Sonder

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16/20
Nom du groupe Tesseract
Nom de l'album Sonder
Type Album
Date de parution 20 Avril 2018
Labels KScope
Style MusicalMetal Progressif
Membres possèdant cet album26

Tracklist

1.
 Luminary
 03:12
2.
 King
 06:56
3.
 Orbital
 02:19
4.
 Juno
 05:12
5.
 Beneath My Skin / Mirror Image
 11:21
6.
 Smile
 04:47
7.
 The Arrow
 02:37

Durée totale : 36:24

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Tesseract


Chronique @ Eternalis

26 Avril 2018

Et si vous vous apprêtiez à écouter la nouvelle merveille du djent progressif ?

Et si vous vous apprêtiez à écouter la nouvelle merveille du djent progressif ?

Si cette appellation possède un sens (et pourquoi pas après tout ?), elle semble décrire quasi parfaitement la musique dans laquelle évolue Tesseract, désormais dans des sphères qui lui sont propres et avec une personnalité bien plus affirmé que lors des sorties de "One" et "Altered State". Deux premiers opus certes intéressants et de haute voltige pour un groupe dit jeune et d’avenir, mais sans doute bien trop surcotés, aidés par une promotion avantageuse et une maison de disque (Century Media) mettant les bouchées doubles pour leur jeune poulain.

Cependant, "Polaris" avait sonné un véritable changement. Le départ vers des horizons plus progressif, l’oubli du chant extrême, des lignes atmosphériques très marquées et une vraie différence avec les autres groupes. "Sonder", deux ans et demi plus tard, a donc pour mission de continuer de façonner cette nouvelle identité, tout en continuant à se renouveler, participer à l’édifice que construit Tesseract sans tomber dans des automatismes de composition répétitif et cliché qui font malheureusement mal à un certain nombre de groupe de la scène. "Sonder" évite tous ces pièges, et propose bien plus encore …

La première chose qui marque, avant même de l’écouter, est la durée de l’album. Alors que les groupes devenant plus progressifs ou mélodiques étirent leurs albums parfois à l’excès, Tesseract ne nous livre « que » huit titres pour un total dépassant à peine les trente-six minutes. Cela peut sembler maigre mais, après tout, le metal extrême ne nous a-t-il pas livré des classiques d’une durée similaire ?
L’artwork, évoquant la vision à plat et schématique du système solaire, est une nouvelle piste concernant la voie qu’à compter explorer les britanniques. De l’obscurité mais de l’espace, un grand vide avec de profondes envolées atmosphériques, et surtout un concept sur l’isolement, les risques de se couper du monde, des autres et de se détacher en général de la communication. Un concept vaste, ambitieux, dans lequel ils auraient pu se perdre…ce n’est pas le cas musicalement.

Je vous parlais de merveille. "Sonder" en est une de bout en bout. "Luminary" ouvre le disque sur des sons de distorsion et un riff très épais, la voix de Dan Tompkins fine et mélodique, pleine d’émotions parvient parfaitement à contrebalancer avec ce riff pachydermique mettant superbement en exergue la qualité de la production. Un son où les guitares sont aussi massives que la basse n’est audible et jouissive, l’ensemble ne sonnant pas dans la saturation à outrance comme c’est parfois le cas dans le genre. Le tout respire constamment, comme étant en apesanteur. Comme si l’infinie noirceur de l’espace explosait parfois dans une pluie d’étoiles.
C’est cependant "King" qui va lancer définitivement le disque et coller l’immense claque que nous attendions de Tesseract. La ligne vocale est parfaite du début à la fin, autant dans les parties mélodiques, débordantes de simplicité, tirant parfois sur la pop sans rien sacrifier sur l’autel de la banalité. La basse se taille dans un premier temps la part du lion, très planante et accompagnant une section rythmique parfois jazzy. Puis, de nulle part, ressurgissent des screams que nous n’attendions plus. Des cris concis, rapides et fugaces qui renforcent pourtant terriblement la sensation de fausse quiétude, comme si le danger rodait, bien présent. Certains moments en apesanteur évoqueraient presque Devin Townsend (le break uniquement vocal, le final au piano) tandis que le refrain, intensément noir, sonne avant tout comme le nouveau Tesseract, comme le prisme sombre de Polaris.

