Santisima Muerte

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Nom du groupe Morbosidad
Nom de l'album Santisima Muerte
Type Demo
Date de parution 1994
Style MusicalBlack Death
Membres possèdant cet album2

Tracklist

1. Tétrico
2. Castración Bestial
3. Matanza
4. Pacto Satánico

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Morbosidad


Chronique @ Kera

01 Août 2005
Groupe sur actif , Morbosidad continue de vomir ( dans le sens affectueux du terme) sur différents splits, lives et démos.Le groupe s'est taillé sa réputation sur son attachement particulier à ses origines sud-américaines ( mexicaines pour être plus précis) directes.
Hell's Headbanguers, label ricain nous livre donc un split ep avec le trio Manticore. Première chose frapante, le ep lui-même. Il s'agit là d'un objet au-délà du simple split. Le packaging est très travaillé, dans un esprit horror/evil, les portes de l'enfer à ouvrir pour atrraper un splatter vynil, l'objet du délit en somme. Ou l'objet de culte. car ici, on ne capte pas uniquement une essence musicale, mais quelque chose de pysique plutôt. Les fétichistes du lp seront aux anges. On pourra contester un quelquonque atrait musical dans le fait qu'un tel package serait fait pour palier un manque musical, mais nous y venons.
Nous parlions d'origines, un "son sud américain". Que peut évoquer le Mexique ? La châleur, la sale réputation du pays sur les traffics de drogue entre autres. Deux aspects que l'on pourrait dire crasseux. Les deux groupes évoluent dans un Black metal relativement similaire.
Morbosidad nous livrent 2 titres, chaotiques à souhait, qui pour les amateurs du groupe n'offrira aucune surprise. Moyennement poignant, mais agréable dans la façon de piquer le ventre dans ce bouillon de rage. car il semblerait que ce soit le but recherché et parfaitement servi.
La châleur donc. Le black métal se caractérise souvent par un côté extrêmement froid. Sur ce split, on a que de la châleur, mais celle qui accompagne un corps pourrissant au soleil, la châleur du feu. Et Manticore l'illustre bien. 3 titres, très marqués par des formations comme Angel Corpse voire Impiety et élevé au Sarcofago. Son assez live, une batterie qui claque parfaitement. Le troisième titre que le groupe nous livre, "Exalt", remporte la palme, avec son intro larsens puis batterie puis basse assez prenante. On pourrit à l'écoute, alcool typé tequilla gréffé à la main et si le vice est poussé vers l'hallucination, on peut se servir de ce split comme bande son de sa propre déchéance narco-incantatoire, étalé sur une route désertique ensablée , le ventre ouvert et l'odeur encore palpable.
Un split qui vaut le coup pour ce que l'objet offre, musicalement sans surprise mais pas désagréable. On sait à quoi s'attendre avant l'écoute, et pas de déceptions de ce côté là.

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