On ne peut pas dire qu'ils se soient foulés pour trouver un titre à cette galette, mais qu'importe...
Septième album du groupe de Ville Viljanen donc, et le dernier avec le très talentueux Andy Gillion, qui aura définitivement apporté à ce dernier opus un énorme souffle, tant au niveau de la virtuosité des compositions que des arrangements, sans pour autant perdre cette patte MPE : un death mélodique très véloce, puissant, parfois épique, avec du clavier et un peu d'orchestre symphonique, pouvant faire passer le tout pour du power speed avec un chant éraillé.
Je dirais même qu'ici, on est à la quintessence de cette collaboration, bien loin du sympathique mais bancal "
...And Death Said Live" où on sentait qu'ils se cherchaient un peu avec ce nouveau lead guitariste. En plus des caractéristiques citées, ce qui fait la force du groupe, selon moi (du moins, surtout à partir de "
Dawn of the 5th Era"), c'est qu'il arrive à la fois à composer des titres très mélodiques, complexes et recherchés, et en même temps hyper accrocheurs. On croirait entendre un tube de death mélo à l'écoute de "March to
War" tellement ça sonne bien ! De même que "
Master of the
Dead" ou encore l'avant-dernière piste avec son "
Lost in the Dirt", très marquant lors du refrain... Et le tout s'enchaînant avec évidence et une une quasi-perfection qui rend l'album plus homogène que le précédant "
Embers of a Dying World".
Hélas, comme toutes bonnes choses ont une fin, Andy a décidé de partir, pour des raisons qui sont tout sauf rock'n roll, d'après ce que j'ai compris ; en espérant que ce ne soit qu'un au revoir...
Mais pour rester positif, je doute que le groupe aurait pu continuer à proposer un tel niveau de qualité après avoir enchaîné trois albums aussi inspirés. Le retour du duo de guitaristes des deux premiers albums permettra au groupe, soit un retour aux sources, soit d'évoluer vers autre chose...
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