Cette impression d’écrasement, de masse noire englobant tout, nous l’aurons également sur le riff principal de "Juno". Parler de Meshuggah ou Periphery serait extrêmement réducteur tant les britanniques ont leur patte dans la façon de sonner. Un côté plus jazzy va rapidement se faire sentir sur la basse slappée (quel niveau technique !) et le jeu de cymbales de Jay Postones. Son jeu se rapproche parfois plus d’un percussionniste que d’un batteur dans le placement de ses frappes de toms, jouant finalement peu avec la caisse claire et donnant la sensation d’un poulpe, d’un jeu extrêmement varié et riche. Si Juno se montre technique, Sonder alterne constamment entre simplicité d’accès et passage beaucoup plus difficilement accessible. "Beneath my Skin" débute quasiment comme du Muse avant un passage instrumental très progressif et alambiqué pour finalement revenir sur une ambiance très éthérée portée par une voix magnifique de délicatesse et de sensibilité. Les arrangements sont multiples et chaque écoute apporte son lot de nouvelles découvertes (ces petites sonorités aliénantes justement sur "Beneath my Skin", proche d’un métronome, rappelant le temps inéluctable qui passe), particulièrement au casque où la sensation de planer, de partir très loin avec le groupe est forte. "Orbital", intermède de deux minutes, va dans ce sens puisqu’il se base sur des samples et la voix enchanteresse de Dan. A l’inverse, "Smile" représente clairement l’étape la plus mouvementée du disque, la plus dangereuse et ambivalente. Le riff est fin mais semble constamment sur le fil, près à exploser. Le chant prendra de multiples allures, évidemment clair mais se permettant de partir parfois dans des gammes aigues inattendues permettant le contraste saisissant avec la brutalité des growls d’Amos Williams, le bassiste. Le caractère spontané et rare des interventions extrêmes ne fait que renforcer leur agressivité et l’impact qu’elles procurent sur l’auditeur. Le titre devient chaos, les huit-cordes vrombissent, la basse claque…puis retentit un "The Arrow" apaisant et planant.

C’est court. Certains diront trop. D’autres que la durée ne devrait jamais être porté à jugement. Toujours est-il que Sonder ne comporte aucun défaut dans ce qu’il propose. Qu’il est ce que Tesseract a réalisé de plus abouti et personnel jusqu’à maintenant et qu’il donne furieusement envie d’en découvrir plus. A l’instar du fabuleux "Phenotype" des défunts Textures, ce quatrième opus est le joyau d’une scène qui, avec les années, commence à sortir ses chefs d’œuvres, ses albums marquants, ses disques dont on parlera dans plusieurs années en se disant que l’on se souvient, nostalgique, de l’environnement et du contexte de la sortie. Seul le temps dira si "Sonder" fera partie de la légende. Mais il pourrait y aller tout droit.

8 Commentaires

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Groaw - 28 Avril 2018:

J'ai pas encore eu le temps d'écouter l'intégralité de l'album mais ta chronique confirme mon sentiment : Tesseract pose enfin sa marque personnelle dans ses compositions et c'est une excellente chose.

J'ai adoré King dès la première écoute, à la fois très poétique mais aussi très angoissante. Et puis ce clip : on en parle jamais assez mais il est tellement émouvant qu'il donne encore une nouvelle vision de la chanson.

A mon avis, ce nouvel opus va énormément me plaire, je te donnerais le feedback. En tout cas, toujours un réel effort d'écriture et toujours autant de plaisir à te lire.

Eternalis - 28 Avril 2018:

Merci bien smiley

 
Op467 - 12 Mai 2018: Altered State me transporte plus par sa technique et ses atmosphères
David_Bordg - 13 Décembre 2020:

Un chef-d'œuvre ce disque, non?

