Il y a deux ans environ apparut le premier album d’
Autumn «
When Lust Evokes the Curse », album rapidement rangé dans le coin « goth » sans intérêt, n’ayant rien de vraiment exceptionnel et une qualité moyenne due a la prod, en live, les morceaux sonnant tellement mieux.
Cette année, le groupe retourna aux studios pour enregistrer Summer’s end.
Les 2 premiers morceaux sont la suite de « the witch in me » du début, et le thème demeure a peu près le même, souvent évoqué et typé sorcière et magie.
Autumn a, cette fois encore, varié son album grâce à des chansons comme «
Gallery of Reality », calme et belle, avec un refrain trop répété c’est tout ce qu’on aurait à lui reprocher, ou grâce a l’agressif et plus hard « This
Night » procurant un équilibre musical.
Autumn est un groupe différent des autres, avec sa chanteuse Nienke de Jong, n’étant pas une soprano (ou quelqu’un qui essaye de l’être), mais maîtrisant parfaitement sa voix plus grave et donnant cet effet calme et intense réunis (à écouter sur
Solar Wake), ou encore avec ses mélodies particulières et son côté doom qui s’entend sur plusieurs morceaux…
Les claviers très présents, ne laissant pas pour autant sombrer les guitares, donnent cette ambiance unique d’
Autumn et assurent la vivacité des chansons, très accrocheuses.
Un reproche, peut-être, pour les voix masculines complétant bien celle de Nienke mais qui devraient, à mon goût, être plus appuyées.
Dans l’ensemble, malgré la faible critique et quelques détails à améliorer encore, Summer’s
End est et restera un très bon album.
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