Funeral Mist…. Ce nom raisonne encore dans ma tête. Rappelez-vous en 2003, le tremblement de terre qu’avait réalisé le groupe avec son premier album intitulé «
Salvation ». Un album de
Brutal Black qui avait marqué du fer rouge le Black
Metal.
Alors cet album ? J’admets que je ne l’attendais même plus. Sachant que le leader du groupe Arioch (
Mortuus)n’est qu’autre que le hurleur de
Marduk. Et tout le monde sait que
Marduk est un groupe assez productif. Alors quand j’ai vu cet album chez mon disquaire j’ai eu des sueurs froides. En plus prenez en compte que ce groupe n’avait rien sorti depuis 2003, 6 ans se sont écoulés. On peux s’attendre au pire. Bon parlons maintenant de l’artwork.
Comme sur Delivry et
Salvation,
Maranatha possède les mêmes caractéristiques. Le logo toujours au milieu de la jaquette, ensuite on note également le cadre noir avec un trait assez fin blanc qui sépare la cadre de la photo. On remarque également que l’écriture du nom de l’œuvre est toujours la même et toujours en majuscule. J’ai l’impression que c’est comme une marque de fabrique. C’est comme cela que l’on reconnaît tout de suite les opus de
Funeral Mist.
Le livret est dans la veine du «
Salvation ». Toujours aussi noir, avec ces photos de fœtus mal formé, mais également des images avec des femmes. On voit également des photos qui nous envoient vers la religion. Une ambiance très sombre plane déjà au-dessus de cette œuvre.
Enfin commençons maintenant l’écoute de l’opus.
L’album commence avec des cris d’homme et une voix très grave ressemblant à un monstre. L’atmosphère de l’album est déjà planté. Le tout commence avec ce son qui leur est si familier. Très étouffant. Une puissance assez impressionnante. Ce titre nous projette directement dans le bain. Des riffs extrêmement malsains. La voix Arioch est toujours aussi hallucinante.
Après ce titre d’ouverture commence « White
Stone ». Et là on change complètement d’atmosphère. Rien d’étouffant. Une ambiance assez menaçante s’installe au début. Le titre commence avec ces riffs de guitare très hachés . Je dois avouer que ce titre manque de violence. Il en devient limite ennuyeux. Même Arioch aura du mal à rendre ce titre assez bon. Très moyen pour du
Funeral Mist .
Ensuite nous arrivons à « Jesus Saves ». Rien que le titre me faisait déjà envie. Et je ne suis pas trompé. Un titre dans la veine de leur opus précédant. Très réussi ce titre arrive à garder une intensité sur plus de 8 minutes. Impressionnant.
Ensuite arrive sûrement le meilleur titre de cet album, « A New Light ». Celui-ci commence avec un son assez calme. Ensuite arrive la violence. On sent sur ce titre la colère et la haine. Les changement de voix de la part de Arioch sont parfaites. On passe d’un chant assez gutturale à un chant hurlé. Un break est effectué sur ce titre. Des chants religieux font leur apparitions. Ils rendent ce titre encore plus impressionnant en ajoutant un côté inquiétant. Une merveille d’art noir.
Après cette pierre angulaire que nous venons de recevoir, arrive le titre le plus long de ce «
Blessed The
Curse ». Ce titre dure quasiment 12 minutes. Ce titre n’est pas composé de la même façon que les précédents. Ici, ils n’y a pas d’étouffement. Mais plus un ambiance assez pesante. Celle-ci est encore plus accentuée par des chœurs qui s’ajoutent plus tard dans le titre. On peut noter que c’est une voix non-gutturale. Ce titre est très réussi à vrai dire. Ce n’est pas ce qu’on attendait de
Funeral Mist, mais c’est tout de même très réussi.
« Living
Temple » débarque et nous remet dans le bain avec la sensation d’étouffement. Il ne se démarque pas particulière mais reste très bon. Le prochain «
Anathema Maranatha » pourrait être mis dans le même lot.
Ensuite arrive le dernier titre ce cet album «
Anti Flesh-Nimbus ». Celui-ci commence avec un tempo lent. Je comprends alors que nous allons avoir droit à un «
Blessed The
Cursed Part 2 ». Ce qui n’est pas désagréable mais là il va y avoir un bloquage. Les chœurs de ce titre sont plus des choeurs de groupes de
Metal Symphonique. Alors que
Funeral Mist se doit de nous proposer quelque chose de noir et malsain. Et non pas de l’espoir. Ce dernier titre est une déception.
Enfin malgré de titre faiblard, «
Maranatha » s’en tire quand même avec les honneurs. Cet album reste une réussite. Certes il n’atteint pas le «
Salvation » mais reste un très bon album de Black de l’année 2009.
Dans Living Temples, on remarquera les chants feminins "japonisants"
Enfin, malgré l'espoir que FM degage sur le dernier titre, il s'agit d'un espoir qui reste dans les tenebres. On est pas dans le depressif:
"laisse la lumière derrière toi, l'ombre et son ange Lucifer deviendront ta joie", tu vois ce que je veux dire?
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