J’ai donc pris le temps de plusieurs écoute du magnifique «
Sterneneisen » qui pourrait se traduire par « Etoile de Fer » dans la langue de Molière. Suite à la lecture de la magnifique chronique de « Wilhelm », je ne sais guère si je serais à la hauteur, mais je décide quand même à chroniquer cette merveille.
Comme je le disais donc, l’intitulé se traduisant par « Etoile de Fer » fait donc référence à l’immensité de la galaxie, de l’air, du vide et donc de la liberté sans rien pour nous retenir… J’associerais au mot « Eisen », « Fer » dans notre langue, le coté bien évidemment musical qui n’est autre que le metal.
L’artwork est quant à lui bien représentatif du titre, on y voit la bannière avec le logo du groupe et par-dessus, une étoile. Cette bannière est portée par un avion planant dans le ciel, avec des accessoires entre autres maritimes rappelant bien évidemment «
Mein Rasend Herz ».
Tout au long de l’album, nous retrouvons le fameux Folk
Metal moyenâgeux qui qualifie tant
In Extremo, toujours emmené par de gros riffs de guitares, une batterie claire et bien présente, mélangés aux sons de la cornemuse, de la flute ou encore de la harpe. Le tout porté par un chant plutôt guttural de notre chère « Das Letzte Einhorn » alias Michael Rhein. L’intégralité des titres est chanté en allemand, mise à part un titre, la huitième piste « Zauberspruch No. VII ».
L’album est composé de titres plus entrainants les uns que les autres, donnant envie de bons pogos, une pinte à la main bien évidemment.
Bien, parlons maintenant de quelques titres. Qu'avons nous là? Et bien le premier titre déjà très prometteur : "Zigeunerskat". Ce titre nous envoie du rêve, la musique est brutale et typique d'
In Extremo, soulevé par les mélodies des instruments à vent, il n'y à rien à dire, du bon Folk allemand, bien carré aux senteurs de houblons..
Ensuite, parlons un peu du titre éponyme, nous ne pouvons le mettre de côté. Le fabuleux
Sterneneisen. Cet piste commence de suite par de bon riffs à la guitare, suivis de prêt par la partie vocal. Viens ensuite la cornemuse qui retentit quand surgit le refrain, refrain on ne peut plus entraînant. Si avec ceci vous n'avez toujours pas le coeur à partir au combat, parcourant les terres germaniques et séduisant quelques demoiselles, et bien je ne saurais que faire pour vous (rire).
Je terminerais en évoquant le dernier titre de l'album : "Vermiss Dich" ou "Tu me manque". Titre magnifique concluant un album magnifique, avec une musique plus douce, comme son titre, et un chant toujours aussi atypique à notre vocaliste, qui respire la nostalgie.
In Extremo nous livre donc une oeuvre grandiose, splendide, qui promet une bonne tournée et leur promet un bon avenir. En espérant qu'ils continuent ainsi...
Seul petit bémol? Et bien, un album trop court, on aimerait tant qu'il ne s'arrête pas... Mais en vain, un album qui en ravira plus d'un!
Ps : J’espère avoir été à la hauteur de
Sterneneisen et je vous remercie de m'avoir lu. Je devrais quand à moi les apercevoir au Wacken. Bonne écoute et bons concerts à tous!
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