Spontaneous Combustion

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16/20
Nom du groupe Liquid Tension Experiment
Nom de l'album Spontaneous Combustion
Type Compilation
Date de parution 23 Octobre 2007
Labels Magna Carta
Style MusicalMetal Progressif
Membres possèdant cet album14

Tracklist

1. Chris & Kevin's Bogus Journey
2. Hot Rod
3. RPP
4. Hawaiian Funk
5. Cappucino
6. Jazz Odyssey
7. Fire Dance
8. The Rubberband
9. Holes
10. Tony's Nightmare
11. Boom Boom
12. Return of the Rubberband Man
13. Disneyland Symphony

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Liquid Tension Experiment


Chronique @ Julien

25 Septembre 2007
Je pense sincèrement que des choses positives résultent souvent de choses négatives. Dans le disque qui nous intéresse aujourd’hui c’est typiquement le cas. Alors qu’un hypothétique troisième disque de Liquid Tension Experiment est en suspend, Magna Carta nous sort de ses tiroirs un disque unique qui nous comblera amplement. Si je parlais de choses négatives c’est bien que ce disque a vaincu la malchance qui s’abattait sur lui. Récit.

Retour en 98, session de Liquid Tension Experiment, New York. Petrucci obligé de partir à l’improviste, sa femme donnant naissance prématurément à leur enfant, laisse les trois autres membres seuls face à leur instrument. Qu’à cela ne tienne, une « jam » s’installe entre Tony Levin, Jordan Rudess et Mike Portnoy. Et ça « jam », et ça « jam » et ça enregistre. On retrouvera un bon certain nombre de ces enregistrements sur le Liquid Tension Experiment 2, Petrucci y ajoutant ses parties de guitares ultérieurement. Mais pour ce qui est du reste, les bandes avaient mystérieusement disparu pendant le mixage. Mais d’où sortent donc ces enregistrements présents sur Spontaneous Combustion ? Eh bien de l’enregistrement deux pistes stéréo de notre ami Portnoy. Bonne habitude que de tout enregistrer en double. Du coup nous avons un enregistrement brut de décoffrage sans bidouilles quelconques. En un mot comme en cent une once de perfection.
Pour en revenir à la musique il faut reconnaître que même les détracteurs de Dream Theater ne pourront qu’applaudir des deux mains ce disque majestueux de fausse sobriété. Le combo basse/batterie souligné de clavier est assez unique. Pour les deux pensionnaires du théâtre des rêves, l’habitude est la surenchère. On colle du plan breaké à toutes les sauces pour Portnoy et on dévale des gammes à toute vitesse pour Rudess. La présence de Tony Levin aidant, tout se fait en groove et en finesse. Une émotion indescriptible est palpable. De mon avis personnel, cette musique aurait très bien pu être celle d’un rêve mélancolique où notre cœur est pris entre le désespoir et l’espoir justement. Impressionnant. Les lignes de basse sont sublimes et l’on se reprend à planer comme sur les disques de King Crimson. « Tony’s Nightmare » nous emporte dans une autre dimension où la mort nous paraîtrait douce. C’est expérimental mais que c’est bon et à la portée de tous. On passera simplement sur le solo de batterie de Portnoy qui comme beaucoup de solo de batterie fatigue au bout d’une minute (sauf quand on est soi-même batteur). Rudess lui se fait plutôt remarquer dans un registre bruitiste, tout en se gardant des petits passages comme il affectionne, tout en vitesse. A l’instar de son projet solo, ça passe bien dans les deux cas.
Passons au son. Merveille de sobriété et de limpidité. La batterie de Portnoy sonne très sec et bien que la prise de son soit de moindre qualité que ce qui est prévu initialement, son touché et la qualité de sa batterie font que le rendu final est ultra précis et personnel. Pour Rudess c’est comme d’hab’, son impeccable et caractéristique. Le plus bluffant reste le son de basse de Tony Levin qui est ultra chaud et à la limite du sensuel. Ainsi cette chaleur nous englobe et elle ne nous lâchera qu’à la fin de l’écoute.

Avec ce disque le trio a su tirer parti de beaucoup de déconvenues afin de nous offrir quelque chose d’unique et de transcendant. Probablement le disque le plus abouti des trois. Sobre et intense rien que ça………

4 Commentaires

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RABgrinder - 15 Septembre 2008: Belle chronique bien écrite et passionnée mais personnellement je trouve que le manque de guitare se fait cruellement ressentir, autant je ne peux pas expliquer a quel point je vénère les 2 premiers LTE (véritablement uniques et que je classe dans les meilleurs albums de l'histoire tous styles confondus), autant cet album m'a ennuyé... Mais ta chronique m'a donné envie de le réecouter donc c'est ce que je vais faire.
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