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Chronique @ JeanEdernDesecrator

30 Avril 2018

Une oeuvre en sept actes, lourde et sophistiquée

Dans la masse informe et grouillante de groupes de Djent qui pullulent de nos jours et disparaitront à 98% d'ici la fin des années 2010, seuls deux trouvent grâce à mes yeux. Meshuggah, bien sûr, le Prophète tout puissant, créateur du genre dans les années 90, qui met une volée à tous les autres d'une main distraite, en buvant une bière. L'autre élu serait Tesseract, savant perché dans les sphères métaphysiques, qui a très vite cherché à expérimenter pour faire évoluer sa musique. Chant clair mis en avant, compositions alambiquées, structures rythmiques improbables, tout était bon pour s'éloigner des carcans du genre. Mené par le guitariste Acre Kahley, éminence grise du combo anglais, Tesseract a imposé une identité unique, au fil des albums depuis "One" en 2011, puis démonstratif jusqu'à l'excès sur "Alterate State" en 2013.

Une des marques de fabrique de Tesseract est l'importance des vocaux chantés particulièrement travaillés, malgré les nombreux changements de chanteurs qui ont émaillé la carrière du groupe. Daniel Tomkins, avec sa palette vocale particulièrement large et volubile, était emblématique de cela, mais il a quitté le groupe en 2011, avant de revenir en 2014 pour la genèse de l'album "Polaris". C'est sur cet album sorti en 2015 sur Kscope (label où on trouve un certain Steven Wilson), que Tesseract a vraiment déployé son talent, accentuant son virage vers le progressif, avec des morceaux enthousiasmants et percutants, magnifiés par un son puissant à souhait.

Si je m'intéresse autant à Tesseract, c'est aussi parce que c'est un des groupes préférés de mon animal de compagnie, Choupinosaure, que j'ai eu le plaisir de vous présenter sur la chronique du dernier Gojira. C'est un charmant rhinocéros sensible à la musicothérapie, qui raffole des groupes au son lourd et profond comme une flaque de bouillasse surchauffée dans la savane. La musique des britons est particulièrement adaptée pour l'emmener en promenade, avec ses tempi marqués, et ses pulsations organiques. Je lui ai préparé à cet effet un casque à sa mesure, avec deux baffles d'amplis basse pour les oreilles, et l'ampli de puissance sur l'arceau en cuir ultra renforcé, le tout relié à une paire de batteries dans les sacoches. Et hop ! je peux profiter de la ballade pour écouter la musique avec lui, au passage.

Quel plaisir de voir ses oreilles frétiller lorsque je me suis approché de son enclos, et qu'il a entendu le bruit de l'ampli qui s'allume. Il s'est calé la tête entre les enceintes, j'ai noué les sangles, les sacoches, et j'ai ouvert la barrière.

Dès le début du riff pesant de "Luminary", il a mis en branle ses belles fesses mafflues et a pris son rythme de croisière, bien calé sur les gros coups de cymbale China qu'il affectionne tant dans le Djent. Les couplets ornés de guitares cristallines, mais sur des rythmiques jazzeuses destructurées, le font ralentir un peu, hésitant le pas, ses petits yeux regardant les vagues qui se fracassent sur les rochers, en contrebas. Heureusement, le refrain déchirant et efficace le fait repartir derechef.
Quant à moi, je connais déjà le morceau, offert en échantillon promo sur le web, tout comme le très beau "King" qui arrive en deuxième piste. C'est un des sommets de ce "Sonder", épique, et celui qui est le plus typique du Djent Progressif haut en couleurs pratiqué par Tesseract. La voix mélancolique de Daniel Tomkins prend le temps de développer les couplets, les ponts sont ornés de chouettes chœurs, ça hurle fort justement par endroits pour marquer les pics d'adrénaline. Musicalement, on alterne passages calmes et oniriques avec des riffs lourds, dans un voyage auditif poignant. Ça finit très lourd et grave.

