Tale of Tales

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16/20
Nom du groupe Seventh Avenue
Nom de l'album Tale of Tales
Type Album
Date de parution Avril 1996
Style MusicalPower Metal
Membres possèdant cet album11

Tracklist

1.
 Prolog
 02:08
2.
 Tale of Tales
 06:05
3.
 Heavens Tears
 04:41
4.
 Time
 04:45
5.
 Temptation
 05:36
6.
 Where Are You ?
 07:24
7.
 Grave of Heart
 06:30
8.
 Iron Man
 04:06
9.
 Pink Elephant
 04:50
10.
 This Night
 04:28
11.
 Sailing
 04:20

Durée totale : 54:53

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Seventh Avenue


Chronique @ dark_omens

10 Juillet 2013

Tales of Tales est un album sans charisme et relativement raté...

Après une première tentative aux allures évidentes d’hommage à la musique britannique, Iron Maiden période Di’Anno en tête, dans laquelle il nous offrait, surtout, la vision étrange d’une stagnation improbable, à peine dérangé par quelques interventions de doubles grosses-caisses et de quelques rythmes véloce; Seventh Avenue nous propose avec ce Tales Of Tales sa deuxième tentative. Une nouvelle tentative désormais mû par une volonté créative, totalement, différente, à savoir celle d’un Heavy/Speed Metal germanique plus classique.

Et l’histoire que tente de nous conter ce Tales Of Tales démarre sur un interminable instrumental introductif duquel transparait, malheureusement, un manque de moyens évident. Si la grandiloquence escompté pouvait, peut-être, apparaitre, à l’époque, comme atteinte; elle est, aujourd’hui, plus digne de ce que peuvent nous offrir les joies vidéos-ludiques de certaines des références rolistes les plus connues. L’embarras qui est le notre n’en est, ô cruelle infortune, qu’à ces prémisses. Car dès que retentissent les premières notes de guitares du titre Tales Of Tales, l’auditeur dépité découvre que l’anémie de cette ‘‘symphonie’’ introductive n’est rien face au désert sonore que nous apprêtons à traverser avec ce titre. Effectivement dans une production au mixage à l’équilibre précaire, la musique de ces allemands laissent, d’emblé, à nos bouches le gout amer d’une première impression médiocre. Et sans la persévérance, respect dut à tout travail, de votre humble serviteur à s’enfoncer dans les profondeurs, apparemment, douteuses d’un tel manifeste ; nul doute que l'écoute aurait pu s'arrêter là.

Passons donc outre ce mixage qui, s’il surprend dans un premier temps, finit par devenir, à force d’obstination et de mansuétude, relativement acceptable. D’autant que passé la première surprise de cette enchainement sans puissance entre ce Prolog et ce Tales Of Tales, et excepté le traitement imprécis et douloureux qu’il réserve à la batterie de Louis Schock et notamment à ces grosses caisses donnant à l’ensemble un aspect Thrash de par ces skank-beat (rythmes essentiellement axé sur deux notes) incongrue dans le genre exigeant des doubles croches de doubles grosses-caisses; il s’inscrit, indéniablement, dans la moyenne normal et habituel de ce genre de production ‘‘underground’’.

Intéressons nous donc plus précisément à la musique de ce disque. Et force est de constater que les allemands ont fait des progrès notoires. Ainsi le chant d’Herbie Langhans, nous évoquant, autrefois, invariablement celui de Paul Di’Anno, devient plus intéressant, plus personnel. Le propos, malgré quelques erreurs grossières (ces insupportables plans de batterie sans double grosse-caisses (Tales Of Tales, ou, par exemple, le négligeable Iron Man qui se termine, aussi, par un mélodie très ‘‘helloweenienne’’)) et malgré un manque de charisme évident, devient toutefois moins médiocre. Pourtant au-delà de ce miraculeux sursaut, l’ensemble demeure artistiquement bien trop modeste.

Et rien ici n’est de nature suffisante à véritablement éveillé nos sens. Les titres sans intensités se succèdent inlassablement dans une longue litanie fastidieuse où seule, parfois, subrepticement, une maladresse (le premier couplet de Pink Elephant) ou une mélodie affreusement mièvre (le premier couplet de Temptation) vient nous extraire de cette ennuyeuse torpeur.

Au chapitre des défaillances, ajoutons encore l'inaptitude chronique de ce groupe s'agissant des ballades. Ainsi les pénibles Where Are You et, par exemple, Brave Of Heart, viennent définitivement achever nos doutes, les changeant en certitudes.

Tales Of Tales est donc un album à la musique Heavy/Speed/Power Metal mélodique sans charisme, et, donc, relativement raté dont la seule circonstance atténuante demeure son âge ancien, et dont le seul intérêt réside dans les progrès effectués par son chanteur.

3 Commentaires

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ZazPanzer - 11 Juillet 2013: Même avis, disque insupportable dont je me suis débarrassé. Le mec qui me l'avait vendu m'avait bien enflé en me présentant le truc comme les nouveaux Blind Guardian aha. On atteint vraiment le fond avec l’insupportable reprise de Rod Stewart !
dark_omens - 11 Juillet 2013: Moi je m'étais fait avoir par le fascicule gratuit de la fnac qui, à l'époque, nous le vendait aussi comme la sensation Speed Melodique du moment. Me concernant j'ai toujours ce disque...

Par contre le dernier (Terrium) est pas mal du tout. Et le Sinbreed (avec le chanteur de Seventh Avenue et le batteur de Blind Guardian) est sympa aussi.

Tiens, j'avais même pas relevé qu'il y avait une reprise de Rod Stewart...
ZazPanzer - 11 Juillet 2013: La reprise de Stewart c'est le dernier morceau, "Sailing". L'originale est déjà insipide, la cover est pire. Ça fait quelques années que je n'écoute quasiment plus de Power, je me suis lassé du genre, mais ça reviendra peut-être...
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