Salvation

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17/20
Nom du groupe Funeral Mist
Nom de l'album Salvation
Type Album
Date de parution 01 Juin 2003
Enregistré à Necromorbus Studio
Style MusicalBlack Metal
Membres possèdant cet album170

Tracklist

1.
 Agnus Dei
Ecouter04:33
2.
 Breathing Wounds
Ecouter04:32
3.
 Holy Poison
Ecouter05:32
4.
 Sun of Hope
Ecouter05:24
5.
 Perdition's Light
Ecouter04:37
6.
 Across the Qliphoth
Ecouter06:06
7.
 Realm of Plagues
Ecouter05:58
8.
 Circle of Eyes
Ecouter12:46
9.
 Bread to Stone
Ecouter03:48
10.
 In Manus Tuas
Ecouter12:27

Durée totale : 01:05:43

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Funeral Mist



Chronique @ Nattskog

05 Mai 2004
A sa sortie, Salvation était attendu comme le Messie par les personnes qui avaient déjà mis l'oreille sur Devilry, précédent délit du groupe. Je pense que l'attente aura été récompensée !
Funeral Mist est l'un des premiers groupes à infliger ce True Black que je qualifie de « nouvelle école » à cause de l'esprit true des débuts et d'un son propre, voire quasi-clinique de leurs méfaits (Nehëmah en est le meilleur représentant en France selon moi). Alors voilà. On va faire comme si on arrivait dans une petite boutique sombre qui vent des disques obscures dans une ville indéfinie. On ne peut pas, en tant que chercheur averti de musiques extrêmes et curieuses, ne pas être accroché par la pochette qui s'offre à notre regard : le mauvais goût est très présent, l'horreur glauque et l'humour noir - voire même suie - sont de mise ! Curieux de nature, on est tenté de mettre une oreille sur l'objet. et là, difficile de s'en détacher. La première chose qui frappe, c'est l'ambiance. Plus que morbide, elle pue la mort à plein nez. le son, volontairement « raw » n'y est pas pour rien, et les guitares cachent souvent des samples très malsains. Et plus les morceaux passent, plus on se rapproche du charnier.
La première écoute peut être très difficile : peu de groupes ont réussi à approcher ce seuil, et là le degré est tel qu'il donne presque la nausée. Il m'a fallu plusieurs passages en platine pour vouloir réellement l'acheter.
Mais les albums qui s'apprécient à la longue sont souvent ceux que l'on écoute le plus longtemps une fois qu'on s'y est fait !
Les paroles, tantôt en latin, tantôt en anglais, sont des odes au Malin assez poétiques et sont très intéressantes à lire, même s'il faut avoir fait des études monacales pour cela (les textes sont écrits manuellement dans une espèce de gothique craspec très difficile à déchiffrer). Mais il ne faut pas se formaliser. le livret recèle des images qui peuvent choquer ! A ne pas mettre entre toutes les mains.
La construction des morceaux n'est pas très originale, mais, je me permets de le répéter, l'ambiance est extraordinaire, la crasse sort des murs et la peste rôde. Deux titres méritent tout de même une attention particulière : les deux plus longs, j'ai nommé « Circle of Eyes » et « In Manus Tuas ». Ils durent tous les deux plus de 12 minutes et sont certainement ce qu'il y a de plus malsain dans cet album qui frise les records. « Circle of Eyes », mon favori, est d'une simplicité déconcertante. Un riff répété tout du long, une batterie très basique, quelques coupures pour introduire des ambiances monastiques et le tour est joué ! L'ambiance de ruines, de décrépitude et de désolation est posée et le morceau s'achève, comme pris d'une volonté de dérision ultime par une prière ! « In Manus Tuas » est plutôt curieux pour sa fin. La première partie ressemble à du très bon Marduk chanté en latin, et arrivé à la moitié du morceau, on se croirait dans une fête foraine macabre, vaste mise en scène d'un psychopathe qui joue avec ses victimes avant de les mutiler. Adieu guitares et batterie, bonjour violons stridents et bardes fous ! Les pleurs des violons torturés foutent carrément la chair de poule et je me suis imaginé plus d'une fois finir dans une camisole si je venais à exécuter les pulsions qui me prennent à ce moment.
Funeral Mist est un groupe qui vaut le détour, une bonne dose de Primpéran et surtout une bonne expérience du black très underground sont recommandées pour l'apprécier à sa juste valeur !
Le seul espoir est dans la mort.

