Science of Annihilation

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17/20
Nom du groupe Cage (USA-1)
Nom de l'album Science of Annihilation
Type Album
Date de parution 22 Mai 2009
Style MusicalHeavy Speed
Membres possèdant cet album30

Tracklist

1. The Power That Feeds
2. Planet Crusher
3. Scarlet Witch
4. Spirit of Vengeance
5. Black River Falls
6. Operation Overlord
7. Power of a God
8. Speed Kills
9. Stranger in Black
10. Die Glocke
11. Spectre of War
12. Science of Annihilation
13. At the Edge of the Infinite

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Cage (USA-1)


Chronique @ dark_omens

28 Juin 2013

Science of Annihilation fait partis de ces manifestes qui imposent un silence embarrassé lourd de sens...

De manière intègre, et sans concession, les américains de Cage auront toujours inscrit leur musique dans l’héritage direct de la scène Heavy européenne, et notamment britanniques, avec un propos à la filiation évidente avec celui du Judas Priest de la période Painkiller, et particulièrement grâce à Sean Peck qui demeure un parfait sosie vocal de Rob Halford, mais aussi avec celui de Iced earth ou encore, de manière très succincte, avec celui de Manowar. Si Darker Than Black, sortis en 2003, demeurait une œuvre possédant certains aspects très enthousiasmants et séduisant mais souffrant quelques peu d’un manque de nuances et d’une longueur indigeste de par cette uniformité excessive, et inutile de par certains morceaux totalement dispensables. Alors que son successeur Hell Destroyer, sortais quatre ans après, apparaissant déjà comme moins attachant, c’est en 2009 que ce Science of Annihilation voit le jour.

Loin de se délester des défauts les plus handicapant de ces prédécesseurs, cet album, bien au contraire, les accentue en nous offrant une œuvre certes encore plus véloces et puissantes, mais dont les contours que tracent les nuances nécessaires d’une musique composée avec discernement apparaissent comme très floues, voire quasiment inexistantes. Ainsi, passé les premières sensations d’un préambule introductif, le déluge s’abat sur nos esprits ahuris. De ce déferlement de rapidité, de riffs acérés, de voix suraigues, aucune frontière apaisante salutaire ne se démarquent. Et lorsqu’enfin cet interminable entreprise ininterrompue de destruction massive finit par ralentir son œuvre au son salvateur d’un Power Of A God moins rythmés, après tout de même 5 morceaux interchangeables sans aucun caractères, ou si peu, propre à les différencier (Planet Crusher, Scarlet Witch, Spirit of Vengeance, Black River Falls et Operation Overlord), soit presque une demi heure d’un assommant spectacle sonore; l’auditeur interloqué s’interroge sur l’intérêt d’une telle manœuvre. Cependant l’interrogation est de courte durée et le répit déjà meurt alors que reprends l’assaut au son d’un vifs Speed Kills. S’ensuivra encore un assassin Science of Annihilition. L’ensemble fastidieusement monolithique de ces titres confère une lourdeur indéniablement accablante à cet œuvre. Inutile aussi de préciser qu’en de telles circonstances l’infinis longueur de ce Science of Annhilation, tare autrefois reproché à Darker Than Black, est une infirmité d’autant plus insoutenable ici.

Et malheureusement si ces imperfections ont été mis en exergue, les qualités autrefois présentes dans la musique de Cage, deviennent aujourd’hui négligeables. Ainsi, comme déjà évoqué, ces rythmes parfois variés sont, ici, absents, les refrains sont souvent anecdotiques et les intonations vocales proche du Black bien trop succinctes. De telle sorte que cet album perd tout attrait.

Qui peut encore croire qu’une telle débauche stérile ait une quelconque signification intéressante dans le paysage artistique actuel ? Et qu’ajouter face au désarroi qui saisit celui qui tentera vainement de s’immerger dans une expression aussi uniforme, invariable et ennuyeuse ? Parfois seul le silence s’impose face au désastre de certains échec cuisant. Ce Science of Annihilation fait indiscutablement partis de ces manifestes qui imposent un silence lourd de sens.

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Commentaire @ frankhammer

19 Juin 2010

5ème offrande de Power-Metal des 5 américains. Contrairement au break qu’il y a eut entre "Darker Than Black" et "Hell Destroyer" (4 ans), Cage augmente ici d’un cran sa productivité et nous envoie ce "Science of Annihilation" dans les dents 2 ans après leur précédent méfait - avec un nouveau venu à la batterie : Norm Leggio.

Ce qu'il convient de soulever en premier quand on écoute cet album, c'est son démarrage ultra-rapide qui ne s'estompe que peu au fil des chansons. En effet, ici Cage nous prends de court et ne relâche pas la pression : blast sur blast, c'est ce à quoi il va falloir vous attendre. Très linéaire donc, si vous aimez les hauts reliefs musicaux, passez votre chemin.

Débutant par une sombre intro grésillante, faisant référence au héros de BD comics Galactus (maître du Surfeur d’Argent), ça enchaîne très rapidement avec "Planet Crusher", premier missile de la galette. Dans la veine d'un Power Metal US digne de ce nom, le premier titre arrache. Fan de MARAVE ? (Metal Archi Robuste À Vitesse Exponentielle) Ramenez votre postérieur ici, c'est que le début !

Des obus dans ce genre, vous allez en manger tout du long ; Spirit of Vengeance, Operation Overlord, Speed Kills, Die Glocke, pour prendre les plus pêchus. Le tempo ralentira quelque peu avec le très bon "Power of a God" : le mid-tempo épique par excellence qu'on trouve toujours sur ce genre de galette. Le très priestien "Stranger In Black" -dans le genre sucucre qui arrive au bon moment- saura faire varier la recette, et faire rebondir l'écoute de l'album.

Mais ne vous y méprenez pas, aucunes ballades sur ce CD. Hormis "Spectre of War" qui relâche la pédale d’accélération, mais qui ne sert que d'intro au morceau final : "Science of Annihilation". Donc pas vraiment de répit. Et puisqu'on en parle du final du CD, faut savoir que la qualité est une fois de plus au rendez-vous. Divisé en 3 partie (intro, chanson, outro), le rythme varie et accroche tout du long en alternant divers phases ; rapides, mid-tempo, narration, solo, etc. Peu de longueurs superflues, ça s'avale d'une traite.

Pour faire court : on se situe ici dans le très bon ! Moins brutal que Hell Destroyer, plus rapide que Darker Than Black... Et cependant assez linéaire, ce qui pourra en rebuter quelques uns. Reste que Science of Annihilation est un album à se procurer si, comme moi, vous êtes fan de Screaming Power Metal, et que vous aimez en prendre plein la gueule durant tout un album. Quelques baisse de régime sur "Scarlet Witch" ou "Black Rivers Fall", mais rien qui ne gâche fondamentalement ce CD.

3 Commentaires

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MikeSlave - 26 Décembre 2010: si cet album est du même calibre que son prédécesseur "HELL DESTROYER" j'achète!!
frankhammer - 21 Septembre 2011: (presque un an après je répond :P)

Si c'est pas encore fait, tu peux y aller! Le son est à peine moins rugueux que "Hell Destroyer", mais la vitesse de pointe est toujours la même ;)
dark_omens - 27 Septembre 2012: Il manque juste à ce Science of Annihilation les quelques nuances qui rendaient Hell Destroyer agréable à écouter...

Pour moi ce disque est bien trop linéaire et monolithique pour ne pas finir par m'ennuyer profondément...
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