Southgate

Paroles
ajouter une chronique/commentaire
Ajouter un fichier audio
15/20
Nom du groupe Seventh Avenue
Nom de l'album Southgate
Type Album
Date de parution Juin 1998
Style MusicalPower Metal
Membres possèdant cet album17

Tracklist

1.
 Introduce
 02:29
2.
 Southgate
 09:59
3.
 Protection of Fool
 04:53
4.
 Carol
 05:47
5.
 Father
 05:31
6.
 May the Best One Win
 06:21
7.
 Puppet of the Mighty
 06:43
8.
 Storm 1
 01:24
9.
 Heart in Your Hand
 05:20
10.
 Nameless Child
 05:32
11.
 Big City Sharks
 05:08
12.
 Goodbye
 07:37

Durée totale : 01:06:44

Acheter cet album

 $43.34  23,69 €  23,39 €  £20.79  $ 13.96  102,41 €  16,61 €
Spirit of Metal est soutenu par ses lecteurs. Quand vous achetez via nos liens commerciaux, le site peut gagner une commission

Seventh Avenue


Chronique @ dark_omens

25 Fevrier 2014

Ici point de salut...

Unanimement reconnu pour être éminemment inconnu sur le vieux continent qui le vit naître, Seventh Avenue, défenseur acharné de cette musique spécifiquement teutonne hérité de Helloween et autres Gamma Ray, continuent d’exprimer ses convictions avec une certaine opiniâtreté qui, si elle n’est pas nécessairement empreinte de talent, a le mérite d’être hautement respectable. Prenant vie sous la forme d’un troisième album baptisé Southgate, la volonté tenace d’Herbie Langhans, leader emblématique de cette formation, semble inépuisable alors même que, pourtant, les deux précédents efforts de l’artiste n’avaient enthousiasmé que peu de monde tant ils n'étaient, artistiquement, que moyennement convaincant.

D’emblée il convient de noter que les mêmes maux produisent les mêmes ressentiments. Toujours affublé d’une production très médiocre, dont l’imperfection se traduit le mieux dans les sons batterie, l’œuvre ne se distingue pas véritablement de ses précédentes. Et si les titres de ce plaidoyer dévolu à défendre un Heavy Speed/Power Metal typiquement allemand ne manquent pas nécessairement de vertus, ce traitement sonore déplorable s’acharne avec une minutie machiavélique à en aplanir les quelques rares attraits. L’uniformité de ces reliefs sans cimes délicieuses écrase donc une œuvre déjà bien lésée par la présence suffisamment évidente de ses influences germanique notoire.

Manquant singulièrement de caractère, les titres de ce Southgate, s’alourdissent, de surcroît, de par certains choix mélodiques à la musicalité étrangement incongrue telle que sur Father ou encore, par exemple, Heart in your Hand. Ces deux titres, aux rythmes lents, trahissent une certaine incapacité de ces Allemands à composer des mélodies nuancées séduisantes.

Malheureusement si ces musiciens restent impuissants en ces récits aux versets moins prompts, difficile de taire leurs incapacités à affirmer un quelconque talent au cœur de ceux plus prestes.

Tentant cependant de nuancer quelque peu son propos essentiellement véloce, le groupe s’essaye à une vision plus variée de sa musique. Citons, par exemple, un Southgate qui après un interminable préambule instrumental, Introduce, nous propose, en un enchaînement encore une fois discutable, un titre dont les méandres incompréhensibles finissent cependant par nous perdre. Toutefois installer ce morceau, aux longueurs harassantes, aux avant-postes de ce manifeste instaure une lassitude immédiate et l’écoute s’annonce, de fait, pénible. Ce fort sentiment d’ennui étant encore renforcé par cette production navrante déjà évoquée mais aussi par cette inaptitude de Seventh Avenue à composer des titres efficaces au charisme suffisant pour nous convaincre.

Ici donc point de chansons aux refrains fédérateurs dont l’auditeur adeptes pourraient se repaître en le répétant en une chorale unis, point d’émerveillement plaisant aux sons d’un solo réussis, point de chœurs grandiloquent, point de mélodies délectables superbes. Ici point de salut en somme.

Au chapitre des satisfactions, évoquons, tout de même, les chants d’Herbie Langhans qui nous propose un travail relativement attirant lorsqu’il reste éloigné de ces tentatives vaines d’accéder à des hauteurs aux aigus qui, assurément, lui demeure inaccessibles. En un médium rugueux, symptomatique de la scène saxonne, il s’exprime avec une aisance évidente assez intéressante. Ces lignes vocales plus naturelles, assortis de quelques riffs, miraculeusement, efficaces et de quelque mélodie, exceptionnellement, moins maladroites, nous offrent quelques rares moments appréciables. Citons, par exemple, May The Best One Win, Puppet Of The Mighty ou encore Nameless Child qui semble être les seuls à même de pouvoir nous sortir de cette torpeur.

Quoiqu’il en soit ce Southgate, troisième album de Seventh Avenue, est, finalement, une œuvre pesante dont l’écoute laborieuse nous évoque, immanquablement, les affres affligeantes d’un ennui presque palpable...

0 Commentaire

1 J'aime

Partager
    Vous devez être membre pour pouvoir ajouter un commentaire