Nattskog

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Chronique @ Black_Requiem

13 Septembre 2004
Malgré un seul mini-CD à son actif, Funeral Mist n’est pourtant pas un groupe inconnu de la scène (True) Black Metal mondiale. Arioch, leader et parolier de ce groupe suédois, propose donc avec Salvation le premier vrai album de la formation, un album malsain, glauque, fétide et pourtant très jouissif à écouter. Sortez vos sacs vomitoires et prenez votre respiration avant l’écoute de l’album. Une chose est certaine : vous ne sortirez pas indemne d’une telle expérience auditive.

Mélangeant la barrière de guitares à la Dark Funeral avec une batterie surpuissante et totalement dominatrice, Funeral Mist mélange savamment Brutal Black Metal et True Black Metal pour une musique encore plus froide et haineuse. Les riffs barbares et affûtés, mêlés aux martèlements migraineux de la batterie ne laissent jamais la tête au calme et même les samples intégrés à la musique (chant grégorien, aboiements de chiens, humains se faisant fouetter), qui normalement devraient offrir un léger moment de répit dans cette mixture démoniaque, ne font qu’augmenter une tension déjà quasi-insoutenable.

Par ailleurs, la complexité de la relation qu’entretient Arioch avec la religion dans ses tetes est simplement fascinante. Autant les textes latins, tirés de chants et autres psaumes, louent et glorifient Dieu (le morceau ‘‘In Manus Tuas’’ par exemple) et on croirait Arioch (presque) subjugué par Dieu, autant les textes anglais, mêlés de haine pure et de blasphème, sont des textes à souiller la plus blanche et pure des âmes. Même le livret propose cette opposition : des images du Malin mêlées à des symboles religieux (couronne d’épines, icône du Christ), la pochette représente même une version adaptée de la crucifixion du Christ (on y voit Arioch (je suppose) crucifié entre deux bébés éventrés ou recousus, sensés symboliser les deux brigands entre lesquels se tenait Jésus).

Ainsi cet album est comme un hologramme : un tout petit geste et l’image visible n’est plus la même. C’est l’alternance entre la fascination et l’aversion pour le christianisme (mélange de chant grégorien et de True Black Metal par exemple). Cet album s’apprécie autant des yeux que des oreilles. Un album à lire et plus d’une heure d’un plaisir malsain et douloureux qui, en fin de compte, ne laisse pas de marbre.

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GOLLUM - 18 Avril 2006: L'écoute de ce "Salvation" commis par FUNERAL MIST ne peut pas laisser indifférent.

Je confirme l'étrangeté de la dualité fascination-haine pour la chrétienté, opposition ou complémentarité, je ne sais pas. Le livret est assez surprenant, mêlant avec force les paradoxes, voire en placant sous chaque image religieuse le côté haineux qui lui serait propre. manière de "couper" la déification desdites icônes en les replacant comme simples créations de pauvres mortels imparfaits.
Démarche curieuse, qui tranche avec le milieu, d'habitude simpliste en la matière.

C'est le signe d'une recherche longue et réfléchie. De bons artistes en communication !

Pour ce qui est de leur son, j'avoue être rassuré. Devilry, certes un bon True BM, m'avait laissé sur ma faim, car manquant un peu d'âme, malgré la forte violence qui règne, Salvation redouble de violence, et se fait plus entraînant, mieux composé et inspiré.
La jaquette de Devilry est "superbe". Moi qui suis dessinateur, c'est du travail impressionnant. Sur Salvation, même chose, avec un brin d'humour très noir. Le son rappelle bien les racines du style, avec ce côté enregistrement soigné qui prouve sa modernité. C'est du beau travail, car cela fait terriblement ressortir l'ambiance tout aussi effroyable de cette escalope ronde.

Plus de dix morceaux, tous longs d'au moins cinq minutes, qui claquent l'auditeur dès le départ, et le prennent définitivement au piège, le giflant sans cesse pendant une bonne heure à force de riffs bourrins et incisifs à souhait.

La voix, plutôt le hurlement, est purulente, et se mélange avec une force rarement entendue depuis longtemps avec le reste. Pour résumer, excepté le titre "Circle of Eyes" (douze minutes…) assez mid-tempo, et très bon, Salvation peut faire autant de dégâts aux oreilles que de se poser à côté d'un turboréacteur de chasseur Sukhoï russe en plein décollage. Ca prend aux tripes, pour flanquer un malaise aux moins avertis.