Ce qui frappe en premier sur l'album, c'est le son , tout simplement énorme. Comme d'habitude avec Tesseract, dira-t'on, qui est soniquement suivi et chouchouté par son ingénieur du son Aiden O'Brien depuis de nombreuses années. Les guitares sont à l'honneur, une vraie Muraille de Chine, ainsi que le chant de Daniel Tomkins, toujours aussi inspiré. La basse d'Amos William disparait un peu derrière les guitares, mais elle a quelques passages pour bien se mettre en valeur. Le superbe jeu de batterie de Jay Postones, plein de syncopes, de finesse et de groove, est bien présent, sans être assourdissant comme sur certains concurrents triggés à mort.

Alors que "King" se termine, je réalise que je vais vraiment commencer à découvrir du nouveau, car "Sonder" ne comporte que 7 titres, et il y en a déjà eu trois extraits de sortis. "Orbital" n'est en fait qu'un morceau quasi instrumental très joli, porté par des claviers éthérés, avec quelques lignes de chant pensives, de deux minutes et quelque. Choupinosaure s'est assis, la corne au vent, et hume les embruns, contemplant le coucher du soleil. Il est heureux. Moi, un peu moins, zut, seulement deux minutes, c'est même pas un vrai morceau, ça.

Commence alors "Juno" -Junon, ou Jupiter en langue de Goethe, à moins que ce soit en référence au satellite Juno lancé vers la planète au gros œil rouge. En tout cas, on continue sur le thème des planètes et de l'astronomie. On retrouve cela sur la pochette, sobre et stylisée de ce LP, qui représente, le système solaire, sans les anneaux de Saturne, mais avec Pluton, qui a été déclassée en planète naine lors du congrès astronomique de 2006. Oui, j'en sais, des choses, j'ai fait des études. Pour continuer cet aparté, le titre de l'album "Sonder", par contre, ne fait pas référence à cet univers spatial, mais est un néologisme un peu tordu qui, d'un point de vue philosophique, s'esbaudit de la prise de conscience de la somme de toutes les existences que les êtres vivent en même temps, à l'opposé d'un point de vue égoïste, par exemple. Les gars de Tesseract sont comme moi un peu intellectuels sur les bords. Et ça se retrouve dans leurs interviews, et mes chroniques, en passant.

Revenons-en au morceau "Juno" : Gros riff lourdissiment monilithique, crashes pesantes, Tesseract reste toujours sur ses vieilles recettes, mais merde, il est énorme ce riff. Comme ce couplet avec basse slappée a déjà été entendu maintes fois sur d'autres titres des Anglais, mais force est de reconnaître que Tesseract a le don d'apporter juste ce qu'il faut pour éviter que la redite soit énervante. Sur le dernier couplet très synthétique, on se demande si la mélodie n'est pas faite au clavier ou à la guitare surtrafiquée, ou les deux. Et la voix de Daniel vous remet dans sa poche avec le refrain superbe qui se grave dans votre mémoire dès le premier coup. Mon compagnon préféré est reparti, guilleret, et fait trembler le sol, en donnant un coup de corne au passage dans une mouette qui trainait trop près. Comme Jupiter a nettoyé son orbite de tout autre corps céleste, Choupinosaure a totalement nettoyé son chemin de promenade de tout corps vivant. Il aime aussi sentir le derrière des chiens, une espèce disparue de mon île, depuis longtemps.

Vient le plat de résistance de "Sonder", "Beneath My Skin / Mirror Image", qui affiche 11 bonnes minutes au compteur. C'est calme, un peu comme du Progressif Ambient avec des notes de guitare claire aiguës discrètes qui reviennent à intervalles réguliers, une guitare crunch presque funky. Heureusement, ça s'emballe par moments avec des gros parpaings métalliques. Il ne semble pas y avoir de structure à proprement parler, mais plutôt un enchaînement intro/couplet/refrain/fin étiré, dont la progression est marquée par le chant, tout en ambiances. Le morceau semble s'arrêter en son milieu, et c'est le cas, puisque la deuxième partie, "...Mirror Image", est bien à mon avis un autre morceau, mais dans le même schéma et le même tempo, quasiment, avec un côté synthétique renforcé par les touches de claviers, qui donnent à la fin du titre des relents de Muse. Ce qui fait qu'on a 8 morceaux, en fait. Ouf !

