Prophecy

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16/20
Nom du groupe Dragonsclaw
Nom de l'album Prophecy
Type Album
Date de parution 30 Décembre 2011
Style MusicalPower Metal
Membres possèdant cet album7

Tracklist

1. Darkness Within 03:21
2. Fight for Your Life 04:07
3. Angels in White 03:40
4. Defenders of the Skies 04:18
5. Prophecy Is a Lie (ft. Blaze Bayley) 04:17
6. Life Through Anubis' Eyes 03:56
7. Rising Power 03:50
8. Devil's Fiery Dance 03:34
9. The Unknown Horizon 04:02
10. Revolutionary Suicide 08:53
Total playing time 43:58

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Dragonsclaw


Chronique @ dark_omens

18 Juin 2013

Ce premier effort de Dragonsclaw manque encore un peu de personnalité, de maturité et, surtout, de diversité...

Revenir aux traditions ancestrales d'un Heavy Metal agressif et fédérateur. Voilà quelle était, en substance, l'idée directrice qu'affichaient les Australiens de Dragonsclaw en cette année 2011, alors qu'ils cherchaient à publier un premier effort intitulé Prophecy.

Cependant nul besoin de s'appesantir plus longuement sur un leitmotiv qui, en définitive, est aussi convenu que rétrograde. Contentons-nous donc de décortiquer une œuvre dont le propos évolue en une expression Heavy Metal âpre d'obédience principalement américaine dans laquelle les détours thrashy sont nombreux et notoires. Tant et si bien que des noms tels que ceux de Jag Panzer, Helstar, Headstone Epitaph, Cage et autres Judas Priest viendront accaparer nos esprits alors qu'il s'agira d'établir une analogie, aussi fidèle que possible, entre les travaux de Dragonsclaw et ceux de ceux dont il aurait pu avoir eu à subir de coupables influences.

Les intentions sont donc séduisantes, et l'inspiration puisée au cœur de ces illustres déjà évoqués semble prometteuse et probante, le résultat audible de ces dix titres l'est malheureusement un petit peu moins. Non pas que l'ensemble manque, musicalement, d'attraits et de variété. Cependant parfois, quelques rares fois, il apparaît un peu confus et brouillon et nous égare dans ses passages subrepticement abscons et empreint de maladresse. Il nous laisse alors un peu perplexe.

De plus, s'agissant des quelques autres imperfections de ce disque, il nous faudra mentionner la plus dérangeante. Il s'agit des travaux de ce chanteur, Giles Lavery, dont l'insistance à s'époumoner en des aigus aussi extrêmes en des cris, certes, impressionnants mais sacrément répétitifs (à l'instar, toutes proportions gardées de Sean Peck (Cage)), handicape souvent cet opus. Loin de mériter la sentence ultime qui laisserait le couperet irrémédiablement s'abattre sur son cou, le vocaliste sydneyens, indéniablement, serait bien inspirée de sacrifier ses penchants aigus à une nuance salutaire aux horizons plus variés. Ce constat, somme toute, assez subjectif est néanmoins assez évident à l'aune d'un titre tels que Prophecy Is a Lie, dans lequel intervient l'anglais Blaze Bayley (Wolfsbane, Blaze Bayley, Blaze, ex-Iron Maiden) et sa voix si grave, profonde et caractéristique. Contraint de trouver une solution à la mesure de l'enjeu lié à cette différence de tessiture, l'interprète australien modère ses interventions. Il laisse alors entrevoir, en un résultat séduisant, tout le potentiel dissimulé derrière ses ardeurs.

Notons aussi, que le traitement sonore de ce manifeste est quelques peu insuffisants à lui donner tout le relief que mériterait, peut être, les dix chapitres de cette prophétie. Conjugué à ces chants trop souvent excessifs, ce désagrément installe une certaine linéarité fâcheuse.

Néanmoins, au-delà de toutes ces considérations embarrassantes, pour peu que vous ne soyez pas réfractaire aux imperfections développées dans cette chronique non exhaustive, Dragonsclaw saura vous convaincre à la faveur de quelques signes engageants, de quelques breaks bien construits, de quelques morceaux un peu moins académiques ou encore, par exemple, de quelques soli attachants (le superbe Prophecy Is à Lie, Rising Power, The Unknown Horizon, ou encore, par exemple, Revolutionary suicide et son joli préambule).

Ce premier effort de Dragonsclaw manque donc encore un peu de personnalité, de maturité et, surtout, de diversité, mais demeure très encourageant.

1 Commentaire

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LeLoupArctique - 20 Août 2014: Mouais, un album qui m'a l'air sympathique, mais ta chronique ne me rassure pas quant au prochain Blood and Iron où officie depuis peu Giles Lavery ...
Pure Steel dit "overwhelming melodies sung by the crystal clear vocals from EX-DRAGONSCLAW and EX-WARLORD frontman Giles Lavery [...] high pitched screams"

J'ai peur ...
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