée de ce projet hors du commun tournait dans la tête de certains professeurs. Je me réjouissais de faire partie du voyage. Quelle erreur...
La peur commença à nous étreindre dès nos premiers pas en Antarctique...

Ainsi se terminait la première page. Au moment de la tourner, je trouvais son épaisseur surprenante. En fait, ce n’était pas une page mais le couvercle d’une boite contenant des bandes audios...

C’est par une narration sur un fond sonore inquiétant, relatant ce qu’il avait vu que le professeur entama son récit. Il y décrivait l’horreur indicible vécue sur place ainsi que son désir d’empêcher tout autre départ vers ces montagnes hallucinées. Cette narration, qui éclaire l’oeuvre ici présentée interviendra aussi sur la partie Awakening, le réveil, ainsi que sur le final Behind the Mountains. Elle permet à ceux qui écoutent cette aventure de reprendre leur souffle car ce Tekeli-Li les prendra aux tripes et ne leur laissera que peu de moments pour respirer.
Afin de mieux appréhender l’histoire et de suivre le cheminement de l’expédition, il est fortement conseillé d’accompagner les premières écoutes avec la lecture des textes.

D’emblée on se rend compte que musicalement on va avoir affaire à quelque chose de très abouti. Le son est parfait, limpide, clair mais aussi très dense et puissant.
La lourdeur du début d’Antartica alliée à une voix torturée nous plonge de suite dans ce voyage qui risque de laisser des traces indélébiles dans les subconscients des survivants. L’alternance de passages rapides et lourds y est aussi pour quelque chose. Les ambiances que nous distille The Great Old Ones tout au long de ce périple qui conduiront vers la folie et la mort sont extrêmement travaillées. Tour à tour acoustiques, atmosphériques, brutales, rapides, lentes, oppressantes, reposantes, elles sont un régal pour les oreilles.
La variété de ces ambiances relate bien l’univers décrit dans Les Montagnes Hallucinées de Lovecraft. On passe du calme à la tempête, de l’angoisse la plus profonde à la peur indicible de faire face aux Shoggoths et de devenir complétement fou à l’écoute de leurs cris scandés en boucle. Tekeli-Li. Tekeli-Li....

Quelques bruitages venteux alliés à la sonorité lugubre d’un piano rendront le tout encore un peu plus oppressant si c’est encore possible comme sur l’intro de The Elder Things, dont la lourdeur prononcée de certains passages assommera encore un peu plus l’auditeur.
La voix, souvent plaintive et tourmentée arrive à vous glacer le sang par certaines interventions...hallucinées (Antarctica). On lui trouvera résolument une aura Black avec une palette complète de tonalités et de variations qui font bien ressentir de sentiments par lesquels va passer le professeur durant cette plongée vers la corruption de son âme.
La répétition en boucle de certaines rythmiques apporte un coté hypnotique et lancinant à quelques parties musicales (The Elder Things, Awakening). On n’oubliera pas non plus un coté Heavy/Doom sur certains passages instrumentaux (Awakening)

La découverte du camp de Lake dévasté, relatée dans l’intro narrative de Awakening offre une pause auditive bienvenue. Mais l’utilisation d’effets et de notes dissonantes par les guitaristes derrière la voix laisse présager du pire. Et ce sera bien le cas. La voix torturée sur la partie musicale qui suit fait bien ressortir la douleur que doit ressentir le professeur Dyer et son étudiant à ce moment ci de l’histoire. Cette partie narrative continue tout au long du morceau afin d’éclairer un peu plus l’auditoire sur ce qu’il s’est réellement passé. La lourdeur oppressante alliée à la voix qui hurle son désespoir ne laissera personne indifférent...
Des accélérations fulgurantes relatant quelque départ précipité feront assurément sursauter l’auditeur, hypnotisé par une litanie envoutante à cappella (Awakening).

La batterie est l’un des éléments clef de cette aventure. La variété des tempi utilisés est tout bonnement impressionnante. Le Black le plus primitif peut amener sans complêxe vers des breaks tiré de l’univers du Jazz en passant par une lourdeur funéraire foudroyante. La triplette de guitares aligne les couches sonores avec brio. On ne peut pas parler vraiment de soli ici mais d’harmonies superposées aux rythmiques. La basse quant à elle se fond tellement dans l’univers musical de The Great Old One qu’on aurait tendance à l’occulter. Elle est souvent mise en valeur comme support principal sur des parties instrumentales comme sur les passages calme de Behind the Mountains.
Les titres sont conçus de manière très progressive, c’est à dire avec des constructions multiples et de nombreux changements de rythmes.