Du très bon, très brutal, à conseiller uniquement aux expérimentés du True BM fou…
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Chronique @ KVARFORTH

29 Décembre 2007
Après Devilry on pouvait s'attendre à un excellent album. Pourtant en 2003 Funeral Mist nous surprend et accouche d'une pièce maitresse du genre, encore mieux : un véritable chef-d'oeuvre.
En effet Funeral Mist, groupe reconnaissable entre tous nous pond une galette d'une violence et d'une morbidité jamais atteinte a ce jour.
La horde suédoise continue son ascension dans un black metal brutal, aux ambiances funéraires toutes droit sorties d'un cimetière, et empreintes d'un coté évangelique présent sur tout l'album, notamment grace à des extraits de films dont "Le sceptième sceau" et à des chants grégoriens.
Funeral Mist ne fait pas dans la dentelle, et pourtant cette oeuvre est loin d'ètre répétitive. D'une complexité remarquable, les titres atteignant parfois les 10 minutes posent des atmosphères glauques à souhait et s'enchainent à une vitesse infernale, on est entrainé dans un typhon purificateur, on ressent toute la haine du christianisme que porte cette entité a travers sa musique. Malgrès tout ne dit-on pas que ce que l'on hait nous fascine dans notre inconscient ?

La production est cinglante, on aurait put avec des compositions d'une telle violence tomber dans un brouhaha burlesque mais sachez que dans "Salvation" ce n'est pas le cas, tout est maitrisé, millimetré, entrecoupé oui mais ce n'est que pour mieux redémarrer la machine de guerre Luciferienne qui torture l'auditeur et lui plombe l'esprit de toute sa rage.
La batterie est claquante et semble marteler notre esprit sans relache, le reste est en parfaite osmose, les compos s'enchainent et l'oeuvre se trace un chemin a travers les ténèbres de ce monde.
Je garde le meilleur pour la fin. Car le gros point fort de cet album réside dans le chant de Mortuus, meneur de la horde barbare, officiant également dans Triumphator, et Marduk depuis 2004. D'une puissance incomparable, d'un timbre très particulier et grave, il écrase, il crache ses trippes, il mutile ce qui nous reste de vie et nous entraine dans une dimension malsaine ou la faucheuse règne en maitre parmis les décombres. Superposant parfois ses parties vocales, hurlant sans cesse, sans effets aucuns, on croit assister à une sorte d'apocalypse musicale.
Funeral Mist signe donc ici une galette redoutable et sans concessions, et l'on peut se demander s'il est possible de repousser de telles limites de perfection. On attend donc avec impatience le prochain venu.

Kvarforth.

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KVARFORTH - 29 Décembre 2007: Pas de soucis chacun ses gouts très cher, mème si j'ai du mal a comprendre qu'on puisse ne pas aimer.
sargeist - 30 Décembre 2007: L'expérience peut être, je suis ultra exigeant dans le BM. Je veux pas dire que je sais ce qui est bon ou pas, mais que je sais ce que je veux. Et ce style de BM me passe au dessus de la tête. Bonne chronique néanmoins, tu devrais en taper plus. Mais c'est bizarre d'écouter le même genre et d'avoir jamais les mêmes goûts ;-). Je sais pas si tu vas en taper d'autres, mais comme j'aime bien lire les chroniques, tu devrais encore m'entendre héhé.
KVARFORTH - 30 Décembre 2007: Oui pour sur j'ai vu que tu étais surement un des mecs les plus exigeant en matière de black metal, surement parce que tu as de la bouteille héhé. Merci, oui c'est ma troisième chronique seulement, je me fais la main. J'ai chroniqué "Illustratio per Horribilem" de Grima Morstua et "Blood and Vomit" de Nattefrost si cela t'interesse. Et pas de soucis pour de ce qui est de t'entendre, tu as un esprit très critique et j'aime bien ca. A bientot donc.
plague666angel - 14 Mai 2010: j ai pas trop accroché, je prefere largement ce que Mortuus fait avec Marduk.
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Chronique @ ArchEvil

29 Avril 2015

Vous avez dit: stérile et boulimique?

A chaque fois j'y reviens, à chaque fois je me dis que finalement, ce skud mérite toutes les louanges de la terre, qu'il pousse la perversion aussi loin, et même plus, que l'auraient poussé les warriors du black metal le plus dérangeant et le plus brutal.
A chaque regard sur le cd, la pochette d'abord. Le genre de cover qui donne tout de suite envie, symétrique et crasse. Le line-up, ensuite. Arioch (Aka Mortuus) avant que ce dernier n'aille remplacer Legion au chant chez Marduk, Tore Stjerna, batteur chez Corpus Christii.
A chaque début d'écoute, tout commence bien...