On revient en tErrain connu, avec "Smile", dont une version était sortie depuis presque un an. Cela est dans la lignée de ce qu'ils faisaient sur "Polaris", à la fois mécanique et organique, pulsant et lourd. On peut mesurer la progression du son, en jouant au jeu des Sept Erreurs avec cette nouvelle mouture : c'est plus sophistiqué, détaillé, mais toujours aussi puissant. Il a été rajouté à cet excellent morceau une petite fin sympathique partant d'un trip hop instrumental vers un riff purement prog ; comme quoi, ils ne se sont pas contentés de la rejouer à l'identique.

Et c'est déjà le 7ème et dernier morceau, "The Arrow", avec un chiche 2 minutes et 37 secondes, qui reprend la farce mélancolique faite sur "Orbital" : pas vraiment un morceau. Quelques notes de guitare aisément mémorisables qui tournent en boucle, ça explose gentiment au milieu avec ce qui ressemble à un refrain, et ça se re-calme jusqu'au bout. Et encore, la longue intro et la longue fin rallongent le truc. Ça ressemble plus à un enchaînement de riffs pour une ébauche de chanson, mais avec un son en 4 dimensions, et des effets partout. C'est très joli, cela dit. Mais c'est court.

Ma première écoute m'a laissé clairement sur ma faim, tout comme Choupinosaure, qui a exigé un deuxième tour de promenade en secouant sa corne vers le haut frénétiquement. J'ai donc remis l'album en entier, il s'est arrêté à un moment pour verser une larme devant le clair de lune qui se reflétait sur l'océan, et on est rentré se coucher. La deuxième écoute m'a cependant beaucoup plus accroché, ce qui laisse espérer que l'album va se bonifier avec le temps.
Contrairement à l'album "Polaris" dont chaque chanson explosait dans les oreilles comme une évidence, "Sonder" est plutôt une oeuvre en sept actes, posée, métallique et nocturne, et sa simplicité apparente cache plein de détails en arrière-plan. Tesseract est plus personnel aussi, moins Djent ou Prog -même si j'ai utilisé ces termes plusieurs fois dans cette chronique-, et le groupe se démarque définitivement de ses petits camarades d'étiquette.

J'aurais néanmoins aimé plus de chansons, après trois ans d'attente. Les mecs de Tesseract réfléchissent beaucoup, théorisent à tout va, mais à un moment, un musicien, ça doit faire de la musique. Au départ, j'avais envie de lui donner la note un peu sévère de 14, mais ça aurait été trop peu à mon goût pour un album que je vais écouter avec plaisir un paquet de fois : ce sera donc un petit 15. Non, un bon gros 15. Tesseract aurait été capable de mieux, tellement le potentiel de ce groupe est énorme. On peut remarquer que, pour une fois, le guitariste Acle Kahley n'a pas tout composé, et que les autres membres du groupe ont participé à l'écriture de ce disque. Une bonne chose évidemment, mais qui a peut-être rendu les compositions un peu décousues. Reste que ce "Sonder" est pétri de qualités et mérite une écoute attentive, en espérant que le prochain album, déjà en maturation dans les cerveaux de nos philosophes du metal préférés, arrive avant 2021.

2 Commentaires

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Op467 - 14 Mai 2018: Après plusieurs écoutes je suis d accord avec ta chronique et ta note. L album est court mais sur la fin il parait long...il ne surpasse pas AT et aucun titres n atteint l excellence d exiled.
 
Op467 - 14 Mai 2018: Ou retrospect qui rivalise avec le génie de Tool.
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