Soto: Divak

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17/20
Nom du groupe Jeff Scott Soto
Nom de l'album Soto: Divak
Type Album
Date de parution 01 Avril 2016
Labels Ear Music
Style MusicalHeavy Rock
Membres possèdant cet album17

Tracklist

1.
 Intro / Divak
 01:58
2.
 Weight of the World
 03:49
3.
 FreakShow
 04:47
4.
 Paranoia
 04:24
5.
 Unblame
 04:00
6.
 Cyber Masquerade
 03:22
7.
 In My Darkest Hour
 06:33
8.
 Forgotten
 04:10
9.
 SuckerPunch
 04:02
10.
 Time
 04:53
11.
 Misfired
 04:20
12.
 The Fall from Grace
 04:12
13.
 Awakened
 05:33

Durée totale : 56:03

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Jeff Scott Soto


Chronique @ nicko11

18 Mai 2016

une vraie réussite, un trésor de puissance métallique mélodieusement sombre

Jeff Scott Soto ne chôme pas. En marge de ses divers projets dont sa participation au Trans-Siberian Orchestra des ex-Savatage (un jour peut-être...), il a fondé en 2014 le groupe S.O.T.O qui a sorti l'an passé un bon opus de heavy sombre mélodique: "Inside The Vertigo". Le style avait agréablement surpris, car on a surtout eu l'habitude d'entendre la magnifique voix du vocaliste new-yorkais d'origine portoricaine dans des projets mélodiques quelques fois à tendance FM (Malmsteen, Talisman, WET, ses disques solos...). Néanmoins, sur la longueur, ce premier essai manquait un peu de nuances.
Bref, c'est toujours entouré des talentueux BJ (Tempestt) à la guitare et aux claviers, Jorge Salan à la lead guitare, David Z (Trans-Siberian Orchestra) à la basse et Edu Cominato (Tempestt) aux fûts, que JSS propose à peine un an plus tard le deuxième album de S.O.T.O intitulé "Divak".

Tout d'abord, la production signée J.S. Soto lui-même et Edu Cominato est de grande qualité. Le son est lourd, moderne et puissant tout en restant équilibré entre tous les instruments et la voix. Remarquons que cette dernière n'est pas spécialement mise en avant, preuve qu'il s'agit ici d'un vrai travail d'équipe. Mais, cela dit, quelle voix! Le géant aux longues boucles foncées alterne intelligemment le chant puissant et mélodique (surtout dans les refrains), ce qui enrichit considérablement ce Metal moderne aux riffs tranchants dignes des meilleures inspirations d’un Zakk Wylde avec Black Label Society. Et sur « Paranoia » on peut aisément imaginer des points de comparaison avec les titres composés par le blond guitariste lors de sa période Ozzy…mélangé au heavy US façon Stone Sour. Cette dernière référence est souvent marquée par le timbre de voix utilisé par JSS, rappelant ici et là Corey Taylor, mais aussi par l’esprit « gros riffs combinés aux refrains qui tuent ».

D'emblée, après une magnifique intro épique donnant son titre à l'album, on retrouve avec "Weight Of The World" ce heavy sombre et moderne qui avait fait ses preuves sur "Inside The Vertigo". Mais une évidence saute aux oreilles : la barre a été mise un, voire deux crans plus haut!

Au fil des écoutes, l’album se révèle être un petit bijou de créativité et nous livre de bonnes surprises. Que ce soient les subtilités électro très bien placées sur l’intro de « Freakshow », « Unblame », qui m’a d'ailleurs fait penser un peu à « Citizen Zero » de Kamelot sur son dernier album « Haven »…ou encore des éléments progressifs comme sur « Misfired », ainsi que la magnifique ballade sombre et mélodieuse « In My Darkest Hour », rien n’est laissé au hasard. On sent le gros travail en amont pour peaufiner le moindre détail de façon très pro ! Des titres comme « Suckerpunch » ou « Fall From Grace » (vraiment excellent), qui surprend par son chant haché sur les couplets, sont des hits potentiels (du groupe). On notera aussi « Time », une compo signée par Gus G. (Firewind, Ozzy), assez efficace.

Enfin, si on sent bien l’osmose entre les musiciens et en particulier le talent de la paire guitaristique, j’ai personnellement un faible pour le jeu et les interventions techniques et subtiles du bassiste David Z.

Au final, la diversité des styles intégrés dans un ensemble aussi cohérent et massif confère à cet album une richesse incomparable. Tout juste pourrait-on se lasser de la recette riffs heavy/refrains mélodiques, mais le tout est si bien emballé et interprété que chaque titre donne une envie irrépressible de fredonner le refrain et/ou de secouer la tête. Sans équivoque, « Divak » est une vraie réussite, un trésor de puissance métallique mélodieusement sombre.

2 Commentaires

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frozenheart - 18 Mai 2016: Merci nicko11, pour cette chronique d'un artiste et chanteur hors norme. Cet album est un véritable patchwork de Metal moderne, est-ce malgré certain clichés et références, comme celles que tu cites dans ta chronique. Pour ma part Divak est un grand album.
nicko11 - 19 Mai 2016: Quand l'artiste lui-même me répond pour me remercier de cette chronique sur Twitter
"Thank u 4 ur perfect words/description of DIVAK, it's refreshing when a critic feels the true essence of the artist! https://t.co/nxJ3OADQyq"
Lien: https://twitter.com/jeffscottsoto/status/733319187578245120
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