Salvation fut signé chez Norma Evangelium Diaboli... oui oui. Et en cette année (2003), le jeune label français est déjà une écurie de renom, rassemblant certaines bonnes cuvées de la scène à travers l'Europe (Watain-Casus Luciferi, Katharsis - Krucifixxion). Un an plus tard, il signera le cultissime Si Monumentum Requires de Deathspell Omega, tout en restant le label de référence des groupes précités et en accueillant, encore plus tard, de nouveaux étalons chez lui comme Teitanblood.

Comme on l'aura compris, cet album fut usé et retourné dans tous les sens. Au début, simple petit coup de pression de l'opinion globale considérant ce disque comme une apothéose, une bible de ce que le BM a conceptuellement pu produire de plus noir et de plus cru. Et ceux qui restent de marbre seront sommés de réitérer l'écoute autant de fois que nécessaire. Car oui monsieur, il semble que Funeral Mist, ça se mérite...


Et donc tout commence bien. Il y a la production en premier lieu, chapitre qui cadre et conditionne le plat des atmosphères. Celle-ci est une sorte d'équilibre dans le non-équilibre. Puissante et réglée comme un coucou suisse, un fossé énorme dans les low-mids des guitares, une résonnance appuyée sur les toms et caisse claire, des hautes fréquences acérées et crasseuses mais confortables. On est bien dans la tradition scandinave de la stridence, crue mais musclée et impitoyable.

Il y a le sampling en second lieu. Enfin... superposition de samples. Arioch aime ça. D'ailleurs, il en a fait son jouet favori, en reprennant notamment un rack d'échantillons tirés du Septième Sceau d'Ingmar Bergman. Dans certains cas, comme celui de Sun of Hope et sa chorale inquisitrice mêlée des hurlements de souffrance qui vient casser le rythme, cet outil parvient à rendre une atmosphère troublante, pestiférée et jubilatoire.
Pourtant, voici le premier point noir de ce Salvation. Non qu'il soit mal foutu/mal choisi. Au contraire, la diversité des thème n'a d'égal que leur occultisme marqué. Mais nous sommes en pleine overdose, en pleine mégalomanie.

On placera un très bon point à Tore Stjerna (Necromorbus) pour son jeu de batterie. Une alternance de tempi et ses accélérations spasmodiques, ses mids tempi martiaux et sans concessions. On est dans un registre ultra-brutal et relativement non linéaire. En lui même, le cogneur du groupe crée du relief.

D'ailleurs, Funeral Mist tente tout pour éviter la redondance. Si l'on devra beaucoup compter sur le panel des échantillons pour créer des repères aux morceaux, certaines tueries auront le potentiel de se marquer au fer rouge. Citons entre autre Realm of Plagues et son riff prenant ou encore le pavé de 12 minutes qu'est Circle of Eyes, la meilleure pièce du disque, tranchant l'ensemble névrosé avec une structure fleuve et rampante jouissant d'un riff désespéré.

Mais voilà, ce seront probablement les seuls moments de satisfaction d'un disque qui ressemble plus à un énorme tas de gimmicks qu'à autre chose. Et pour cause : Le riff de Nachash, en dehors des deux titres cités plus haut, est complètement quelconque, fade et platonique. Pire encore, il s'octroie le luxe d'une complexité totalement superflue. L'album hurle à la mort, veut choquer, déranger, persécuter... et passe pour un guignol. Vous savez tout comme moi que le riff est d'une importance cruciale sur ce genre d'oeuvre. Ici, 80% du temps, il est transparent. Erreur monumentale.

Du coup, tout devient too much. L'hyper-densité du son noie l'atmosphère dans sa glu, les samples deviennent vomitifs, Tore Stjerna malaxe le bourbier en le rendant encore plus abscons, les vocaux de Arioch, brailleur pourtant tout à fait capable, succombent sous la benne d'artifices qui lui sont affublés (et souvent vainement) et Nachash reste absent... Le disque stagne sur la case départ à jouer des gros bras. Il se remplit, se remplit, sans étincelle, sans idée. On s'emmerde.

Chier... je suis le premier à railler un groupe comme Marduk et leur don pour la débauche souvent inféconde. Mais force est de constater que le groupe de Morgan a sorti d'excellentes cuvées (Opus Nocturne, Nightwing), et reste de toute façon plus lisible que ce Salvation. Il est d'autant plus frustrant de se retrouver en face d'un album collectionnant les bonnes idées de forme et disposant d'une production à la hauteur...

Salvation fait de la démesure une fin, un excès pour combler un manque, ultra-prétentieux et pédant sans réelle ambition. Chez Norma Evangelium Diaboli,les teutons de Katharsis crèveront cette frontière de violence sans s'encombrer d'artifices, rendant cette chose quasi insignifiante.