L’utilisation de quelques notes acoustiques après un déluge de Blasts (la fin de l’instrumental The Ascend) fait reprendre leur souffle à nos deux explorateurs après une montée difficile tant au plan physique que moral. Car le coté ultra rapide utilisé tout au long de ce morceau montre bien l’intensité qu’ils mettent à monter au sommet de la montagne afin de découvrir la vérité sur ce qui s’est passé dans le camp.
Mais l’accalmie finale de The Ascend, qui continue sur l’introduction du dernier titre, Behind the Mountains est de courte durée...

La découverte de la cité cyclopéenne, de son architecture qu’aucun homme n’aurait pu imaginer et de ses statues impies fit enfin comprendre d’ou provenaient ces immondes créatures et quel était leur but. Mais cette soudaine compréhension du mythe ne fera qu’accroitre le sentiment que la fin est proche, que les choses trouvées là bas n’auraient pas du être réveillées. Le relatif calme de l’introduction, ou la grandeur de la cité en met plein la vue aux arrivants laisse vite place à l’horreur qui déferle sur eux. Il n’est plus temps d’attendre et de contempler mais de fuir les immondes Shoggoths dont le corps est en perpétuelle mutation et dont les cris paralyseraient de peur même les plus courageux. Car ils accourent au rythme infernal imposé par les blasts de la batterie.
Sur prés de 18 minutes, The Great Old Ones enfonce le clou et démontre qu’un morceau d’une telle longueur, même si cela parait rédhibitoire au premier abord, peut s’avérer être une pièce maitresse et déterminante dans la compréhension d’une telle histoire.

L’audition du récit est terminée. Le silence qui la suit parait surréaliste. La prestation que livre The Great Old Ones sur cet opus nous laisse à court de superlatifs. Après un Al-Azif dont tous s’accordaient à louer la qualité, on était en droit d’attendre et surtout d’espérer que The Great Old Ones puisse continuer dans cette voie. Le résultat obtenu avec ce Tekeli-Li va au délà de toutes nos espérances. Tout ici a été pensé et articulé autour de l’oeuvre de Lovecraft. La réussite est donc totale, de l’artwork à la musique.
Alors, vaut il mieux lire la nouvelle avant ou après la découverte de l’album? Voilà une question à laquelle il va être difficile de répondre. Les deux s’imbriquent tellement parfaitement. Dans tous les cas, pour ceux qui découvriront les deux oeuvres dans les temps à venir, il leur sera impossible de les dissocier après.

Je me réveillais en sursaut. J’étais toujours assis à mon bureau et j’avais rêvé de choses innommables, de cités englouties et de dieux issus d’un autre âge.
Il était temps que je me prépare, mon rendez vous avec Mr Charles Dexter Ward approchait à grand pas...


23 Commentaires

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Hellsheimer - 20 Juillet 2014: Merci à toi :-). Longue, c'est clair qu'elle l'est mais c'est l'histoire qui veut ça et comme j'ai toujours rêvé d'être écrivain :-) Pour être plus serieux, j'avais déjà tenté un truc de ce style pour le premier Ep du groupe et je me suis dit que si je chroniquais la suite, je n'aurais pas vraiment le choix. Comme généralement il se passe plusieurs années entre chaque sortie, je pensais être tranquille un moment mais je me suis fait avoir :-) Mais pour en revenir à l'album en lui même, il est vraiment prenant et reflète bien l'idée que je me faisait à la lecture de la nouvelle. L'ambiance, l'alternance de passages calmes et brutaux, les narrations, tout y est.
mayhem13 - 21 Juillet 2014: Tu me laisses sans voix avec ta chronique. c'est un des plus bel hommage que tu puisses faire au groupe si un jour ils te lisent...
Hellsheimer - 21 Juillet 2014: La chronique m'a surtout laissé sec de toutes idées pour écrire autre chose pour l'instant :-)
Miskatonic - 10 Octobre 2014: J'ai tardé à m'intéresser à ce groupe et à ta chronique Hells, mais je ne regrette pas tant ce type de black atmosphérique à la WITTR (?) trouve mes faveurs, puis ton papier, ça claque, félicitations. La mise en abyme est parfaitement gérée et file même un peu le tournis. Le groupe peut te remercier, tu as oeuvré pour lui de la plus belle des façons.

The Ascend et Behind the Mountains me transportent complètement, et j'ai rarement entendu des dialogues narratifs aussi bien intégrés.

Concernant une hypothétique adaptation de la part de Guillermo Del Toro, ne rêvons plus, les producteurs frileux ont depuis longtemps abandonné le projet refusant catégoriquement de foutre un pognon fou dans un métrage qu'il ne juge pas bankable, même avec Cameron en producteur. Et pourtant, v'là le potentiel cinématographique !
En attendant, il n'est pas interdit de se refaire le The Thing de Carpenter, grand adorateur de HPL devant l'éternel, dont le film est (en plus d'être un remake) adapté de la célèbre nouvelle de John W. Campbell "Who Goes There ?" écrite en 1938, soit 7 ans après Les Montagnes Hallucinées auxquelles il a forcément emprunté.
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