Rough Cutt Live

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16/20
Nom du groupe Rough Cutt
Nom de l'album Rough Cutt Live
Type Live
Date de parution 1996
Style MusicalHard Rock
Membres possèdant cet album5

Tracklist

1. Let 'Em Talk
2. Bad Reputation
3. We Like It Loud
4. Double Trouble
5. Black Widow
6. Take Her
7. Dreamin' Again
8. Dressed to Kill
9. Cutt Your Heart Out / Rock the U.S.A.
10. Piece of My Heart
11. House of Pain

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Rough Cutt


Commentaire @ samolice

26 Fevrier 2020

L’honnêteté, ça n’a pas de prix, surtout en live

Dix ans après son deuxième et dernier album studio, le splendide « Rough Cutt Wants You », la bande à l’immense chanteur Paul Shortino, à la voix chaude gorgée de soul et de blues, balance sans prévenir ce live inattendu. Inutile de dire que le train du succès est hélas passé depuis un long moment pour ce genre musical en 96, le hard US, et que le groupe est resté comme un con sur le quai. On en peut pas réécrire l’histoire.
Premier bon point, le line up est le même que celui des mid eighties. Normal, le disque a été enregistré à cette époque. Chose ennuyeuse, rien n’est cependant précisé sur le livret quand à(aux) la date(s) et au(x) lieu(x) du(des) concert.(s) Il est possible, voire même probable, que ce soit sur la tournée au Japon en 86, en ouverture du « Sacred Heart Tour » de Dio.
Second atout, si tu aimes le hard Us de qualité et surtout les live honnêtes, sans overdubs - aucun selon le groupe -, ce disque pourrait te rendre le moment agréable. Joué par une formation qui n’a jamais triché, le disque enchaine quelques uns des meilleurs titres de Rough Cutt, avec toujours cette alternance chez eux entre les titres heavy (« Let ‘em talk », « We like it loud », « Rock the USA ») et ceux mid-groovy (« Double trouble », « Bad reputation », « Dressed to kill »). Je regrette juste l’absence de la somptueuse ballade « The night cries out for you », remplacée ici par « Dreaming again » qui n’en a pas l’intensité émotionnelle.
Amir Derakh, un pseudo pour « I’m here to rock », guitariste terriblement sous côté à mes oreilles, est déchainé tout du long et Paul Shortino prouve qu’il n’a pas besoin d’un studio et de plusieurs prises pour être un grand chanteur (énorme sur « Black widow »). Et pan, ça c’est pour un certain David Lee R. La cover fortement hard rockisée du « Piece of my heart » de Joplin placée en fin de concert achèvera de vous convaincre du niveau du bonhomme. Quand tu peux passer après la Reine sans être ridicule, c’est que tu es un cador.
Le bémol viendra des trois nouveaux morceaux studio proposés en fin de disque, « House of pain », « Peyote » et « Prowler ». Le son et le style se font plus dans l’air du temps (de 96), des mid tempi pesants aux guitares accordées plus « graves ». Pas fan du tout. Sur le livret, il est inscrit que Rough Cutt est de retour et qu’un Rough Cutt III est à venir. Ben il n’est jamais venu. Ce qui n’est pas plus mal si je m’en tiens à la qualité de ces trois inédits.
Mieux encore, en novembre 2018, un nouveau groupe a vu le jour. Son nom, Rough Riot. On prend des zicos des deux groupes, Rought Cutt et Quiet Riot, on remue le tout dans un shaker et ça donne Rough Riot. Sans déconner…
Fort heureusement tellement c’en est ridicule, le mélange n’a pas pris.
Reste donc ce chouette témoignage scénique de ce groupe attachant que Ronnie James Dio avait pris sous son aile à leurs débuts, convaincu qu’il était du talent insolent de Paul. Entre grandes voix, on se comprend.

1 Commentaire

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largod - 27 Fevrier 2020:

Merci Olivier pour tous ces commentaires. Shortino est effectivement un tueur. On a evité la suite avec un Quiet Cutt aussi

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