Et pourtant... Salvation possède ce quelque chose. Ce petit rien qui, après avoir pesté contre son traitement de surface et l'avoir rangé et oublié au placard pendant un bon moment, pousse à revenir malgré tout... et en ressortir avec le même constat.

Vous pouvez commencer à tirer...

Morceau favori du chat : Circle of eyes.
Ah ! Y a Nachash qui se réveille, et ça envoie : Realm of Plague, In Manus Tuas.
De marbre... et je ne réitérerais plus l'écoute... : Le reste en général.

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Commentaire @ Svartolycka

26 Mai 2004
« Salvation » est une pièce d’un malsain absolu que se soit au niveau musical qu’à l’artwork en lui-même. Il y transpire une haine profonde envers l’humanité au travers d’une violence furibonde et presque naïve ponctuée par des samples apocalyptiques et variés montrant la petitesse de l’espèce humaine et le profond dégoût qu’en montre le trio meurtrier, responsable de cet album provocateur et d’une morbidité rendant une morgue aussi accueillante qu’un club Med.

De la chasse à l’homme (au renfort de samples de chiens hautement agressifs) à la décadence d’une civilisation corrompue (violons dissonants) « Salvation » est un parcours monstrueux dans nos âmes sombres (sinon, vous n’écouteriez pas ce disque). Peut-être pas d’une originalité débordante au premier abord (ça charcle dur pendant une heure), les nombreux samples ainsi que la voix doublée et mortuaire d’Arioch rehaussent l’atmosphère macabre du disque d’un ton pouvant rendre l’expérience Funeral Mist particulièrement éprouvante mais Ô combien jouissive à la fois tout en gardant un symbole nauséeux des plus fort. Un plaisir presque pervers où des fois, le rire prend la place du frissonnement d’angoisse.

Tel le nom du groupe, Funeral Mist est bel et bien un brouillard où l’auditeur se perd dans une danse malsaine et funèbre dans le surnagement de violence haineuse prodiguée par ces musiciens carnassiers.

« Salvation » devient à ce moment, l’une des pièces d’angles du black.
Inégalable…

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Commentaire @ Stench

26 Juin 2004
J’ai reçu ce cd sans aucune indication, je ne peux donc rien dire sur le groupe lui-même, (et ce malgré mes demandes répétées, la maison de disque -noevdia rec- n’ayant pas jugé bon de me répondre ; le mépris du public est-il à ce point un argument commercial dans le black metal? Pitoyable…), mais cet album m’a fait une si forte impression qu’il serait dommage de ne pas en parler. Funeral mist nous propose une messe ininterrompue d’une heure ( toutes les plages étant reliées entre elles par des chœurs d’église du plus bel effet, avec bruitages en tous genres, fouets , tortures, démons, etc. ) d’une violence jamais égalée jusqu’à présent. On peut certes comparer ça au premier Beherit, à Blasphemy, ou aux français d’Arkon infaustus, mais Funeral mist est beaucoup plus extrême sur tous les points. Les titres, compris entre 5 et 12 minutes, se succèdent avec une froideur difficilement soutenable. Avec une production volontairement minimaliste, une agression musicale constante sur laquelle surnage des vocaux terrifiants, ce black metal est une ode à la perversité, glauque, tellement macabre que ça en devient étouffant ; ce disque sent la charogne, on croit presque trouver un rat mort derrière chaque riff, un charnier derrière chaque incantation ; c’est la bande son idéale d’une bestialité qui n’attend qu’à jaillir. Le concept du black déshumanisé atteint avec ce disque son apothéose, et cette débauche de violence a déjà sa place au rang des albums cultes, que seuls les plus téméraires écouteront d’une traite.

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Commentaire @ Oclone

14 Juin 2004
Une chose est bien surprenante pour Funeral Mist, groupe Suédois de Black Metal : c’est le fait que malgré sa formation en 1996, le groupe ne possède en tout et pour tout qu’un seul mini CD dans sa discographie. Donc cet album est leur premier vrai CD. Evoluant entre le True Black et le Black plus violent à la Dark Funeral, Funeral Mist propose avec cet album un divertissement à la fois pour les oreilles mais aussi pour les yeux : le livret est plein des textes de Arioch qui raconte ses relations emplies de haine envers la religion et la musique quant à elle surprend lorsque se mettent à retentir les voix d’un chant grégorien qui ajoutent une grande part de mysticisme. Bref l’album est un peu trop long à mon goût (65 minutes quand même ….) mais au moins le groupe a le mérite de proposer une musique différente de celles qui sont proposées actuellement dans la scène Black.

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