Le nouvel et dernier album de
Rain,
Starlight Extinction, est un véritable bijou du genre.
Après deux albums où le groupe semblait chercher leur identité, on peut dire que sur celui-ci, cest chose faite.
Déjà, on peut dire du groupe qu’il officie dans un death industriel voire electro gothic, tout dépend en réalité des titres.
Death au niveau des guitares et de la batterie, très énergiques et agressives. Pour le côté electro gothic, cela se situe au niveau des claviers, qui offre un univers froid et sombre, et des voix, sortes de murmures tantôt parlés, tantôt chantés.
Pendant un temps, lors de leurs deux premiers albums, le groupe avait été comparé à
Samael, certes, des Suisses comme eux, mais surtout au niveau du concept et des claviers. C’est vrai qu’à l’écoute d’un album tel que
Eternal de
Samael ou même Passage, on pourrait confondre : les rythmiques sont limites identiques, au niveau de la boîte à rythme à la place de la batterie, des guitares qui lancent des offensives et de la voix bien puissante, et le piano de leurs claviers semble identique.
L’album est en fait une sorte de concept album sur la destruction des planètes et de la galaxie. Se dégage donc de cette galette une ambiance pré-apocalyptique, quelque chose de plutôt inquiétant.
L’album ouvre avec le titre The Four messengers of
Neptune, un titre avec une bonne accroche : une intro avec que de la batterie, puis l’entrée d’excellents riffs de guitares, un chant tantôt gutturale, tantôt clair, et la venue des claviers en arrière plan qui illuminent le refrain. Ce titre raconte la venue de quatre messagers venus annoncer la destruction de la planète. C’est on peut dire le titre phare de l’album. Le deuxième titre est plus dynamique et les claviers, au second plan, nous font de plus en plus entrer dans un univers sombre. Cela se confirme avec le titre Cyclic Flood, lent, froid et calme. Les titres s’emboitent parfaitement. On retrouve le côté industriel du groupe sur le titre Narcotik 00 avec ces bons claviers. Puis arrive le septième titre, Starclouds and Cosmic Seas, un titre très cyber metal cest à dire mélange de guitares et de voix death et de mélodies électroniques.
Dead Planets (je n’expliquerai pas le titre...) est un titre instrumental, mais qui démarre sur les chapeaux de roues vu que ça part en trombe avec de bonnes guitares (et non ce n’est pas un titre instrumental avec plus de claviers que de guitares, en fait ce serait plutôt l’inverse...).
Meteor
Rain annonce le début des hostilités et la fin de la vie, d’où des riffs puissants et un chant qui s’accorde parfaitement avec l’atmosphère froide du titre : murmures ...
Amethyst, titre calme et très mélodique, annonce le calme après la tempête, avec une bonne dose de synthés et très peu de guitares : c’est le titre le plus atmosphérique. L’album se clôt en beauté avec le titre The Final
Extinction, un titre qui se compose de tous les styles rencontrés au fil de l’album. Magnifique. Crescendo jusqu’à la fin, guitares jusqu’à la fin, et claviers jusqu’à la fin, que demander de plus !
Je recommande l’écoute de cet album, surtout quand on sait que Drop, le guitariste et compositeur de l’album, et âgé de 17 ans (!) fait désormais parti du groupe
Sybreed. Dommage tout de même que les membres se soient séparés, leur nouvelles compositions auraient pu être superbes. Si je devais conseiller trois titres, je dirais The Four
Messenger of
Neptune, Starclouds and Cosmic Seas et The Final
Extinction car à eux seuls, on comprend le thème de l’album, et musicalement, cela donne un excellent aperçu de ce quest
Starlight Extinction : du bon death/indus/gothic.
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