Sorti en
1994, «
State of the World Address » est le troisième album du groupe new-yorkais, formé en 1988 après «
Biohazard » et «
Urban Discipline ». C´est donc l´album de l´apogée pour la bande d’Evan Seinfeld puisque c’est à la suite de cet album que Bobby Hambel (guitariste) quitta le groupe, qui commença à sérieusement s´essouffler, artistiquement parlant. Les albums suivant "
State of the World Address" seront donc moins hardcore et plus rapper.
Biohazard enregistre en trio l'album suivant "Mata Leao" qui fusionne donc plus radicalement rap et métal. Le guitariste Rob Echevarria intègre la formation qui, deux ans plus tard, enregistrera "New World
Disorder". Après deux ans de studio le groupe livre un nouvel album en 2001 intitulé "Uncivilization". L'année suivante, ils publient "
Never Forgive,
Never Forget", suivi en 2003 par "
Kill or Be Killed".
Le groupe décidera en 2005 que leur album "
Means to an
End" serait leur dernier.
De son côté, Billy Graziadei joue maintenant dans un autre projet musical nommé "
Suicide City" en compagnie de Jennifer Arroyo (ancienne membre du groupe "
Kittie").
«
State of the World Address" est un album qui porte un regard critique sur la société américaine des années 90, et c´est donc logiquement que
Biohazard entame l´album avec un constat amère du monde moderne dans la chanson éponyme «
State of the World Address ».
Arrive ensuite le titre «
Down for life » et ses lyrics tels que « We´re Brother of blood » ou encore « We share the knife » qui nous rappellent que l´union fait la force (thème hardcore par excellence).
Titre suivant, « What makes us tick » avec ses riffs 100% hardcore.
Ensuite, il y a «
Tales from the Hard Side » et «
How It Is » qui sont les deux singles du cd. On retrouve Cypress Hill en guest dans ce dernier titre.
« Remember » quant à lui, est un titre qui évoque le problème de l´intégration des vétérans à leur retour du Vietnam.
Je ne vais pas tout détailler mais à noter aussi l’excellent « Each day » et son riff guitare plus qu’entrainant, l’intro flamenco et le départ surpuissant de « Failed territory », le riff criard de la wah wah et les harmoniques sifflées de Bobby Hambel dans "Pride" ainsi que le renvoi des chants entre Seinfeld et Graziadei font de ce titre mon préféré de cet album.
La suite de l´album est toute aussi réussi, que ce soit « Lack there of » ou encore «
Human animal », c´est la claque.
Viens enfin "Love denied" avec son intro très mélodique accompagné d'un piano qui laisse ensuite sa place à la distortion pour le reste du morceau (ouf).
Album à posséder ou au moins à écouter !
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